The Mysteries of Paris
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 [Flashback] Le pire frère au monde, c'est bien moi. [Pv ; Nath ♥]

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Jonathan Around

Jonathan Around

Messages : 99

Feuille de personnage
Votre job : Détective privé consultant.
Arme(s) : Une canne épée, et deux armes à feu.
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[Flashback] Le pire frère au monde, c'est bien moi. [Pv ; Nath ♥] Empty
MessageSujet: [Flashback] Le pire frère au monde, c'est bien moi. [Pv ; Nath ♥]   [Flashback] Le pire frère au monde, c'est bien moi. [Pv ; Nath ♥] Icon_minitimeDim 11 Mai - 2:50

Nath ∞ John

« Si tu es le gardien de ton frère, au moins ne sois pas son bourreau. » - Marlon Brando.


« CQFD. » lâchai-je avec suffisance, sourire au coin des lèvres en regardant le chef de la police qui, ahuri, toussotait avec gêne.

Je tournai le dos, sortant de la pièce, mon regard brun brillant de satisfaction, comme à la fin de chaque enquête résolue, de chaque mystère achevé. Mais, pas après pas, alors que je rentrai à mon domicile, la lassitude gagna de nouveau chaque partie de mon corps, et la fatigue se fit pesante sur mon esprit. Cela devait faire trois jours que je n'avais pas fermé l’œil une seule seconde, mon esprit accaparé par l'enquête que je venais de résoudre. A présent, le sommeil s'insinuait vicieusement en moi, comme un poison dans mes veines. Je n'avais pas envie de dormir. Je n'avais jamais envie de dormir... Je ne pouvais pas dormir... Lorsque je fermais les yeux, ils étaient là, prêts à me harceler, à me hanter, à me faire mal, encore, encore et encore... Toujours. Ils ne s'en iraient jamais. Les cauchemars. Je clignai des yeux alors que je poussai la porte de mon petit appartement, au premier étage d'un petit immeuble tranquille, dans le quatrième arrondissement. Il n'y avait que deux pièces : un petit salon orné d'un fauteuil en cuir vert émeraude, une petite table en bois de chêne, une cuisine où s'entassaient quelques assiettes sales, et une chambre où je n'allais que rarement, puisque je refusais de passer mon temps à dormir sous de chaudes couvertures. C'était une perte de temps considérable, vous ne vous rendez pas compte... Dormir endormait mon cerveau et le remplissait de bêtises nocturnes appelées rêves... Ou de terreurs qui glaçaient mon sang appelées cauchemars. Ni l'un ni l'autre ne m'enchantait particulièrement. Bref. J'avais vingt-deux ans, et cela faisait en tout et pour tout cinq ans que je vivais en France de manière permanente. J'avais abandonné le manoir Around dès que mon père était mort, lors de mes dix-huit années : suicidé une balle dans la tête. Un spectacle que je n'oublierai probablement jamais... Et puis je m'étais débrouillé avec l'héritage, mais comptais en donner une grande part à mon petit frère, Nathanaël.

En parlant de Nathanaël... Cela faisait quelques jours, à présent, voire quelques semaines, qu'il vivait chez moi, dans ce petit appartement de deux pièces. Nous n'y étions pas vraiment à l'étroit, étant de donné que, comme d'habitude, je faisais attention de ne pas croiser son chemin. Depuis que notre mère était morte à son tour, j'étais son tuteur légal. Une lourde responsabilité m'avait alors écrasé les épaules. Si elle m'avait tout d'abord exaspéré, je voyais maintenant se profiler une opportunité de rattraper mes erreurs, d'être un frère un peu meilleur que je ne l'avais été au cours de ma vie. C'était étrange, moi qui m'exhortais à ne pas ressentir de sentiments... Voilà que je me sentais coupable. Et à juste titre. Car je n'avais rien fait pour aider Nathanaël, au cours de ma vie, alors que j'aurais pu faire tout et n'importe quoi si je m'étais intéressé à lui, si je l'avais regardé comme je regardais à présent le monde qui m'entourait. Je passai une main sur mon visage, lâchant un long soupir, avant d’entrouvrir les volets pour laisser passer un brin de lumière dans le petit salon. Je me tournai vers le mur qui faisait face au fauteuil en cuir et enlevai les punaises qui retenait une grande carte de Paris au mur. Je l'avais utilisé durant mon enquête précédente. Depuis quelques années, j'essayai tant bien que mal de me faire une place dans ce vaste monde, en tant que détective. Pour ce faire, je m'insinuai dans le travail de la police, souvent à son insu, ce qui exaspérait le commissaire, chef des affaires de meurtres dans les quartiers les plus sombres. S'il n'y avait pas de Jack l'éventreur ici, il y avait tout de même des cas forts intéressants, qui me tenait éveillé plusieurs jours entiers, sans peur de tomber dans les méandres des mauvais rêves.

Je jetai un coup d’œil au porte manteau, ce qui m'indiqua que Nathanaël était sorti. Je fronçai légèrement les sourcils, me demandant où il avait bien pu se rendre à une heure pareille, avant de me laisser tomber dans le fauteuil, sans me poser d'avantage de question. S'il ne rentrait pas avant la nuit, j'irais le chercher. Sans me l'avouer, j'avais très peur pour lui. J'avais l'impression qu'il connaissait le monde qui nous entourait, et qu'il aurait très bien pu s'en sortir seul... Mais il me donnait un sentiment étrange. J'avais opinion qu'il avait besoin de quelqu'un pour veiller sur lui, et ce de façon constante. Qu'il avait besoin que l'on s'occupe de lui, que quelqu'un fasse sans cesse attention à lui. J'aurais aimé lui offrir toutes ces choses, mais, d'un autre côté, je ne savais pas comment m'y prendre. Je n'avais pas envie de savoir comment m'y prendre. Cela me paraissait plus complexe que n'importe quel problème mathématiques. De l'affection... Mot qui me donnait une sorte de nausée étourdissante qui m'effrayait. Je ne pouvais pas lui offrir ce qu'il voulait mais, d'un autre côté, j'étais responsable de lui... Et je savais qu'il me détestait. Alors que j'étais en train de me demander pourquoi cela me pinçait le cœur, la porte s'ouvrir. Je levai la tête, entre l'éveil et le sommeil, et je vis Nathanaël franchir la porte. Nul sourire ne vint peindre mon contentement sur mon visage, je semblais si antipathique.

« Où étais-tu donc ? » sec et laconique.

De plus, je pouvais aisément le deviner, déjà. Il était allé à la gare. Pourquoi, je ne le savais pas, mais il tenait dans sa main droite le journal quotidien de Paris qui se vendait à l'arrêt de train. Un petit garçon aux cheveux bruns, dont la tête était coiffé d'un béret morne et gris. Un peu de la suie qu'il avait habituellement sur ses mains tâchait les premières pages. Je relevai les yeux vers Nathanaël. Il tenait toujours à... « discuter » avec moi. Le pourquoi du comment m'échappait, mais, en tout cas, c'était ce qu'il voulait, à en croire par ses bavardages incessants. Ainsi donc, je m'efforçai maladroitement de ne pas couper court à toute possibilité de dialogue en n'exposant pas mes observations, lui laissant le loisir de me raconter où il était et pourquoi.  
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