The Mysteries of Paris
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 [Flashback] So why do I try, I know I'm gonna fall down. [Pv ; mon frère chéri <3]

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MessageSujet: [Flashback] So why do I try, I know I'm gonna fall down. [Pv ; mon frère chéri <3]   [Flashback] So why do I try, I know I'm gonna fall down. [Pv ; mon frère chéri <3] Icon_minitimeMer 3 Sep - 20:19

Ben ∞ Ian

« La confiance n'est confiance qu'absolue. »


Tranquillement assis dans ma chambre, je m'entraînais à lire un livre à voix basse, le plus vite possible. Je n'étais pas très doué, pour ce genre de choses, alors je faisais ce que je pouvais pour m'améliorer. Mon petit frère, Ben, adorait que je lui lise des histoires lorsqu'il venait dans ma chambre, le soir. Je savais que mon bégaiement rendait la lecture laborieuse, et ça devait être franchement désagréable, pour lui, de m'entendre traîner sur des mots. C'était ça depuis mon plus jeune âge, je ne savais pas très bien lire. Si j'avais progressé un peu, depuis le temps, je n'avais pas assez confiance en moi pour que ce soit parfait. Alors que j'en étais au troisième chapitre et que ma gorge commençait à devenir sèche, la voix de mon père se fit entendre depuis le rez-de-chaussé, grondante.

« Ian, descends tout de suite. »

Me demandant ce que j'avais encore fait, je reposai mon livre sous l'oreiller et descendis lentement les escaliers, les mains derrière mon dos. Une fois en bas, mon père m'empoigna par l'épaule et me fit brusquement avancer jusqu'à la table où quelques uns de ses bons amis étaient regroupés, un verre de whisky devant eux, cigares allumés, enfumant la pièce d'une odeur désagréable. Je me mis à tousser et, pour ne rien arranger, mon père me donna une tape dans le dos. L'un des fumeur, les jambes croisées, m'adressa un petit signe de tête, sourire narquois aux lèvres :

« Il paraît que tu sais très bien lire... Tu nous ferais la lecture du journal, juste là ? Tu serais un brave garçon. Ça te fait quel âge, après tout ? »
« H-huit, monsieur... »
« Huit ans ! Eh bien, mon fils de neuf ans me lit tous les matins le journal. Qu'en est-il de ton aîné, Grégoire ? » s'enquit-il en s'installant contre le dossier de son fauteuil.
« Fais ce qu'on te demande. » m'ordonna mon père.

Je pris le journal qui était posé sur la table et le dépliait pour l'ouvrir à la Une. Lentement je levai les yeux vers les amis de mon père qui me regardait derrière leur écran de fumée de cigare. Puis je levai la tête vers mon père qui gardait les yeux braqués sur moi, sourire mauvais au coin des lèvres. Il savait que je ne savais pas bien lire. Et il avait sans doute dû le raconter à ses amis qui n'attendaient qu'une seule opportunité : se moquer de moi. Mes mains se mirent légèrement à trembler. Je déglutis lentement et, comme je n'avais pas d'autre choix, je m'efforçai d'assembler les lettres correctement dans ma tête pour qu'ils se forment tout aussi correctement dans ma bouche.

« Le roi Ph-philippe a déc-déc-déclaré qu-que la p-pr... »

Ils éclatèrent tous de rire avant même que je ne puisse finir ma phrase. De honte, je baissai les yeux sur mes pieds pour contempler mes chaussures. J'étais nul. Nul au possible. Je ne savais même pas lire correctement. Mon père avait raison, je n'avais rien dans le crâne, et je ne saurais jamais capable de rien faire... Mon père me donna une claque sur l'arrière de mon crâne. Je reposai doucement le journal sur la table sans oser relever les yeux, sans oser bouger. J'aurais aimé disparaître.

« Tu me fais honte devant mes amis. Hors de ma vue, Ian. Je n'ai pas besoin d'un bon à rien dans mes pattes ! »

Il ne m'en fallut pas plus pour remonter dans ma chambre aussi vite que possible, tout tremblant, et de me blottir sous mes couvertures. Je laissai couler des larmes de rage et d'impuissance sur mes joues, tout en tendant l'oreille, percevant les rues à l'étage inférieur. Je serrai les bras autour de Meg qui venait de se glisser à côté de moi et nous restâmes un long moment dans les bras l'un de l'autre avant que je ne me calme complètement et que je n'entende un bruit près de ma fenêtre. Je sortis la tête de sous mes couvertures pour voir Ben qui se glissait sur le sol de ma chambre, son habituel sourire aux lèvres. Je me redressai, un peu surpris. Qui plus est, j'avais mal à la tête d'avoir pleuré.

« Qu'est-ce que tu fais ? OO »
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Benjamin Anderson

Benjamin Anderson

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Votre job : Voleur professionnel.
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MessageSujet: Re: [Flashback] So why do I try, I know I'm gonna fall down. [Pv ; mon frère chéri <3]   [Flashback] So why do I try, I know I'm gonna fall down. [Pv ; mon frère chéri <3] Icon_minitimeVen 5 Sep - 18:04

Je souris parce que je pense que si l'on cache sa souffrance elle disparaît. Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible donc elle n'existe pas, puisque nous vivons dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Ma douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée.
Nous tombons pour mieux apprendre à nous relever. ♡


« … Un… Deux… Trois… Chuchotai-je. Quatre … J’ai réussi ! »

Je plaquai mes mains sur ma bouche ! Idiot ! Je vérifiai que la cuisinière n’avait rien entendu puis je détachai le cadenas de la porte avec précaution. Je suis le meilleur ! Je tournai lentement la poignée et je me faufilai à l’intérieur du garde-manger. Aucune serrure ne pouvait me résister… Enfin presque. Certaines étaient encore un peu difficiles à ouvrir mais je pouvais le faire ! Grâce à toi, Ian. Je souris. C’était lui qui m’avait donné envie de devenir un voleur. Lorsqu’il m’avait appris à jouer aux osselets et que j’avais remarqué à quel point j’étais mauvais. C’était juste une question d’agilité. Et elle grandissait de jour en jour ! Et quand je serai le meilleur voleur du monde, j’emmènerai Ian loin d’ici ! Je le rendrai heureux, j’en faisais la promesse ! Je m’avançai devant les étagères bien garnies avec plaisir. Et nous qui n’avions jamais le droit de nous resservir à table ! La vieille inventait toujours des prétextes pour nous empêcher de faire ce qui nous plaisait de toute façon. Bien ou pas, elle trouvait une excuse à chaque fois pour qu’on ne le fasse pas. Elle se donnait tant de mal pour nous rendre malheureux moi et Ian, que j’en venais à me demander si elle n’y prenait pas du plaisir. Je savais que notre père aimait nous battre, il aimait nous voir terrifié mais elle … C’était plus cruel. Elle faisait semblant d’être la plus gentille des deux. C’était pour cela que je la détestais. Elle n’avait rien à voir avec ma vraie maman, celle qui me chantait des chansons, qui me racontait des histoires… Qui me rendait heureux. Les larmes me montèrent aux yeux mais je les chassai avec rage ! Je ne pleurais plus ! Jamais ! Pleurer c’était pour les faibles ! Je n’étais pas faible !

Le sourire de ma maman me hantait chaque nuit mais je ne pouvais plus m’apitoyer sur mon sort. Je ne la reverrai plus, il était trop tard… Au moins avais-je été aimé un temps contrairement à Ian. Je ne pouvais que m’estimer heureux d’avoir connu ce bonheur. Je soupirai avant de prendre ce que j’étais venu chercher. Des cookies. Toute une boîte ! Je la glissai sous ma veste. Elle se voyait beaucoup mais personne ne me verrait moi ! … Avant de partir, j’attrapai une bouteille de vin pour y rajouter une sauce de mon invention. Assez épicée pour faire cracher du feu. Je souris et quittai le garde-manger discrètement. Je remis le cadenas en place et je sortis du manoir en courant.

« VICTOIRE ! »

Je serrai la boîte de cookies contre moi lorsque j’entendis des rires. Je me rapprochai furtivement du manoir et je m’installai sous la fenêtre pour entendre ce que mon père racontait à ses amis. En fait, il ne faisait rien d’amusant. En même temps, il neigera des grenouilles lorsqu’il fera quelque chose d’amusant. Il était en train de se moquer de Ian devant ses amis nobles. Tous aussi stupides les uns que les autres. Si j’avais pu, je les aurais tués tous pour ce qu’ils lui faisaient subir. Je passai mes yeux au-dessus de la fenêtre pour les regarder. Ils se levèrent après le départ de Ian pour contempler je ne sais quelle idiotie dans le bureau de mon père. Je posai la boîte de cookies et j’entrai dans la pièce. En quelques secondes, j’avais glissé du poil à gratter dans les verres de chacun d’eux ! Voilà qui les amusera quelques heures ! Bande d’abrutis ! Je ressortis pour prendre mes gâteaux et je grimpai la façade du manoir pour entrer dans la chambre de mon grand frère. J’adorais grimper partout, les portes n’étaient pas trop mon truc, je préférais les fenêtres. Ian sortit de ses couvertures au moment où j’entrais ! Je lui souris.

« Je t’apporte de quoi te remonter le moral ! Je les ai pris dans le garde-manger ! Cette vieille bique de cuisinière n’a rien compris ! »

Je m’assis en tailleur sur le lit et je posai la boîte entre nous deux. Je l’ouvris pour dévoiler notre butin ! Je ne voulais pas que Ian soit triste. Il avait les yeux tout rouges… Il pleurait souvent… Personne n’était là pour le protéger, pour l’aimer. Moi j’étais là maintenant et je ne l’abandonnerai jamais. Il m’avait aimé dès notre première rencontre alors, il pourrait toujours compter sur moi.

« Notre père est un homme stupide, Ian. Moi j’aime ta façon de lire. Il ne faut juste pas te brusquer et te faire peur, parce que ça empire les choses. Mais je t’ai vengé tu sais ! J’ai mis du poil à gratter dans leur verre ! Ils auront la gorge enflammée pendant deux heures au moins ! Ils ne pourront plus rire et se moquer de toi ! Ne t’en fais pas. »

Je souris et je lui tendis un cookie. Mon amour pour lui était infini et éternel… Mais j’avais tellement peur qu’il lui arrive quelque chose. Mon père ne le tuerait pas… Mais j’avais peur qu’il le fasse lui-même. Donc j’essayais d’être présent un maximum pour lui !

« Un jour, on partira tous les deux, on voyagera jusqu’au soleil et on ne reviendra jamais. Je te le promets. Et tu seras vraiment heureux. Tu sais, ça existe le bonheur, Ian. Même pour nous. L’enfance, ça ne dure qu’un temps. Il t’arrivera des choses merveilleuses après, j’en suis sûr. Tu dois me faire confiance. »

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MessageSujet: Re: [Flashback] So why do I try, I know I'm gonna fall down. [Pv ; mon frère chéri <3]   [Flashback] So why do I try, I know I'm gonna fall down. [Pv ; mon frère chéri <3] Icon_minitimeLun 1 Déc - 12:23

Ben ∞ Ian

« La confiance n'est confiance qu'absolue. »


Je m'assis face à Ben qui grimpait sur mes couvertures, gâteaux à la main. Un large sourire se peignit sur mes lèvres... En plus j'avais faim ! Ben avait toujours les meilleurs idées du monde, mais il prenait aussi tous les risques et se faisait méchamment punir par Père. Je n'aimais pas ça, c'était terrible... Et je ne faisais jamais rien, moi... Il me faisait trop peur. Je baissai légèrement la tête lorsqu'il me parla de mes problèmes de lecture. J'étais vraiment un attardé. J'attrapais le cookie qu'il me tendait et croquais dedans sans conviction... Lui, il était gentil parce qu'il était mon frère, c'était normal. Moi aussi j'étais gentil avec lui, parce que je l'aimais... Même ses défauts, je les enjolivais pour qu'elles deviennent ses plus belles qualités. Mais ça n'en restait pas moins des défauts. Quoiqu'il dise, je savais que je ne serais jamais très futé, ni même très intelligent. Un petit sourire amusé, mais faible, se peignit sur mes lèvres lorsque Ben parla de la petite vengeance qu'il avait mise en place. Bien fait, je les détestais tous... Mais Père saurait qui était l'auteur de tout ceci, et il serait encore puni par ma faute.
J'avalais difficilement la bouchée de cookie qui me resta sur l'estomac. J'avais faim, mais je ne pouvais pas manger. Je reposai le biscuit sur les couvertures et haussai les épaules. Je ne voulais pas pleurer encore, je paraissais faible devant Ben, et je ne serais pas faible en plus d'être débile.. J'avais trop de défauts.

Je relevai la tête vers lui lorsqu'il me parla de l'avenir. Je n'arrivais pas à me le représenter, à me l'imaginer. Père me ferait hériter, parce que j'étais son fils légitime, mais s'il en avait été autrement, Ben aurait été le futur comte. Je n'étais pas jaloux, parce qu'il était plus durement traité, mais je savais quand même que son insolence l'amenait dans l'estime de Père, d'un certain côté. Il avait de la résistance, du répondant, du toupet,  et donc du courage... Moi je n'avais que des larmes. Des larmes et de l'amertume. Alors l'avenir, voyez-vous, je ne savais pas ce que j'allais en faire. Sûrement me marier comme il se doit.  Avoir une petite femme, un fils... Je ne saurais jamais faire tout ça. Je ne saurais pas gérer les affaires familiales, ni … Rien faire... Cela me faisait terriblement peur. Je savais que Ben avait prévu de parcourir le monde. Moi je ne le pourrais jamais.
Je lui lançai un regard terriblement triste et baissai la tête.

« Je ne pourrais jamais faire tout ça, Ben... Moi je resterais ici, tu sais. Je n'ai pas ton courage. Et j'ai peur ! »

Je me jetai dans ses bras et le serrai contre moi de toutes mes forces. Ben était la seule personne à laquelle je pouvais me raccrocher. Il était une bouée de sauvetage. Il devait en avoir marre, la plupart du temps, de m'avoir là, collé à lui. J'étais un peu une chaîne qui le retenait prisonnier ici. J'en étais sûr. Il voudrait certainement vivre sans moi, un jour, et ne pourrais m'amener nulle part. Des larmes roulèrent sur mes joues alors que je m'accrochai à ses vêtements.

« Pourquoi est-ce que tu es toujours si joyeux, comment tu fais pour croire qu'un avenir peut être plein de bonheur ? Comment tu fais pour ne pas avoir peur ? » demandais-je rapidement entre deux sanglots.

J'avais terriblement honte de fondre ainsi en larmes à la moindre occasion, alors que lui, il était si fort. Il ne pleurait jamais. A part la première fois qu'il était arrivé ici, je m'en souvenais encore très bien... Nous étions de très petits garçons, à l'époque, encore plus que maintenant. Il était perdu, sans sa maman. Je lui avais donné quelques madeleines et serré dans mes bras de toutes mes forces, comme aujourd'hui, pour absorber son chagrin et sécher ses larmes. Je l'avais trouvé si mignon. Mais j'avais du mal à me souvenir de la suite. J'avais très souvent des trous de mémoire, et cela m'effrayait encore plus que tout le reste. Encore pour que Père ou son fouet. Je ne savais pas pourquoi j'avais ainsi des pertes de conscience... Peut-être ma stupidité, une fois encore ? J'avais des trous dans le cerveau...

« Je t'aime, Ben. »
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