The Mysteries of Paris
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-45%
Le deal à ne pas rater :
Four encastrable Hisense BI64213EPB à 299,99€ ( ODR 50€)
299.99 € 549.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Pourquoi tu ne veux pas mourir ? [PV : Emishi]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité

avatar
Invité

Pourquoi tu ne veux pas mourir ? [PV : Emishi] Empty
MessageSujet: Pourquoi tu ne veux pas mourir ? [PV : Emishi]   Pourquoi tu ne veux pas mourir ? [PV : Emishi] Icon_minitimeDim 11 Sep - 18:16

    Si t'as pas d'raisons de vivre ...Trouve une raison de crever.


    -C’est comme si c’était fait.

    Erwan salua son interlocuteur et sortit de l’immeuble. Son nouveau client roulait sur l’or, comme le précédent d’ailleurs. Sa réputation grandissante, il n’acceptait plus les contrats à moins de cinquante mille dollars. Et celui là de contrat, payait vraiment bien. D’après ce que cet homme avait avoué, quelqu’un aurait tué son frère et il voulait voir ce type mourir. Erwan n’était pas assez bête pour croire que c’était une question d’amour, il savait que ça signifiait surtout qu’on ne pouvait pas s’en prendre à cette famille sans en payer les conséquences. Lui, de toute façon, s’en fichait pas mal, tant qu’il avait son argent à la fin. En bref, ce n’était que des histoires de famille sans intérêt. Il faisait son boulot comme tout le monde, même si le sien consistait à tuer d’autres êtres humains –qu’ils soient hommes, femmes ou enfants- et certains le méritaient vraiment. Il caressa la crosse du flingue sous sa veste pour se rassurer. Le travail n’était pas difficile, il entrait chez ce type et le descendait pendant qu’il roupillait paisiblement. Pour une fois, il n’avait même pas besoin de faire lui-même les recherches sur le tueur, son employeur lui avait fourni tout ce dont il avait besoin. Et puis, un tueur japonais ça ne courait pas les rues –vous me direz qu’on ne peut pas savoir quand un mec est un tueur, mais Erwan peut faire ça, il le voit dans la façon de marcher, de parler. D’ailleurs, il savait que cet homme était d’origine japonaise, qu’il s’appelait Emishi Fujiwara, qu’il habitait New York, il savait même qu’il travaillait avec les animaux, vétérinaire ou quelque chose dans le genre.

    Erwan se demandait bien ce qui avait pu pousser un homme normal à tuer le frère de ce mec haut placé. Quoique il y avait beaucoup de raison, mais ça importait peu. Il allait le tuer et partir. D’ailleurs il ne voulait pas attendre, plus vite il en avait fini avec ce contrat plus vite –il pourrait s’acheter une nouvelle voiture /sbam- il toucherait son argent –Ouais, je sais on dirait le nain mais il ne pense pas qu’à l’or !-. Cela faisait une éternité qu’il n’était pas revenu à New York, depuis qu’il avait tué le meurtrier de ses parents en fait. Il n’avait pas osé remettre les pieds dans cette ville. Mais cette fois ci, le contrat avait été assez convainquant pour qu’il revienne. Erwan regarda sa montre, c’était le début de l’après-midi, il avait prévu de tuer cet homme ce soir, il décida donc de retourner à son hôtel en attendant. Il prit un taxi et se rendit à l’hôtel. Avec son boulot, il ne pouvait pas vraiment se permettre d’avoir une maison, pas dans cette ville en tout cas. Il ne voulait pas se faire attraper par le premier enquêteur venu. Il profitait de la vie mais … ailleurs, il avait un manoir en France et un château en Ecosse. En Amérique, il vivait à l’hôtel.

    Il sortit du taxi, qu’est-ce qu’il allait bien pouvoir faire pendant toutes ces heures ? Heureusement –ou malheureusement- il n’eut pas le temps de se poser la question. Environ dix minutes après s’être allongé sur le lit de sa luxueuse chambre, on sonna à sa porte. Il ferma la mallette de son matériel –tu sais, le genre de mallette grise avec un flingue, les balles le chargeur tout ça- et la cacha sous le lit. Il ouvrit la porte…. C’était Kate. Erwan n’avait pas beaucoup de connaissance et aucun ami, avec son boulot, il ne pouvait pas s’encombrer de ça. Kate était …. A part. Elle n’était pas une amie, elle était devenue plus qu’une connaissance… Mais en mal. Pour parler poliment, elle le harcelait, Erwan n’avait jamais comprit comment elle pouvait toujours savoir où il était. Puisqu’Il n’était jamais au même endroit.

    -Qu’est-ce que tu fais là ?

    Il disait ça complètement exaspéré. Kate était amoureuse de lui, enfin amoureuse à l’extrême. Erwan avait beau lui expliquer qu’il ne voulait pas d’elle, elle continuait à venir comme s’il l’aimait. Le genre de fille vraiment stressante qu’on avait envie de vire d’un coup de pied aux fesses. Bien sûr, il aurait pu la tuer mais il savait qu’elle avait un frère qui l’aimait plus que tout et qui vivait avec elle, la tuer aurait été inconscient de sa part. Elle le prit dans ses bras et il la repoussa vivement. Il était très agacé là. Il avait besoin d’être tranquille –pour tuer quelqu’un, il faut se préparer psychologiquement-.

    -J’ai mis du temps à te trouver cette fois ! Pourquoi tu me fuis ? J’ai dit à mon frère qu’on allait faire un grand mariage !

    Erwan resta bouche bée pendant quelques minutes. C’était possible d’être aussi folle ? Se marier ? Déjà qu’il lui disait sans cesse qu’il ne voulait plus la voir, elle parlait de mariage maintenant. Une vraie malade. Il fit un pas en arrière, histoire de mettre une distance entre lui et elle. Elle lui sourit et se pencha pour l’embrasser, Erwan la poussa encore un peu plus. Mais merde à la fin, il avait du travail. Et tel qu’il la connaissait, elle serait capable de rester là toute la nuit –La première fois, il avait eu pitié d’elle et il l’avait laissé entrer, plus jamais il n’avait eu pitié d’une femme en pleurs après ça-.

    -Kate, je ne t’aime pas et on ne va pas se marier. Je suis Gay tu comprends ? J’aime les hommes !


    Elle éclata en sanglot. Comme d’habitude. Erwan la regardait toujours aussi énervé. Il lui donna un mouchoir et lui dit de partir. Il claqua la porte. Ras le bol de cette nana. Il retourna s’allonger sur son lit et prépara tout ce dont il avait besoin pour ce soir. Il patienta ainsi jusqu’à la tombée de la nuit. Il ne savait pas si Kate était partie, il s’en fichait, tant qu’elle ne l’emmerdait pas. Il mit un costume noir et attrapa sa mallette avec son flingue avec silencieux –La classe-. Il sortit de l’hôtel, Kate n’était plus là, pour l’instant. Il prit un taxi jusqu’à l’adresse que lui avait donné son employeur. Il était tard déjà, plus de 23 heures. Ce mec vivait dans un appartement, plutôt grand, voire un appartement de riche. Il habitait au cinquième étage. Erwan entra dans l’ascenseur. 5ème étage. Il chercha la porte de l’appartement. Un mec en costard avec une mallette, ça ne paraissait pas louche du tout. Il tourna la poignée de la porte, il entra doucement, il referma la porte. Il fit quelques pas dans la pièce avant de sentir la présence d’êtres vivants. Et merde, il avait des animaux. Erwan n’avait pas du tout pensé à ça. Quelle imprudence, pour un professionnel, il se faisait avoir comme un bleu. Il entendit des pas venir vers lui, c’était un chien, qui d’ailleurs se mit à aboyer. N’importe quoi, non mais quel nul. Il tenta de calmer le chien en le caressant mais il continuait de s’exciter –saleté de clébard xD-. Il se cacha finalement dans un placard parce qu’il se doutait bien que sa victime viendrait calmer le chien. Il attendit de longues minutes après le passage d’Emishi, il sortit du placard –C’est pas très classe-. Il prit le flingue qui était dans sa mallette, remplit le chargeur de balle et se dirigea vers la chambre –il la cherche bien entendu-. La victime était allongée sur son lit. Erwan tendit son bras et pointa son arme sur sa tête –Enfin, il suppose que c’est ta tête, il ne voit pas dans le noir-.

    -Adieu.

    Etrange mais quelque chose l’empêcha de tirer. Il n’était peut-être pas aussi fort qu’il le pensait.

Revenir en haut Aller en bas
Invité

avatar
Invité

Pourquoi tu ne veux pas mourir ? [PV : Emishi] Empty
MessageSujet: Re: Pourquoi tu ne veux pas mourir ? [PV : Emishi]   Pourquoi tu ne veux pas mourir ? [PV : Emishi] Icon_minitimeMar 25 Oct - 16:24

Mais parfois je voudrais voir se qu'ils voient
Parfois je voudrais croire se qu'ils croient !


La solitude du moment réconfortait Emishi. Il avait encore dans la tête tous les bruits de la journée. L'impression de se la faire broyer diminuait au fur et à mesure qu'il avançait sur la route qui le conduisait chez lui. Il était exactement 17h30. Le japonais, debout depuis 5h45, avait couru toute la journée et opéré un pauvre chien qu'il s'était à piquer. Autant il ne ressentait strictement rien en tuant un humain, mais cette pauvre bête innocente... L'avoir empêché de souffrir et de continuer à vivre dans ce monde pourri réconfortait Emishi. Il mit le clignotant à droite et sortit de la voie expresse. Il se dirigeait sur la route qui menait au centre ville de New York, dans les quartiers chics où il avait son appartement 6 pièces avec un grand balcon derrière la baie-vitrée du salon. Il gara sa Toyota grise sur le parking privé et la ferma à clé. Il habitait au sixième étages, dans l'appartement 116. Il ne prit pas l’ascenseur, il préférait marcher, une vieille habitude. Il avait été privé longtemps de sortir de sa chambre à cause de ses problèmes de cœur, alors il faisait un maximum d'exercice bien que cela lui fut déconseillé. Il ne ferma pas la porte à clé derrière lui, il était assez confiant pour que sa présence empêche quiconque d'entrer, ou du moins de ressortir une fois entré... Il eut un petit sourire et accrocha son manteau à l'entrée. Il tira son portable de la poche de son jean. Il se demandait vraiment à quoi cela pouvait lui servir vu qu'il ne donnait son numéro qu'à ses clients et avait catégoriquement refusé d'avoir ses collègues dans ses contacts. Ceux-ci ne s'étaient pas étonnés plus que ça, ils savaient qu'Emishi était associable.

Le jeune homme le laissa glisser sur la table basse et s'étira. Ses chaussures étaient rangées à l'entrée. Dans cette tenue, Emishi ressemblait beaucoup à un homme d'affaire : Jean propre et repassé, chemise blanche, veston noire et cravate. Lorsqu'il restait chez lui, ses jeans tombaient sur ses pieds et il nageait dans ses vestes encapuchonnées. Des petits bruits de pattes se firent entendre sur le sol. Emishi s'agenouilla et tendit les bras en avant pour accueillir dans ses mains la tête de son chien adoré. C'était un beau labrador au pelage brun, très affectueux. Il gratta ses oreilles avec affection et jeta un coup d'oeil à sa gamelle : il avait encore assez de nourriture. Emishi se redressa et se dirigea dans sa grande cuisine -bar intégré 8D- pour aller dire bonjour à ses trois chats, avachis sur leurs poufs préférés. L'un était roux et blanc, le second blanc et le dernier entièrement noir. Il y a un peu près trois ans de cela, Emishi les avait récupéré à la SPA pris de pitié pour ces petits mignons. Le plus chétif s'étira, bâilla à s'en décrocher la mâchoire et se roula à nouveau en boule. Le vétérinaire sourit doucement et les laissa dormir; il referma la porte derrière lui et ouvrit la grande baie-vitrée de son balcon. Celui-ci était assez grand pour contenir une jolie table où était posé un aquarium avec à l'intérieur deux poissons forts jolis : l'un bleu azur à la longue queue parsemée de tâches rouges et l'autre jaune. Les deux animaux aquatiques s'entendaient bien dans cet espace relativement grand. A gauche, près du mur, une sorte de volière était fixée. A l'intérieur voletaient deux oiseaux gris aux ailes noires. Il les regarda un instant et songea à la belle vie qu'il aurait pu avoir, libre, s'il était né avec deux ailes, des plumes et un bec. Mélancolique, il s'appuya à la rambarde du balcon et laissa l'air frais la fin de journée décoiffer ses cheveux noirs. Les bruits de la ville parvenaient à peine à ses oreilles. Ainsi, les yeux fermés, il avait l'impression d'être face au monde. Ce monde pourri par l'humanité. Emishi le débarrasserait de cette population puante. Et il trouverait le cœur qu'il convoitait...

-Sennen ko ah sagashiteru... Daijina hearto sagashiteru... Anata wa akari tashikameyo...

Un sourire étira les lèvres d'Emishi. L s'appelait tout seul le « comte Millénaire ». (Et pourquoi pas le duc ? Ou le vicomte ? u.u -pan-) Il s'amusait à laisser sa signature sur le corps de ses victimes. Sa dernière remontait à un type riche. Il méritait de crever la bouche ouverte. Le jeune homme rouvrit les yeux et lâcha la balustrade. Il rentra dans son appartement après avoir fermé la baie-vitrée. Il avait le temps de préparer son prochain coup. En général, il attaquait au hasard. Emishi se laissa tomber dans son canapé et posa sa main sur la télécommande pour zapper sur des émissions terriblement ennuyeuses et sans aucun intérêts. Le vétérinaire ne regardait qu'à moitié d'un air sombre. Tout cela l'exaspérait ; si bien qu'il finit par avoir un rire sarcastique et il éteignit la télé d'un coup sec. Sans intérêt, vraiment. Beaucoup de personnes bavaient devant mais... Emishi ne comprenait pas. Il se leva, s'étira et claque la porte de sa chambre derrière lui. Demain, samedi, il travaillait encore et de 7h20 jusqu'à 20h00 cette fois-ci. Emishi faisait largement plus d'heures supplémentaires que ses collègues et comme à la base son métier n'était pas mal payé, il pouvait se payer de belles choses. Il donnait souvent de l'argent à des sociétés d'animaux ; jamais il ne tendrait la main à un humain. Il défit son lit pour le rendre plus frais lorsqu'il se glisserait dans ls couvertures. Il lisait beaucoup de livres aussi, tous beaucoup différents. Ses préférés restaient les sombres péripéties ou les thriller macabres de Stephen King. Le fantastique était dans sa bibliothèque à côté de sciences-fictions. Ensuite une vingtaine de livres sur la psychologie et une trentaine sur la médecine et sur les animaux. Emishi ne voulait pas préparer à manger ce soir, il tira donc un plat à préparer au micro-onde du congélateur. Il s'assit devant un documentaire sur les baleines tout en mangeant sa pizza au fromage.

La soirée passa ainsi, quoi de plus banal, en somme ? Il éteignit la télé à la fin du documentaire, posa son assiette dans le lave-vaisselle. Emishi se laissa ensuite tomber dans son lit après être allé dire bonne nuit à ses animaux. Il éteignit directement, sachant pourtant qu'il ne dormirait pas avant longtemps, étant insomniaque. Il voulait ruminer dans le soir, avec pour seule compagnie le « tic tac » de sa montre sur la table de chevet et le bruit de la circulation dans la rue. Les minutes défilaient devant les yeux d'Emishi qui tentait de les visualiser. Le temps... presque une obsession pour lui. Ca le fascinait. Sans sa montre, il cherchait toujours l'heure du regard. L'aboiement de son chien retentit dans tout l'appartement ; le jeune homme se redressa dans ses couvertures. Il se glissa lentement sur le sol de sa chambre, pieds nu, dans un short trop grand qui lui arrivait aux genoux. Il saisit son long poignard aiguisé de sous son oreiller et s'avança en douceur jusque dans le hall où aboyait son chien. Il surgit en allumant la lumière, prêt à frapper l'intrus : personne. Emishi fit le tour de ses pièce et ne se détendit que lorsqu'il fut certain que personne n'était entré chez lui. Il s'agenouilla près de son chien, gratta ses oreilles et embrassa son pelage si doux. Pour être sûr, il ferma la porte d'entrée à clé et s'adossa contre. Il tendit l'oreille pour tenter de percevoir le moindre petit bruit. Il finit par retourner se coucher et décida de rester sur ses gardes. Il ferma les yeux, juste assez pour voir entre ses cils les ombres qui jouaient entre elles sur le plafond. Sa main droite était toujours refermée sur son poignard. Il entendit des bruits très légers se rapprocher. C'est certain que s'il avait été endormi, il n'aurait rien entendu. Il distingua la pointe d'un revolver et une ombre.

Ah ! On voulait le tuer... Tout le corps d'Emishi se tendit. Il ne savait pas s'il éviterait une balle. Mais si son destin était de mourir... Non, pas avant qu'il ne tue les autres. Un « Adieu » fut murmuré. Emishi ne réfléchit pas plus d'avantage, il ouvrit grand les yeux et leva le poignet du gars vers le plafond pour que la balle n'atteigne pas sa tête. (Heureusement que c'est le dernier étage 8D) Il enchaîna sur un coup de poing de se qu'il espérait être la mâchoire de l'intrus -dans le noir il ne savait pas- et tâcha de serrer aussi fort qu'il le pouvait le poignet de la main qui tenait le pistolet. Dans la pagaille, il avait lâché son poignard dans ses couvertures. Il attaqua à nouveau de son poing puis de son pied jusqu'à se qu'il arrive à lui arracher son arme et lui faire une clé de bras. (Vous savez quoi... Il est trop balèèèèèze ! 8D Il a fait ça toute sa vie ! ) Ils tombèrent à genoux ensemble sur le sol et Emishi le plaqua face contre terre en se plaçant à califourchon sur son dos. (On va dire qu'il a bénéficié de la surprise. =w= ) Il se pencha en avant et souffla à l'oreille du gars :

-Tu comptais me buter pendant mon sommeil sale lâche ? Quand tu fais ce genre de choses assume-les et tue la personne en face ! Enfin... T'auras jamais l'occas' de sortir d'ici.

Emishi chercha quelque chose qui pourrait lui servir d'arme mais ses deux mains étaient occupés sur la clé de bras de l'intrus.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

avatar
Invité

Pourquoi tu ne veux pas mourir ? [PV : Emishi] Empty
MessageSujet: Re: Pourquoi tu ne veux pas mourir ? [PV : Emishi]   Pourquoi tu ne veux pas mourir ? [PV : Emishi] Icon_minitimeSam 29 Oct - 19:31

    Totalement surpris –et je peux t’affirmer que c’est rare !- Erwan se retrouva face contre terre avant même de s’en rendre compte. C’était vraiment une erreur de débutant. Comme avait-il pu se faire prendre ? Son égo venait d’en prendre un sacré coup. Il ne se débattit pas… pas tout de suite, il devait réfléchir. Sa cible était en train de lui parler. Oui, il devait avouer que c’était lâche, il le savait mais ce mec n’était pas aussi facile à tuer que ses précédentes victimes ; il ne sortait pratiquement jamais sauf pour bosser (et Erwan n’aimait pas vraiment tuer en présence de témoin). Il sourit, jamais l’occasion de sortir d’ici ? Le pauvre gars, il ne se rendait pas compte du tueur qu’il avait en face de lui. Il n’avait aucune envie de se laisser tuer sans rien dire. Il attendit qu’Emishi se penche vers lui pour lui donner un violent coup de tête. Le japonais, certainement surpris, le libéra de sa prise. Erwan se retourna et frappa Emishi dans le ventre (Moi aussi je suis superman !). En quelques secondes, Erwan avait attaché les mains de sa victime dans son dos (ouais, il avait une corde sur lui xD).

    -Premièrement, je suis vraiment navré d’avoir voulu vous tuer pendant votre sommeil. En général, je n’agis pas ainsi mais prenez le comme un compliment, ça signifie que vous êtes très difficile à atteindre.
    Deuxièmement je n’ai vraiment pas apprécié d’être insulté et frappé dans la même soirée.
    Troisièmement je n’ai nullement l’intention de mourir ici, par contre vous …


    Erwan alluma la lampe de chevet, il en avait marre du noir. Il reprit son arme et la pointa sur Emishi. Toute cette histoire lui avait pris plus de temps que prévu mais la fin restait la même. Il allait appuyer sur la détente lorsqu’il entendit des bruits de pas. Le chien entra dans la chambre. Mais quelle idée d’avoir une ménagerie pareille chez soi ! Il aurait dû mettre ce clébard hors d’état de nuire avant de s’attaquer à ce mec. Comment se faisait-il qu’il soit aussi nul alors que d’habitude il se débrouillait bien. Le chien grogna et voyant son maître dans cette position, il sauta sur Erwan. Il planta ses crocs dans sa jambe –la saleté !-. Il étouffa un cri –plus de colère que de douleur- et sans hésiter il tira une balle dans la tête du chien. Il balança la dépouille à l’autre bout de la pièce d’un coup de pied. Il frotta son costume sans perdre son sang froid, il ne devrait plus être dérangé maintenant. Son regard se porta de nouveau sur le japonais, quelque chose clochait, ça prenait beaucoup trop de temps. En regardant Emishi de plus près, il n’avait pas l’air bien, un peu choqué peut-être. La mort de son chien était à ce point horrible ? Pour un tueur, il était sacrément sensible.

    -Je suis désolé d’avoir tué votre chien, mais ne vous inquiétez pas, vous n’allez pas tarder à le rejoindre.

    Il sourit à Emishi avant de baisser les yeux sur sa jambe. Il avait envie de crier mais il se retint, il n’aimait pas être vulgaire et bannissait les blasphèmes et les jurons de son vocabulaire. Mais là, il saignait, sa blessure saignait ! Il ne pouvait plus tuer Emishi, ça serait complètement stupide de sa part sauf s’il avait envie d’avoir son ADN dans les fichiers de la police et de finir en prison. De nos jours, même en nettoyant plusieurs fois, les traces de sang ne disparaitraient pas entièrement (lui aussi il regarde NCIS). Quelle poisse, en plus il n’avait aucune certitude qu’une fois détaché, ce mec le laisse partir aussi facilement. Il n’allait pas porter plainte c’était sûr puisqu’il était un tueur. Mais il avait quand même tué son chien, failli le tuer et il voulait repartir comme si de rien n’était ? Il se sentait vraiment mauvais pour le coup, peut-être que le destin avait voulu une autre voie que la mort pour Emishi ? … N’importe quoi… Il était tueur à gage, c’était lui le destin. Il mit son flingue dans son pantalon dans son dos. Il resserra le nœud de sa cravate et regarda Emishi.

    -Je vous présente mes plus sincères excuses mais vous allez rester en vie. Votre chien vous a sauvé la vie. Par contre, je serai vous, je ferai attention à mes arrières dans les semaines à venir, mon employeur ne sera certainement pas satisfait d’apprendre que je vous ai laissé la vie sauve.

    D’ailleurs, ce n’était pas bon pour son image d’avoir raté un contrat. Mais heureusement, il ne manquait pas d’homme à tuer dans ce monde. Il ramassa son chapeau et le posa sur sa tête. Il se tourna vers Emishi, toujours un sourire arrogant sur le visage. C’était si facile d’habitude, il ne pouvait pas croire qu’il allait partir sans avoir accompli son contrat. C’était la première fois, et il espérait bien, la dernière. Il sortit un couteau de sa poche et se plaça derrière Emishi. Il n’allait pas le laisser comme ça, le pauvre. Et bizarrement, il se sentait proche de ce mec.

    -Je vais vous détacher, mais j’aimerai assez que vous gardiez vos mains le long de votre corps. Je n’ai pas vraiment envie de me faire frapper une fois de plus.

    Il coupa la corde qui reliait les mains d’Emishi. Il n’avait plus qu’une envie c’était rentrer chez lui. Il détestait faillir à sa tâche et il voulait en finir au plus vite avec tout ça. Même s’il aimait bien ce gars, il savait qu’il n’allait pas vraiment hésiter à le tuer dès qu’il serait détaché. Il devait donc faire assez rapidement. Tout ça pour une saleté de clébard, c’était cocasse, non ? Son chapeau sur la tête, son air arrogant sur le visage. Il fit demi-tour et se dirigea vers la porte.

    -Navré du dérangement.

    Il n’aurait peut-être pas dû le détacher ? Si seulement les gentlemen n’avaient pas une éthique aussi stricte…

Revenir en haut Aller en bas
Invité

avatar
Invité

Pourquoi tu ne veux pas mourir ? [PV : Emishi] Empty
MessageSujet: Re: Pourquoi tu ne veux pas mourir ? [PV : Emishi]   Pourquoi tu ne veux pas mourir ? [PV : Emishi] Icon_minitimeSam 5 Mai - 15:33

Emishi contrôlait la situation. Il en était sûr, il contrôlait tout, comme toujours, rien ne pouvait lui échapper. Qui était donc cet individu qui se croyait capable de se faufiler chez lui comme ça ? Il allait le tuer, il n'hésiterait pas. Et il n'en aurait aucun remord ! Après tout, à la base, c'était lui qui voulait le tuer, donc ce n'était que... défensif ? Un sourire étira les lèvres d'Emishi. Mais il fut un moment inattentif aux mouvements de sa victime qui asséna un grand coup dans son ventre. Le japonais se plia en deux et laissa l'autre s'échapper. Il se ressaisit presque aussitôt mais ce fut trop tard, c'était à son tour d'être plaqué au sol, les mains attachées dans le dos. Rageur de ce retournement de situation, Emishi serra les dents. Il tâcha de garder son calme et ne se tortilla pas comme un vers pour s'échapper. La politesse dans les paroles du gars l'exaspéra. Non mais il était censé le tuer, il c'était fait frappé, et il restait sympathique. Ah ! Quelle horreur comme garçon. Emishi le regarda froidement Bien que voir mes yeux soit hautement improbable dans une telle obscurité. A peine eut-il pensé cela que l'autre alluma la lampe de chevet. Emishi cligna des yeux et pu observer le visage de son agresseur. Il n'était pas désagréable à regarder d'ailleurs ! Mais la beauté ne faisait pas tout, cette crevure voulait sa peau. Il était dans une mauvaise posture et il allait sans doute mourir sur le sol de sa chambre. Quelle mort indigne, mais il ne lui donnerait pas le plaisir de fermer les yeux ou de montrer un quelconque signe de faiblesse ! Une lueur de défis passa dans son regard. Allé, il attendait quoi ? Se qu'Emishi ne digérait pas, c'était que ce connard avait tué son chien. Ca, c'était impardonnable ! Qu'est-ce son chien lui avait fait pour qu'il le tue comme une vulgaire chose à mettre à la poubelle ? Tout était trop long au goût d'Emishi... Sa patience avait des limites. Toutefois il fut attiré par la même chose que son agresseur: la jambe de ce dernier qui saignait. Un large sourire étira les lèvres du japonais. Mince alors ! Quel dommage, il allait y avoir de l'ADN de partout par ici... ♪ L'autre rangea son flingue et se redressa, parlant encore avec politesse. Encore. Rolling Eyes Emishi ne dit rien et attendit qu'il le détache. Il ne comprenait pas trop la logique de ce type. On aurait dit un parfait gentleman. Mais ses agissements n'étaient pas logiques le moins du monde ! Il agita doucement ses poignets, toujours sans prononcer le moindre mot. Il avait remit son chapeau sur sa tête et s'apprêtait à quitter les lieux en s'excusant. Non mais... Vraiment. Un sourire étira les lèvres d'Emishi. Le tuer serait stupide. Il ne voulait pas se faire accuser de meurtre pour de telles bêtises. Il n'allait pas tuer ce gars, pas aujourd'hui... Une autre fois, sans aucun doute !

Il se redressa lentement et reprit sa dague. Il hésita à la lancer sur l'autre en visant son chapeau. Mais il la posa plutôt sur sa table de nuit. Non... Il voulait jouer le jeu lui aussi, le jeu du parfait petit gentleman. Il sourit et arrêta son agresseur en l'interpellant. Il n'aimait guère parler aux autres, il aurait pu le laisser partir, mais bizarrement il se sentait obligé de le retenir, comme s'ils étaient en quelque sorte connectés... Peeeuh ! N'importe quoi. ==''

-Excusez-moi ! Avant de partir, serait-il possible de connaître au moins votre nom ? C'est la moindre des choses pour quelqu'un qui a tenté de me tuer.. Si vous avez peur que je vous retrouve, vous n'avez qu'à me donner votre prénom, je m'en contenterait.

Emishi ne voulait pas continuer à l'appeler ''L'autre''. C'était agaçant et puis il voulait mettre un nom sur ce visage étranger et aux traits charmants. Il sourit avec une sorte de sympathie. Il n'avait pas l'habitude de faire apparaître des sentiments sur son visage. Enfin de toute façon il était hypocrite, ce n'est pas comme si c'était de véritables émotions... Il s'avança de quelques pas, les mains derrière le dos, paisible. L'autre devait en avoir marre d'être ici. C'était de sa faute, il c'était invité tout seul. Les invités devaient être bien reçus en règle général, non ? Il sourit et tendit le bras vers la cuisine pour lui permettre d'y aller.

-Je vous serre un verre ? Je n'ai pas d'arme trop dangereuses dans la cuisine, je vous rassure... Rien qui pourrait vous causer du tord ! Si vous êtes un vrai gentleman, pouvez-vous refuser une invitation dans la maison où vous vous êtes vous même incrusté ? =D

Trop de politesse tue la politesse. Ca ne ferait pas de mal à Emishi, pour une fois. Il s'avança lui même dans la cuisine. Peut importait si l'autre le suivait ou pas ou s'il partait. Il voulait se servir un verre. Un verre parce que son chien chéri était mort... L'un de ses chat vint se frotter contre sa jambe. Emishi se pencha pour le caresser avec douceur et le prit dans ses bras pour le tenir contre sa poitrine. D'une main il se servit un verre de gin. Normalement ce n'était pas recommandé pour son cœur de boire, mais là, c'était pour la mort d'un être cher. (Nan, nan il en rajoute pas. ==') Il n'aurait même pas levé un verre d'eau pour la mort d'un être humain, mais pour la mort de son chien, il prendrait un deuxième verre de gin tout à l'heure. Il tourna la tête en direction de l'autre qui c'était finalement engagé dans la cuisine. Il sourit en coin et, avec une pointe de colère sourde, lui dit :

-Vous me devez quelque chose pour la mort de mon chien. Sachez que la vie d'un animal vaut cent fois plus que celle d'un humain. Eux, au moins, ne font rien d'abominable.

Il but à petites gorgées son verre de gin et attendit une quelconque réaction de l'autre dont il ne connaissait toujours pas le prénom.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

avatar
Invité

Pourquoi tu ne veux pas mourir ? [PV : Emishi] Empty
MessageSujet: Re: Pourquoi tu ne veux pas mourir ? [PV : Emishi]   Pourquoi tu ne veux pas mourir ? [PV : Emishi] Icon_minitimeMer 4 Juil - 14:34

J'aurais voulu pouvoir parler de toi. De ta vie, de ta mort. De ta vie surtout.


Erwan se retourna. C’était étrange de vouloir discuter avec son agresseur mais compréhensible. Un homme comme cet Emishi n’avait certainement pas peur des tueurs comme Erwan. Non, lui, il était tueur à gage, tout ce qu’il faisait était cohérent et calculé, il était simple de le contrer. De plus, il devait sans doute le prendre pour un amateur. Se faire avoir aussi bêtement ! Lui-même s’en voulait… Rater un contrat était mauvais pour son image. Bon, ce n’était pas comme s’il ne pouvait pas prendre sa retraite aujourd’hui et partir vivre dans une maison en Oregon, mais il aimait bien sa vie. Il voulait continuer à tuer pour du fric, c’était sa seule motivation. Sans cela, il s’ennuierait. Il regarda sa proie, pauvre petit lapin, sans un sourire, sans une once de gentillesse. Il voulait savoir son nom ? Facile. Lequel ? Il en avait tellement. Et puisqu’il était un gentleman, lui répondre était un devoir. Il n’aimait pas discuter mais il ferait semblant. Comme d’habitude. De plus, il avait raison, c’était la moindre des choses, il avait tenté de le tuer. Il aurait d’ailleurs préféré le tuer. Quel idiot ! Non mais quel idiot ! Un sourire poli s’afficha sur son visage. Rien en lui ne montrait une quelconque sympathie, il dégageait même une certaine froideur. C’était l’effet recherché.

Emishi lui proposa à boire. Il était vraiment étrange. Il voulait boire avec l’homme qui avait tenté de le tuer ? Avait-il l’intention de l’empoisonner ? De le tuer lui aussi ? Ce n’était pas vraiment une grande perte, mourir ne lui faisait pas peur, souffrir non plus. Erwan oublia ses pensées, son job l’avait rendu un peu parano. Mais il savait d’expérience qu’il ne pouvait faire confiance à personne. L’homme trichait, mentait, n’était pas sincère, c’était dans sa nature. Celui-là n’échappait sans doute pas à la règle. Lui non plus d’ailleurs. Mais peu de gens lui faisaient confiance, très peu, pas du tout en réalité. Il sourit intérieurement aux paroles de sa victime. Il précisait qu’il n’avait aucune arme dans la cuisine. Là aussi, Erwan savait d’expérience que c’était faux. La cuisine était au contraire un endroit très intéressant. Il se souvenait d’un homme avec qui, il avait pu utiliser le broyeur à ordure dans le lavabo. Bon c’était à ses débuts, il avait mis du sang partout. Il avait trouvé ça écœurant. En plus les cris de la victime avait faillis le trahir. Il ne l’avait plus jamais refait. Mais là n’était pas la question, il était trop entrainé pour craindre les coups d’un petit tueur des rues. Et il avait raison, il n’allait pas refuser une invitation de cet homme. Ce serait trop mal élevé.

Erwan le suivit dans la cuisine, observant tout, au cas où… Il caressa un chat. Erwan n’aimait pas vraiment les animaux. Il n’aimait pas les tuer et n’aimait pas non plus vivre avec. Il trouvait inadmissible d’enfermer un animal chez lui. Lui détestait perdre sa liberté, il pensait que pour n’importe quelles bestioles, c’était pareil. Pourtant, il avait un chien. Enfin, il n’était pas réellement à lui, c’était un husky, il venait souvent dans sa maison à New York. Il n’était à personne. Erwan avait lu quelque part que ces chiens fuguaient beaucoup. Erwan l’avait baptisé Wolfgang, il avait eu l’air d’apprécier. Parfois, il ne revenait pas pendant des semaines et un jour, il sautait sur le lit d’Erwan et lui léchait le visage. C’était un chien libre, comme l’était Erwan. Il ne l’enfermait pas dans sa maison. Wolfgang faisait ce qu’il voulait, si un jour il décidait de ne plus revenir, ce n’était pas grave. Ils s’aimaient tous les deux parce qu’ils étaient pareils. Bref, il n’accorda pas un sourire à ce chat et à son maître. Il avait raison néanmoins. Erwan lui devait quelque chose. Tuer pour le plaisir ne faisait pas partie de son âme. Mais il avait tué un être vivant, sans raison. Oui, il devait quelque chose à Emishi. Il avait une dette et il la réglerait. Il était un gentleman, il payait ses dettes. Par contre, il n’était pas d’accord. Les animaux faisaient tous les jours des choses abominables. Le lion tuait ses petits, pour lui c’était naturel et normal, pour nous, cela parait abominable. Ils avaient des règles différentes des nôtres. Il pencha la tête sur le côté.

-Je m’appelle Joshua Johnson.

Il ne cilla pas, comme s’il disait la vérité. Mentir était devenu une habitude, il le faisait comme il respirait. Après tout, Emishi n’avait pas précisé de lui donner son véritable prénom. D’ailleurs, ce nom lui était venu naturellement. C’était celui de son ami d’enfance à l’orphelinat. Il réfléchit, il l’aimait bien finalement. Il avait une vision très intéressante des humains. C’était presque la vision qu’il en avait lui. Sauf qu’Erwan n’accordait pas autant d’importance aux animaux. Il n’accordait de l’importance à personne à part lui. Il sourit, poliment, il avait au moins cette qualité, il était courtois. Il se demandait ce que cet homme voulait en échange de la mort de son chien. Sa vie peut-être ? Puisqu’il aimait si peu les humains. Il voudrait sans aucun doute une vie en échange. Mourir pour un animal, c’était si stupide. Il avait vraiment fait beaucoup d’erreur sur ce contrat. Cela ne lui arrivait jamais. Se faisait-il trop vieux ? Non, il n’était pas si vieux que cela, fallait pas exagérer. Il le regarda boire son verre. De l’alcool ? C’était pour son chien ou était-il un habitué des alcools forts ? Erwan préférait ne pas croire qu’un homme pouvait autant tenir à son chien. Il risquait de lui demander une dette plus importante que sa vie sinon, et ça, il n’en avait pas forcément envie.

-Pour ma part, je me contenterai d’un verre d’eau. Je ne bois pas d’alcool. Il lui sourit, presque gentiment. Vous avez raison. J’ai une dette envers vous.

Erwan détestait avoir des dettes. Puisqu’il accepterait quoiqu’il lui demande, cela le mettait en position de faiblesse. Il ne laissa rien voir de ses sentiments. Il pouvait toujours tenter de s’en faire un « ami », autant ne pas faire n’importe quoi pour n’importe qui. Il aurait peut-être dû lui donner son vrai nom ? Tant pis, il rectifierait cela plus tard s’il le fallait. Il avait de bonnes raisons pour ne pas donner sa véritable identité. Enfin… Sa deuxième véritable identité. Il avait changé de nom tellement de fois qu’il commençait à oublier celui que sa mère lui avait donné à sa naissance. Drôle de vie, triste pour quelqu’un de normal. Drôle pour Erwan. Il regarda Emishi. Il savait déjà pas mal de chose à son sujet, tandis que lui ne connaissait rien sur le tueur à gage. Il aurait pu s’inventer une vie en quelques secondes, ce qu’il fit malgré lui. Une habitude là aussi. Mais il ne voyait pas trop l’intérêt de mentir encore une fois, Le véto n’avait pas son vrai prénom de toute façon. Aucune chance qu’il le retrouve. Personne ne pouvait jamais le trouver. C’était son talent ; tuer puis disparaître. Il avait ça dans le sang et, si jamais ce mec devenait trop collant, il disparaîtrait… Après avoir payé sa dette. Impossible de faire autrement.

-Je ne suis pas d’accord avec vous. Certains animaux font des choses abominables, parfois les dauphins jouent avec leurs nouveaux nés comme ils jouent avec un ballon, jusqu’à les tuer. Je sais que des singes qui, pareils aux hommes, maltraitent leurs petits simplement par plaisir malsain. Les animaux ne valent pas mieux que les hommes. Ils peuvent agir avec autant de sadisme que les humains, sauf que nous pensons que c’est normal, ils régulent leur population en tuant les plus faibles ou affirment leur domination en dévorant leurs petits. Un homme qui tue son fils est un homme coupable d’infanticide, un homme immoral et mauvais, Mais ne croyez-vous pas qu’un lion qui tue ses petits ne doit pas être aussi, un lion mauvais ? Je pense que vous dites cela pour vous donner bonne conscience, pour que vos meurtres soient justifiables, pour vous prouver que vous pouvez avoir des sentiments et aimer quelque chose, mais au fond, vous êtes comme moi. Dénué de sentiment. Vos meurtres ne sont pas justifiables, vous tuez, vous prenez du plaisir à le faire, sans aucun doute, et vous vous repentez en faisant semblant d’aimer des chats et des chiens parce que vous êtes persuadé être quelqu’un de bien, vous pensez que ce sont les humains qui sont mauvais, pas vous. Vous n’êtes qu’un hypocrite. Vous ne valez pas mieux que tous les hommes que vous haïssez.

Erwan lui fit un véritable sourire cette fois, satisfait de ce qu’il avait dit. Prenant plaisir à jouer le psychologue, il avait trouvé quelqu’un vraiment digne d’intérêt cette fois. Ce n’était pas l’un de ces mecs prêt à supplier qu’on lui épargne la vie alors qu’il se fait passer pour un gros dur et tabasse sa femme fragile depuis toujours. Non, il était différent, différent et intéressant. C’était une qualité rare chez les gens, et même si Erwan avait dit tout cela dans le simple but de l’énerver, il espérait bien vivre encore un peu pour apprendre à le connaître. En fait cet homme lui plaisait, au-delà du caractère de psychopathe hypocrite, son physique lui plaisait. Il n’aimait pas vraiment les japonais mais lui, il avait quelque chose en plus, il lui ressemblait, à l’intérieur, il était froid et sans pitié. Il regarda la cuisine, remarqua qu’il y avait plusieurs chats. Décidemment, c’était une maladie d’avoir autant de bestiole. Il soupira doucement et reporta son regard sur Emishi. Il ne restait plus qu’à lui demander pour sa dette. En espérant ne pas devoir la payer de sa vie. Ça serait fâcheux. Au moins, il était certain que personne ne le pleurerait. Ça serait tellement pathétique. Il était toujours planté devant lui, son chapeau sur la tête. Il ne risquait plus de rater des contrats après ça, ça lui apprendrait.

-Que voulez-vous en échange de la vie de votre chien ? Je suis homme à payer ses dettes. Si c’est en mon pouvoir, je vous offrirai ce que vous souhaitez… Argent, chien. Mais un tueur si peu enclin à ressentir des sentiments humains tel que vous préférera peut-être ma vie ? Bien que cela me paraisse beaucoup pour un simp… Un chien, elle est à vous, si vous le désirez. Ces mots lui firent finalement mal au cœur. Mourir aussi bêtement ne serait tellement pas digne de lui…
Revenir en haut Aller en bas
Invité

avatar
Invité

Pourquoi tu ne veux pas mourir ? [PV : Emishi] Empty
MessageSujet: Re: Pourquoi tu ne veux pas mourir ? [PV : Emishi]   Pourquoi tu ne veux pas mourir ? [PV : Emishi] Icon_minitimeMer 11 Juil - 0:44

On a beau dire, la réalité n'est pas tellement plus étrange que la fiction.
La plupart du temps, on sait précisément comment les choses vont tourner.

La cuisine était plongée dans le pénombre. Emishi porta la main jusqu'à l’interrupteur afin d'éclairer les lieux. Elle n'était ni trop grande ni trop petite cette pièce où il n'allait presque jamais. Simplement pour manger, boire, ranger quelques courses et nourrir ses chats. Ces pauvres créatures, il les avait récupéré de son travail. Il les adorait, elles avaient été déposées là, un jour, par une personne anonyme. Elles étaient toutes petites alors. Emishi se détacha de sa contemplation et s'avança jusqu'au réfrigérateur. Il jeta un coup d'oeil à l'autre qui penchait la tête sur le côté avant de donner son prénom et son nom. Joshua ? C'est cela même. Il lui fit un sourire remplit d'hypocrisie. Lui même s'appelait Edward enfin, voyons. Quoi que cela ne sonnait pas vraiment japonais. Il reporta son attention sur ce qu'il avait dans son frigo pour en tirer une carafe d'eau. Monsieur ne buvait pas. Quoique lui non plus normalement, il ne devait pas. Il s'en foutait, il avait bien le droit de temps en temps, non ? Il faisait se qu'il voulait de sa putain de vie. Emishi porta un mouchoir à ses lèvres et les essuya. Il ne tenait pas beaucoup l'alcool, n'en buvant que très rarement, mais ça allait. Il n'était pas encore raide, il se sentait juste emporter un peu ailleurs. Cette sensation lui était étrange. Il avait l'impression de somnoler et de vivre les choses... Comme s'il n'était pas vraiment là. Mais il avait encore tout ses sens et était assez lucide pour tenir une conversation sans rien laisser paraître et très intelligemment. Il fut bien heureux d'entendre ''Joshua'' lui dire qu'il avait effectivement une dette envers lui. Au moins ça. Mais était-il sincère ? Emishi ne pouvait pas faire confiance aux paroles de cet homme. Lui-même ne lui faisait pas confiance. S'ils avaient une quelconque discussion, elle risquait d'être pleine de mensonges et de fourberie. Car de toute façon, le japonais ne ressentait aucun sentiment envers la race humaine. Et l'autre non plus ne semblait pas avoir ce genre de sentiments encombrant, n'est-ce pas ? Sinon il n'irait pas chez les gens pour les tuer de sang froid avec tant de manières. Ils avaient tout deux l'air s'en ficher de mourir. Enfin... Emishi n'osait pas trop s'avancer sur ce terrain là. Lui, il n'avait nullement peur d'en finir. Si on le tuait ou s'il venait à mourir, ce serait comme ça, ce serait la fin. Il ne cherchait pas plus loin. Quand à ce que pensait l'autre, il n'en avait pas la moindre idée. Mais ça n'avait pas l'air de tant l'effrayé que ça, en tout cas.

Emishi restait debout au milieu de sa cuisine, n'offrant même pas une chaise à son... « hôte », si l'on peut s'exprimer ainsi. Il s'en foutait de son confort, ce n'était pas un invité de marque puisque, de toute façon, il c'était incrusté tout seul dans sa maison. Emishi aurait aussi bien pu l'empoisonner, ça aurait été vite vu et il n'aurait pas eu de problème avec lui. Car qu'est-ce qu'y empêcherait ce gars de revenir plus tard pour faire vraiment son travail ? S'il revenait, il serait mille fois plus prudent. Emishi aurait tout intérêt à l'être aussi maintenant. Il songeait à mettre des alarme dès que quelqu'un entrerait dans son appartement. Ce n'était pas une mauvaise idée... Et puis, ce n'est pas comme s'il n'avait pas les moyens de se payer le matériel, hein... Il sourit en son fort intérieur et se servit à lui aussi un verre d'eau qui but lentement, dégustant la fraîcheur que cela lui apportait. Il en avait bien besoin après avoir bataillé contre « Joshua » dans sa chambre à couché. (Dis comme ça, on pourrait penser autre chose -sort-) Et c'est là que l'autre commença à parler tout seul... Enfin pas vraiment tout seul puisqu'Emishi était là mais... Il ne désirait pas trop l'écouter. Pourtant le monologue qu'il fit attira l'attention du japonais. Il ne put s'empêcher de ricaner doucement face aux premières paroles de « Joshua ». « Ils régulent leur population en tuant les plus faibles ou affirment leur domination en dévorant leurs petits. » Mais c'était justement cela que pensait Emishi. Pourquoi les humains ne faisaient-ils pas pareil ? Les animaux étaient bien plus intelligent. Les Hommes se plaignaient sans cesse de manquer d'argent, mais là était le problème: des retraites pour ces vieux imbéciles, des tas de médicaments pour de vieux légumes qui ne se réveilleraient jamais ou qui préféreraient mourir.. Ce serait tellement plus simple de les laisser mourir. A quoi bon vivre jusqu'à cent dix ans alors que, de toute façon, nous sommes sûr de mourir un jour ? Pourquoi vouloir retarder le moment fatidique ? Les humains étaient d'un pathétique... Ce serait peut-être cruel, mais la vie elle même est cruelle. Emishi sourit avec dédain face aux paroles de Joshua. Il se prenait pour un psychologue ? Il était fier ? Il se permettait de lui faire la morale alors qu'il ne valait pas mieux que lui. Emishi aimait sincèrement les animaux, il ne cherchait pas à avoir bonne conscience, il se fichait totalement des humains et approuvait sans difficulté être dénué de sentiments, il n'avait aucune justification. Il faisait se qu'il avait à faire et c'était tout. Alors pourquoi lui prenait-il la tête ? Il n'avait même pas la prétention de le connaître ! Emishi commençait à être agacé. Il n'était certes pas d'une grande patience, mais il savait garder un semblant de calme. Alors il haussa tout simplement les épaules. Son regard n'avait pourtant pas changé: plein de dédain. Qui lui disait qu'il se croyait mieux que les humains ? Quel crétin !

Bien que ce monologue l'eut énervé, Emishi tenait fortement à contredire la plupart des paroles qu'il venait de lui jeter à la figure. Il y prendrait un malin plaisir à retourner la situation. Qui des deux serait le plus fin psychologue de la soirée, dites moi ? Emishi n'était pas très doué dans le domaine de l'esprit, lui, il était plutôt tourné vers l'anatomie, surtout le cœur. Cela le fascinait. Après tout, lui même avait un cœur fragile, chose peut-être normale alors. Avant qu'il ne puisse lui répondre du tact au tact, Joshua lui demanda quelle dette il souhaitait. Au moins, le japonais perçut un brin d'honnêteté chez cet homme. Peut-être était-il fin menteur, mais en tout cas, il semblait franc et tenait sa parole. Cela, Emishi se rendit compte qu'il l'appréciait beaucoup. Tant de gens était hypocrite que ça en devenait écœurant. Lui même l'était, parce que ça l'arrangeait. Mais il décida qu'il ne le serait pas ce soir, face à cet homme. Mentir d'accord, mais que sur certains points. Emishi fut tout de même prit de court suite à la proposition de Joshua de prendre sa vie en échange. Alors oui, c'était confirmé. Il n'y tenait pas tant que ça à sa vie. Emishi passa une main dans ses cheveux bruns, masquant son étonnant aussi vite qu'il n'était apparut. Bien sûr, il y avait pensé, mais... Il ne savait pas exactement se qu'il voulait. Enfin... Peut-être. Mais pas sa vie, en tout cas. Il n'en valait pas la peine... Enfin, Emishi devait encore y réfléchir. Premièrement, il devait contrer son monologue, ils verraient ensuite.

« Hé bien... Que de finesse dans vos paroles. Je ne pensais pas que les psychologues étaient aussi des tueurs. Mais laissez moi vous dire que vous avez faux sur toute la ligne en se qui me concerne. Je ne cherche nullement à justifier mes meurtres. Je tue pour le plaisir, oui, c'est vrai. Oui c'est vrai, je n'ai aucun sentiment et je ne m'en cache pas. Je ne ressens rien pour les humains, mais qui vous dit que je hais aussi les animaux ? Me donner bonne conscience... Je n'en ai cure. Je déteste les humains, mais cela ne veut pas dire que je me crois supérieur, ni même moins sale qu'eux. Après tout, je suis un homme moi-même, je suis forcément détestable, n'est-ce pas ? Je tue et c'est tout, pourquoi me rabâcher les oreilles avec ça ? Mais parlons de vous. Vous me faites la morale. . . Joshua. Mais puis-je vous rappeler que vous êtes dans mon appartement, appartement dans lequel vous vous êtes invité tout seul après avoir tué mon chien et pourquoi ? Pour le simple plaisir de tuer, peut-être ? Je n'en sais rien, mais vous l'avez fait. De plus, j'ai noté que vous étiez lâche de tuer quelqu'un dans son sommeil. Quitte à commettre un meurtre, autant le faire en regardant la personne droit dans les yeux, non ? »

Au tour d'Emishi de faire un sourire, moins dédaigneux que les fois précédente, plus franc et poli cette fois-ci, réellement. Il venait de beaucoup parler, il ne le faisait pourtant jamais. Les conversations étaient plutôt intéressantes et animées en la compagnie de cet homme qui avait tenté de l'assassiner. Emishi n'était pas peu fier d'être avec lui maintenant au final. Ca lui permettait de tuer le temps. De toute façon, il ne se serait pas endormi avant plusieurs heures, il n'avait besoin que de très peu de sommeil. Le jeune homme finit de boire son verre d'eau et le reposa sur la table. Il remarqua que Joshua avait toujours son chapeau sur la tête. Pas très poli à l'intérieur de garder ceci. Mais il faisait ce qu'il voulait, il n'était pas chez quelqu'un de marque, simplement dans l'antre d'un tueur en série. Pas de panique, Emishi ne comptait pas le tuer lui. Il avait décidé que non finalement. Ca faisait longtemps qu'il n'avait pas aussi bien discuté avec quelqu'un. Il n'était pas si con que ça et puis il semblait connaître beaucoup de choses sur les animaux. Des choses vraies, Emishi ne le niait pas. Il savait bien que les animaux n'étaient pas purs, mais ils étaient plus intelligents que les humains, en tout cas.

« Quand à votre dette, j'ai pensé à votre vie. Mais ça n'en vaut pas la peine. La seule chose que je veux c'est que, quand vous franchirez le seuil de cette porte, vous ne reveniez jamais m'approcher de près ou de loin. Je suis quelqu'un sur ses gardes, alors, bien que vous soyez un homme extrêmement discret, ne doutait pas que je saurais. Vous ne m'avez pas donné votre vrai prénom, sinon vous seriez complètement débile, et vous ne l'êtes pas, alors je ne pourrez vous retrouver. Ne me retrouvez donc pas en retour, ainsi, nous serrons quitte. »

Emishi ne chercherait jamais à retrouver cet homme. Il avait dit qu'il serait franc ce soir, et là, il l'était. Il n'avait aucun moyen de s'assurer que l'autre tiendrait parole, certes, même s'il paraissait tenir ses promesses et respecter une dette. Cette demande paraissait raisonnable aux yeux d'Emishi. A l'autre de voir... Il sourit doucement et rangea sa bouteille de gin. Il ne souhaitait plus boire, même en l'honneur de son chien. Il allait devoir faire passer sa mort pour un accident ou quelque chose du genre, afin qu'on ne lui porte pas de regards louches. Il était vu comme quelqu'un de discret, ce qui, déjà, faisait douter les mauvaises langues. Pas la peine d'être plus suspect que ça. Le jeune homme se doutait des paroles de certain si on venait l'arrêter un jour. Il entendait déjà la voix de sa voisine au cœur d'artichaut et au papa riche qui lui donnait tout se dont elle avait besoin pour vivre: « Il ne paraissait pas méchant, je lui disais bonjour tout les matins quand il allait au travail...» Emishi sourit en son fort intérieur. Tout les commentaires qu'il s'imaginait le faisait rire. Les humains étaient assez crétins pour faire confiance à leurs voisins. Personne ne se doutait que « très cher voisin, le japonais » était en fait un tueur en série. Qui donc penserait que, juste à côté, à deux pas, habitait ce qu'on décrirait comme un « monstre ». Que savaient-ils des montres ?

« Je me demande vraiment si vous tiendrez parole. J'ai hâte de savoir ça. Vous savez, je ne reçois pas grand monde ici. Je n'ai rien à vous offrir à manger. De toute façon, je ne l'aurais sans doute pas fait, la charité n'est pas mon truc, vous comprenez ? Bien que je me fiche totalement de vous connaître car cela ne m'intéresse pas de faire ami-ami avec un homme ayant attenté à ma vie, j'aimerai vous poser une question: pourquoi avoir tenté de me supprimer et finalement ne pas l'avoir fait ? »

Ca, ça l’intéressait beaucoup ! Il se dirigea vers les étagères où, rangés dans un socle, reposaient les énormes couteaux que le jeune homme gardait pour certaines occasions. Non pas pour couper la dinde à Noël, ni pour découper des parts de tartes... Plutôt pour d'autres choses, voyez-vous ? Il posa ses yeux dessus et fut tenté d'en saisir un, rien que pour voir la réaction de l'autre. Un sourire étira ses lèvres. Hé bien quoi ? Pourquoi ne pas s'amuser, hein ? Il leva la main et s'empara de l'un des ustensile, le soupesant doucement, le dos tourné à Joshua. Il l'observait du coin de l'oeil, au cas où, un sourire amusé aux lèvres.

« Enfin si, j'ai de la tarte si vous voulez. C'est ma très chère voisine qui me l'a donné ce matin, parce que je suis un voisin qui lui semble si mince qu'elle a peur que je meurt de faim, comprenez-vous ? »

Il s'approcha du frigo, le couteau en main et l'ouvrit pour en sortir le plat dans lequel reposait une tarte qui semblait plus que délicieuse. Il la déposa sur la table et la coupa en plusieurs tranches. Il fallait bien qu'il se trouve une excuse pour avoir sorti larme. Il se sentit soudainement bien pathétique de l'avoir fait, mais cette émotion disparut aussitôt qu'elle était venue. Après tout, il s'en fichait. Il voulait juste voir la réaction de Joshua. Cela l'intéressait. Pour la première fois, ce que ressentait quelqu'un l'intéressait. Oui, il fallait bien un début à tout. Lorsqu'il eut terminé son ouvrage rapide, il déposa le gros couteau sur la table et releva les yeux sur Joshua. Il sembla le voir vraiment pour la première fois de la soirée. Il remarqua ses traits fins et son air si mystérieux sous son chapeau qui ornait sa tête. Il était tout à fait désirable. Oui, oui... Tout à fait désirable. Wait ! What ?? Emishi eut une moue dégoûtée en son fort intérieur et se contenta de plonger ses yeux dans ceux de Joshua.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



Pourquoi tu ne veux pas mourir ? [PV : Emishi] Empty
MessageSujet: Re: Pourquoi tu ne veux pas mourir ? [PV : Emishi]   Pourquoi tu ne veux pas mourir ? [PV : Emishi] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Pourquoi tu ne veux pas mourir ? [PV : Emishi]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» Emishi, le japonais solitaire !
» [Flashback] Puisque ta famille n'est pas à la hauteur, je veux bien être là pour toi [PV Adam <3]
» Des relations ? Pourquoi pas... Isi. <3
» Pourquoi me détestes-tu autant ? [PV : Ian Anderson]
» Je veux juste voir le monde brûler. <3
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Mysteries of Paris :: Rps-