The Mysteries of Paris
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 Dans parfait, il y a un f, comme dans... [Pv: Williams]

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MessageSujet: Dans parfait, il y a un f, comme dans... [Pv: Williams]   Dans parfait, il y a un f, comme dans... [Pv: Williams] Icon_minitimeSam 14 Avr - 17:45


Maudit soit à jamais le rêveur inutile


Seul le bruit du moteur de la moto de Lawrence le berçait. Ses yeux fixaient la route sans vraiment la voir alors qu'il roulait jusqu'à l'appartement de Williams... Enfin leur appartement, désormais. Cette conduite était plutôt irresponsable mais il connaissait ce chemin par cœur. Il ne réfléchissait pas spécialement, il fixait le vide. La journée c'était extrêmement bien passée. Toutes les journées se passaient bien depuis... depuis plus ou moins un an, à présent. Un sourire en coin apparut sur ses lèvres à cette pensée. Il sortit de sa torpeur et se concentra sur la route. Il accéléra en ligne droite avant de tourner sur la gauche et de se garer sur un parking, devant le parc de la ville. Il descendit de sa moto, mit la béquille, enleva son casque qu'il rangea dans le petit coffre à l'arrière attacha son antivol et s'avança sur le chemin calme, les mains dans les poches de son jean. Law finissait son boulot à dix-sept heures le vendredi, lorsqu'il ne faisait pas d'heures supplémentaires, et il aimait bien venir ici le soir, pour profiter du bon air et être seul après la dernière journée de travail de la semaine. Il travaillait parfois le samedi également, son patron pouvait l'appeler quand il le désirait, il savait que Lawrence était quelqu'un de fiable dans son travail, toujours disponible et rapidement sur place. Quelqu'un d'efficace, somme toute. C'était la première fois depuis longtemps.... -depuis toujours?- qu'il se sentait libre et tout à fait normal. Sa vie était parfaite aux côtés de Williams. Ils formaient se qu'on appelle un couple heureux, sans soucis majeurs malgré les lourdes révélations faites. Lawrence n'aimait pas l'humour déplacé ou l'humour noir mais il pensait de temps en temps, comme pour se dire que même dans les pires situations, il y a toujours un point positif, qu'au moins il n'aurait pas à rencontrer les parents de Williams et Will n'aurait pas à rencontrer les siens. (… -pan- )

Le jeune homme continua son chemin dans le parc, le cœur léger, embaumé par la douce odeur de pollen que le vent léger emportait avec lui. L'été approchait, petit à petit, et les beaux jours commençaient à revenir, déblayant le ciel de ces sombres nuages, le rendant assez bleu pour que les rayons du soleil réchauffe Lawrence tout entier. Il sortit les mains dans ses poches et se laisser lentement tomber sur un banc libre. Il se dit que, lorsqu'ils auraient du temps libre, il proposerait à Williams de venir passer un peu de temps ici, tout les deux, en amoureux. Le fait d'être en couple avec Will faisait bondir le cœur de Law' dans sa poitrine à chaque fois qu'il y pensait. Stupide, peut-être, c'est vrai... Mais au moins, il était heureux de partager tant de choses avec celui qu'il considérait comme l'homme de sa vie. Il se voyait de longues années avec Williams, il n'essayait même pas de s'imaginer vivre sans lui, c'était impossible, il l'aimait trop. C'était d'ailleurs nouveaux pour Lawrence. Il n'avait jamais aimé quelqu'un avec tant de force, au point d'avoir des papillons au fond de son ventre et le cœur aussi léger qu'une plume. Il n'avait jamais rien prévu avec quelqu'un d'autre, rien dans l'avenir et à long terme, en tout cas. Il ne c'était jamais senti en sécurité nul part. Il avait un peu peur d'aimer cet homme autant, il avait peur d'être gênant à la longue. Toutefois il n'aimait pas embêter les gens en se posant trop de questions. Il n'y pensait qu'en étant seul. Avait-il seulement conscience de ces craintes ? Elles étaient enfouies trop profondément en lui pour qu'il s'en rende vraiment compte. Lawrence ferma un instant les yeux, sourire aux lèvres. La fin de cette journée s'annonçait paisible. Il allait passer faire des courses pour la semaine suivante. Il avait prévu de faire la cuisine le lendemain comme il ne travaillait pas. Il ne connaissait jamais les horaires de Williams puisque son job était... comment dire... spécial, n'est-ce pas ? Son regard fut attiré par un couple se promenant main dans la main. Il se demandait se qu'il serait devenu s'il n'avait jamais rencontré Will ? Aurait-il continué sa minable vie, plongé dans les remords et la honte ? En repensant à quelques uns de ses crimes, il se sentit submergé par une vague de culpabilité. Toutes ces femmes ne lui avaient jamais rien demandées et pourtant il n'avait pas hésité. Il savait qu'il en serait encore capable... Ou pas ? Il suivit vaguement des yeux les gestes de cette femme qui tenait amoureusement son homme par la main. Lawrence se mordit violemment la lèvre inférieur. Il se serait peut-être giflé s'il n'avait pas été au milieu d'un parc.

Quelques jeunes adolescents sortaient de cours, sac sur le dos ou en bandoulière, et ils venaient manger quelques gâteaux sur la pelouse ou se détendre un peu. Il sourit. Il n'avait jamais traîné dans des parcs lorsqu'il était encore jeune étudiant. Ses études, de toutes façons, s'arrêtaient après deux ans de lycée puisqu'il avait été interné. Il avait fait effacé son casier judiciaire. On ne l'aurait certainement pas pris à l''embauche aussi facilement dans le cas contraire. Lawrence décida qu'il partirait d'ici cinq minutes. Il n'allait pas trop s'attarder non plus s'il voulait avoir le temps de faire les courses et prendre soins de Williams. ♥ Un petit sourire flotta sur ses lèvres. Il se leva lentement, prenant tout de même son temps, lorsqu'une petite fille s'accrocha à son jean pour se cacher derrière ses jambes. Surpris, Law' baissa la tête vers cette mignonnette aux cheveux bruns attachés en deux couettes. Elle avait l'air chipie et posa un doigt sur ses lèvres en le regardant:

-Chut, monsieur ! Mon frère veut me manger, je me cache. Tu ne dis pas, hein. Chut, chut !

Lawrence resta donc dans cette position, voyant un petit garçon arriver en courant. Il devait avoir huit ans et n'était pas dupe quand aux farces de sa petite sœur qui, elle, devait en avoir trois ou quatre. Il était plutôt trop timide pour approcher Law'. C'est le père qui arriva à sa suite, un peu essoufflé. Il était plutôt bel homme, dans la trentaine, lunettes noirs et chemise blanche. Il sourit à Lawrence:

-Excusez-moi, monsieur. Mes enfants ne vous ont pas dérangés? Viens, Cathy, tu gênes ce monsieur dans ses occupations.

Lawrence sourit avec une grande sympathie.

-Ne vous inquiétez pas !! Elle est très mignonne, et votre fils aussi. Ils ne m'ont pas embêtés, je ne faisais rien en particulier.

Un autre homme arriva à leur hauteur, sourire aux lèvres. Il semblait tout aussi décontracté le le père des enfants mais ne portait, quand à lui, aucune lunettes. Il passa son bras autour de la taille de l'autre et sourit à Lawrence et aux enfants. Cathy sautilla dans les bras de son père... Enfin Lawrence ne savait plus trop... et dit d'une voix guillerette:

-Je ne le dérangeais pas, Papa ! Il voulait me cacher de John !
-Hé bien en tout cas, j'étais très heureux de faire ta connaissance Cathy. Et à vous aussi. Heu... vous êtes heu... ensembles... sans vouloir être indiscret ?
-Oui. Depuis assez d'années pour avoir deux enfants dont un de sept ans. =D

Lawrence siffla involontairement. Si John avait sept ans, ils devaient au moins être ensemble depuis huit ou neuf ans. Ses yeux brillèrent un instant. Ils étaient gays -visiblement, hein, on ne rejoint pas son frère en le tenant ainsi par la taille pour s'occuper des enfants avec lui, pas dans l'univers de Law'- et avaient des enfants... Des enfants... Le jeune homme sourit au couple et les salua courtoisement. Peut-être se reverraient-ils un jour, qui sait... Il frotta ses cheveux bruns. Il n'avait jamais songé à la possibilité d'avoir des enfants. Pour lui cela restait impossible. Il n'avait jamais pensé à l'adoption ou à la mère porteuse, etc... Il ne voulait même pas d'enfants, ayant peur de faire un mauvais père. Il n'avait jamais eu de modèle après tout. Mais il aimait bien les enfants, il les trouvait mignons et le fait d'avoir un bébé en charge ne l'aurait pas gêné tant que ça, il se savait responsable. Mais... Il n'y avait vraiment jamais réfléchis. Il regagna ainsi sa moto, songeur et troublé. Il mit son casque, démarra et rejoignit la route, à nouveau perdu dans ses pensés. Il arriva sans encombre -ô miracle- jusqu'à l'immeuble de Williams et se gara. Il avait l'impression de faire ces choses-là machinalement. (ça travaille là-dedans... -ta gueule- ) Lawrence posa sa main sur la poignet de la porte de l'immeuble. Il ferma les yeux un instant et, sans qu'il ne la désire, une image s'imposa à son esprit. Il aperçut une petite fille blonde, les cheveux soyeux jusqu'aux fesses, courir dans les escaliers, descendant vers la porte, et lui sauter dans les bras. C'était sa petite fille, il riait avec elle. Et il montait les escaliers quatre à quatre, la tenant dans ses bras, jusqu'à l'étage où ils habitaient pour rejoindre Williams qui était déjà là. Lawrence ouvrit les yeux.

Là ne serait pas la réalité, il le savait pertinemment, c'était une idéalisation de sa part. Il poussa la porte de l'immeuble et prit l’ascenseur, toujours songeur, avant d'ouvrir la porte de l'appartement. Il resta quelques minutes sur le seuil de la porte. Allait-il parler de ça à Will' ? Il craignait que du côté de celui-ci, ça soit un refus catégorique avant même qu'ils en parlent en détail. Lawrence ne savait pas d'où venait ce soudain désir d'avoir des enfants. Il avait vu ce couple, avec ces enfants si mignons et si amusants.... Et voilà, il se trouvait gaga. Le jeune homme verrait bien, peut-être ce soir, peut-être un autre jour... Il s'avança dans la pièce avec un sourire éblouissant parce que, même s'il réfléchissait aux enfants, il était plus heureux que n'importe qui sur cette Terre ! Williams était déjà, bien sûr. Il lui envoya un baiser de loin, sur la paume de sa main, avant d'enlever son manteau, de ranger son casque et de poser ses clés sur la table, pour ensuite aller vers son petit ami et poser un baiser sur sa joue avant de glisser jusqu'à ses lèvres.

-Bonsoir, mon chéri. Agréable ta journée?

Il caressa la joue de Williams du bout des doigts en lui souriant. Ah... qu'il était parfait, son homme, de tous les points de vue. ♥
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MessageSujet: Re: Dans parfait, il y a un f, comme dans... [Pv: Williams]   Dans parfait, il y a un f, comme dans... [Pv: Williams] Icon_minitimeDim 15 Avr - 23:28

Sans toi je suis handicapé, tétraplégique, mongolien, comateux, paranoïaque, névrosé et maniaco-dépressif.


-Un tout petit service… Il m’avait dit que je n’avais qu’un minuscule service à lui rendre… Plus jamais je ne rendrais service à cet emmerdeur. Quand je pense à tout ce qu’il aurait pu me demander, je me retrouve à faire la babysitter pour ces gamins insupportables…

-Tonton Will, je veux une sucette !

-Il n’y en a plus, tu n’as qu’à prendre un cookie.

-JE VEUX UNE SUCETTE !!!

-NON ! Tu vas te calmer et tu vas aller prendre un cookie, sinon je vais m’énerver.

La petite fille commença à pleurer et Will fut soudain pris d’une envie fulgurante de lui mettre une claque. Mais, il se retint, il ne frappait déjà pas les adultes –enfin rarement- alors une enfant… Et puis, c’était la fille d’Alex. D’ailleurs, elle en profitait bien cette diablesse ! Elle n’arrêtait pas de se plaindre en disant qu’elle le dirait à son papa, ce que Will ne voulait pas, évidemment. Sauf qu’à cet instant, il se demandait s’il ne valait pas mieux se prendre un poing de son ami plutôt que continuer de servir de larbin à cette gamine capricieuse. Elle lui donna un coup de pied avant de partir en direction de la cuisine. Will retint un juron plus que vulgaire et espéra qu’elle allait trouver le paquet de cookie pour s’étouffer avec. Le pire était sans doute que cette petite fille portait le nom d’Angélica, elle aurait dû s’appeler Maléfica… Non mais c’était à se demander comment elle était élevée, pour être aussi chiante. Il se rendit compte qu’il ne pensait jamais ce genre de chose et c’était une enfant qui le mettait hors de lui. Will put enfin respirer. Il aurait voulu appeler Law mais il travaillait (et galère !). Il regarda sa montre, se demandant combien de temps il lui restait à subir ce supplice… encore deux longues heures.

Il sentit son arme bouger dans son pantalon (dans son dos), par réflexe, il posa sa main dessus mais elle n’était plus là. Il se retourna vivement. Le second petit monstre le visait, avec un flingue chargé, il riait. Will se demanda comment ce gamin avait pu lui piquer son arme sans qu’il ne s’en rende compte puis il se souvint qu’il était le fils d’Alex. Il était d’ailleurs son portrait, le même sourire flippant lorsqu’il pointait quelqu’un avec un revolver –Oui, Will connait ce sourire un peu trop bien même, Alex est un garçon flippant-. Il pensa qu’il allait encore s’amuser. La sœur était chiante mais le fils, Alexandre junior, c’était vraiment un monstre, il était vulgaire, violent, capricieux et en plus il avait l’intelligence de son père pour le crime. Will savait que ce gamin devait ça à l’éducation beaucoup trop laxiste de ses parents. En gardant ces mômes, il en venait presque à remercier son propre père pour son enfance violente et sans amour –J’ai dit Presque-. Il devait bien exister un juste milieu dans l’éducation des enfants… Enfin pourquoi se préoccuper de ça ? Il ne voulait pas d’enfant et à priori, il ne garderait pas ces sales gosses une seconde fois. Il n’était pas une fille au pair.

Bon enfin, il devait reprendre son arme au lieu de penser à ça. Le petit garçon lui dit de lever les mains avec un rictus arrogant. Will pouvait évidemment reprendre son flingue par la force mais il n’allait pas utiliser ses techniques de combat contre un gosse de douze ans. Il ferma les yeux, pris soudainement d’une grande lassitude. Junior pressa la détente et la balle se planta dans le mur derrière Will, elle passa à quelques centimètres de son oreille droite et brisa un vase chinois, d’une valeur certainement inestimable comme tous les objets présents dans cette baraque (Ca vous ennuie si je me taille les veines ?). Il en vint à se demander si ce gamin avait toute sa tête, certainement pas. Will le regarda avec un sourire serein, l’insultant par tous les mots qui lui passaient par la tête, mentalement. Junior en fut décontenancé, Will en profita pour récupérer son arme et la mettre dans son pantalon. Le gamin serra les poings et tapa du pied, il donna un coup dans une table basse, se fit mal et grimpa à toute vitesse dans sa chambre. Bon Débarras, pensa Will. Il se souvint qu’Angélica était toujours dans la cuisine. Il s’y rendit en soupirant. Elle était en train de dessiner sur les beaux placards blancs, la délicieuse enfant. Il commençait sérieusement à en avoir marre. Il n’était pas … plus un homme violent mais il n’allait pas tarder à le redevenir grâce à eux. Il demanda gentiment à la gamine de monter dans sa chambre. Ce qu’elle fit, étrangement… Il ne se posa pas plus de question, pensant qu’il avait enfin réussi à se faire respecter. Il nettoya les restes du précieux vase, il avait faim, il voulait rentrer chez lui, il voulait retrouver Law et surtout il ne voulait plus entendre parler de gosse jusqu’à sa mort. Il constata avec bonheur qu’il ne restait qu’un quart d’heure, il s’installa sur le sofa en cuir blanc et passa quelques appels. Autant bosser, il avait ainsi l’impression de servir à quelque chose. Il raccrocha pile au moment où Alex rentra. Will ne savait absolument pas où étaient les gamins, ni ce qu’ils faisaient et d’ailleurs, il n’en avait rien à faire. Il se leva, serra son ami dans ses bras –parce que, chez les gangsters comme chez tout le monde, ils sont hypocrites- et attrapa son blouson.

-Mes diablotins ont été sages ?

Cette expression dans la bouche d’Alex paraissait étrange, presque amusante, mais Will était trop courtois pour se moquer. Il fit un sourire à son ami et prit son casque, il voulait partir assez rapidement, oh il n’avait pas peur d’Alex mais il ne savait pas trop à quoi s’attendre lorsqu’il découvrirait les œuvres d’art de sa fille dans la cuisine ou le trou dans le mur laissé en souvenir par son fils. Il répondit.

-Je ne suis pas une baby-sitter, Alex. La prochaine fois, demande à quelqu’un d’autre.

-Je ne fais confiance qu’à toi.

-Flatteur. Quelle est la vraie raison ?

-Tu es la seule personne que je connaisse qui pourrait les supporter, tu ne t’énerves quasiment jamais !

Will sourit, assez flatté du compliment. Il en avait fait des efforts pour en arriver là. Il lui posa amicalement la main sur l’épaule et sortit. Il n’était pas une femme, les compliments ne le faisaient pas changer d’avis. Il quitta la maison de son ami sur sa moto. Il rentrait chez lui. Il lui tardait de voir Law. Il gara sa moto dans le parking de l’immeuble et se dépêcha de monter. Il était seize heures trente. Will monta quatre à quatre les marches qui menaient jusqu’à son appartement. Il entra, il prit une douche, histoire d’oublier cette journée.
Il retourna dans la cuisine, il s’assit sur l’un des plans de travail et but un verre de limonade –Et oui, il ne fait pas que travailler-. Il resta un moment là, sans rien faire. Cela n’était pas dans ses habitudes mais il avait besoin de récupérer. Seulement, il commençait à s’ennuyer –Il ne sait pas rien faire, contrairement à son joueur-. Il décida de commander les billets pour la surprise qu’il préparait à Law –Pour le prochain rp, je pense à tout-. Ils étaient ensembles depuis un an maintenant, Will avait très envie de partir à l’étranger avec lui. Des vacances en amoureux <3. Il avait choisi l’Europe, l’Irlande plus précisément –Etrange non ?-, il avait trouvé un cottage parfait qu’il avait loué pour deux semaines, peut-être un mois. Il alluma son ordinateur et prépara tout ce qu’il restait à faire. Il terminait lorsque Law rentrait. Il lui fit un immense sourire, réellement heureux de le voir. Il lui rendit tendrement son baiser.

-Parfaite maintenant que tu es enfin avec moi –OUAH la phrase bidon par excellence-. J’ai fait la baby-sitter, aujourd’hui. Lança-t-il joyeusement –Il prend ça avec humour, nan mais comme ça tu sais pas s’il a aimé ou pas xD-. C'était presque aussi agité que l'une de mes journées de travail. Et toi ?

Will n’avait pas tellement envie de discuter de sa journée, il préférait donc orienter la conversation sur celle de Law. Il avait toujours pensé qu’il aimait les enfants, finalement, non et en plus il ne savait pas s’y prendre avec eux. Au moins, il le savait maintenant. Il n’aurait jamais d’enfant, ça tombait bien, c’était compliqué d’avoir des gosses quand on était gay. Il prit le visage de Law dans ses mains et posa un tendre baiser sur ses lèvres, il le fit asseoir sur le sofa et s’installa à cheval sur ses genoux. Il l’embrassa encore une fois et caressa ses cheveux. Il l’aimait vraiment son Law. Malgré les quelques petites… complications dans leur couple, Will avait l’impression d’avoir trouvé son âme-sœur -Haan, c’est beau-. Il lui fit un immense sourire.

-Avant que tu ne me répondes, j’ai une surprise pour toi. Il se leva pour aller chercher les billets d’avion qu’il avait achetés –en première classe, excuse moi du peu !-. Il les lui tendit. Un voyage en amoureux, ensemble pendant deux longues semaines dans une maison perdue en pleine campagne. Juste des soirées au coin du feu, du vin et surtout, on ne sera que toi et moi –J’ai franchement l’impression d’être David et toi Micheal-.

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MessageSujet: Re: Dans parfait, il y a un f, comme dans... [Pv: Williams]   Dans parfait, il y a un f, comme dans... [Pv: Williams] Icon_minitimeDim 22 Avr - 18:16


J'ai besoin de toi comme un cœur a besoin d'un battement

Le simple fait d'être auprès de Williams ravissait Lawrence. Il l'aurait bien serré dans ses bras, là tout de suite, et ne pas le lâcher avant un moment. Toutefois il ne le fit pas, il ne voulait pas non plus se montrer trop collant. Il l'écouta raconter sa journée. Ah oui, il était avec des enfants ? Il semblait joyeux... Il avait sans doute apprécié ! Cela rassurait un peu Law', s'il parlait un peu de ça, peut-être réussirait-il à amener le sujet de l'adoption sur la table... Il sourit à Will. Aussi agité qu'une journée de travail, hein ? Lawrence espérait que ce n'était pas dans un sens péjoratif... Il caressa sa joue, il aurait adoré le voir s'occuper d'enfants, ça devait être mignon. ♥ -il est loin de s'imaginer se qu'il c'est passé /zbam- Il voulut répondre mais Williams emprisonna ses lèvres dans un tendre baiser qu'il lui rendit. Il se laissa tomber sur le sofa et accueillit son petit ami qui s'assit à califourchon sur ses genoux. Law' posa sa main droite sur l'une des cuisses de Will et lui sourit doucement. Il fut attentif. Une surprise ? C'était quoi ? ** Les yeux de Lawrence brillèrent comme ceux d'un petit enfant. Il ne s'attendait pas à quelque chose d'aussi énorme qu'un voyage, il pensait plus à un dîner ou une sortie... Mais carrément un voyage ?! Il ouvrit des yeux ronds comme des billes. L'information mit du temps à monter jusque dans son cerveau. Mais... Mais quoi ? Il trouvait ça tellement mignon de sa part mais... Le problème était que Lawrence n'aurait sûrement pas assez d'argent pour aider Williams à payer ça ! Il gagnait bien sa vie pour payer sa part du loyer mais... Un voyage, il ne savait pas. Il ne savait d'ailleurs même pas quoi dire. Il n'en revenait tout simplement pas. Il ferma un instant les yeux et s'imagina se qu'ils pourraient faire tout les deux, rien que tout les deux. Il en oublia complètement le sujet qu'il voulait aborder avec Williams. Il ouvrit les yeux et les regarda avec un immense sourire. C'était très gentil de le proposer mais il était beaucoup trop gentil. Ils ne pourraient pas partir comme ça, n'est-ce pas ? Il caressa les cheveux de son petit ami.
-Tu es trop mignon, Williams... ♥ Mais tu es trop gentil, on ne peut pas partir comme ça, et puis... Ca coûte cher... Non pas que l'idée me déplairait, au contraire, j'en crèverais d'envie...

Il continua de caresser les cheveux de Williams. Se serait un rêve fabuleux que de parti comme ça, tout les deux à l'aventure. Ils auraient de magnifiques souvenirs, ce serait grandiose. Il passa plutôt malicieusement sa main sous le tee-shirt de son petit ami pour faire courir ses doigts sur son torse musclé. Il pourrait se laisser facilement tenter par se voyage mais avait la vague impression que de partir le gênerait beaucoup vis à vis de l'argent car Williams savait aussi bien que lui qu'il n'avait pas les moyens de faire des excès. Ce serait donc Will qui paierait la plupart des choses.... Lawrence n'aimait pas trop cette idée, ça le mettait franchement mal à l'aise. -Michael powa!- Il retira sa main de sous le tee-shirt de Will'.

-Pour ledit voyage, si tu en parlais plus en détail, je me laisserais sans aucun doute séduire... Enfin l'idée en elle-même me séduit déjà. Tu sais bien se qui me dérange le plus... TT

Il ne voulait pas passer pour un briseur de rêve ! Lawrence donna une gentille petite tape sur le bas du dos de Williams pour lui demander s'il pouvait bouger afin qu'il puisse se lever. Il embrassa la joue de son petit ami -que de tendresse!- et se dirigea vers la salle de bain afin de se laver un peu le visage suite à sa journée de travail. L'eau lui parut froide, il s'en aspergea le visage, réfléchissant à cette potentielle perspective de voyage. Plus il y pensait, plus cela lui paraissait une idée merveilleuse. Il faudrait juste qu'il arrive à poser des jours de vacances. Il espérait qu'il le pourrait, mais après un an de travail il n'avait pratiquement jamais pris de congés, encore... Alors il espérait que son patron accepterait. Il regarda son visage de le miroir et passa sa main sur son menton où commençait a apparaître une barbe très mal rasée. Il devrait songer à y remédier. -les détails qui tuent!- Il ne savait pas si c'était le bon moment pour parler des enfants... Il se rappela la question de Williams à laquelle il n'avait ps répondue concernant sa journée. Il revint dans le salon et s'assit à côté de Will sur le canapé, posant sa tête sur son épaule -une habitude ♥-.

-Sinon oui, ma journée c'est très bien passée. J'ai fait des courses ! =D Et avant de rentrer je me suis arrêté un instant au parc. Une petite fille est venue se cacher derrière moi parce qu'elle jouait avec son frère. C'était tout à fait adorable. ♥ Et... tu ne devineras jamais ! Leurs parents étaient deux papas. **

Quelle subtile entrée sur le tapis. XD Lawrence n'osait pas regarder Williams dans les yeux. Il ne savait pas s'il avait compris où il voulait en venir où s'il faisait semblant de ne pas comprendre ou bref... Il ne savait pas trop s'il devait continuer sur sa lancée. Il espérait garder un peu de finesse et de tact et ne pas balancer ses petites idées à la figure de son petit ami, qui ne pourrait pas trop apprécier. Il cherchait ses mots... Il se trouva un instant un peu égoïste de demander ainsi quelque chose à Will' alors qu'il venait de lui proposer un voyage sans doute superbe et inoubliable... Mais il continua sur sa lancée :

-Ils étaient fort sympathiques et semblaient très heureux avec leurs enfants... Je t'imagines bien papa, d'ailleurs, tu dois être encore plus attendrissant avec des enfants. **

Lawrence ne regardait toujours pas Williams, la tête sur son épaule, il caressait doucement ses cheveux depuis tout à l'heure. Il ne savait pas du tout si parler de ça était une bonne idée. Il jouait peut-être sur des cordes sensibles. Il ne voulait pas fâcher Will' ou le mettre mal à l'aise. Il y eu un silence... Un silence d'une durée plus ou moins logue... Le cœur de Lawrence se mit sans doute à battre un peu plus vite et plus fort. Avait-il contrarié Williams ? Il en était désolé dans ce cas. Il le regarda finalement dans les yeux. Il avait compris ? S'il changeait de sujet -il le ferrait sans doute- cela vexerait passablement Law'. S'il ne voulait pas, qu'il le lui dise franchement et la question serait réglée -plus ou moins 8DD-.

-En d'autres termes, ça te plairait d'envisager l'hypothétique possibilité d'avoir des enfants?

Lawrence avait fait très attention d'employer un certain vocabulaire afin de bien montrer que ce n'était qu'une envie, une décision qui se prenait à deux, et que c'était une possibilité dans l'avenir, pas forcément une obligation. Bien que Law' ne démordrait pas si facilement. Si Williams ne voulait pas, tant pis. Mais il n'hésiterait pas à y faire pas mal d'allusion et il tenterait de lui en donner l'envie. é_è
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MessageSujet: Re: Dans parfait, il y a un f, comme dans... [Pv: Williams]   Dans parfait, il y a un f, comme dans... [Pv: Williams] Icon_minitimeVen 6 Juil - 15:01

Je songeai que quand on a laissé passer le bon moment, quand on a trop longtemps refusé quelque chose, ou que quelque chose vous a trop longtemps été refusé, cela vient trop tard, même lorsqu'on l'affronte avec force et qu'on le reçoit avec joie.
The reader

Il attendait la réaction de Law, il semblait être surpris. Il souriait mais Will savait bien ce qu’il pensait. Il n’avait même pas besoin de le dire. Il connaissait son petit ami et c’était à cause de l’argent qu’il repoussait sans cesse cette surprise. En effet, l’idée lui trottait dans la tête depuis un moment déjà. Seulement, Law ne supportait pas qu’il paie tout. Will ne voyait pas vraiment le problème, il devait prendre ça comme un cadeau, il ne lui faisait pas la charité ! Il sourit. Il arriverait à le convaincre de toute façon. Law lui dit ce qu’il attendait. Il tiqua un peu sur « Williams », bon c’était son prénom mais il avait toujours une sensation étrange lorsque quelqu’un le prononçait en entier. C’était stupide, certes. Mais passons, il lui dit que c’était trop cher mais qu’il en avait envie. Et bien alors ? Où était le problème, Will avait les moyens, ils étaient en couple, son argent était aussi celui de son petit ami. Tout paraissait simple aux yeux de Will mais tout était compliqué avec Law. Non, c’était méchant, tout n’était pas compliqué. Il n’y avait que l’argent qui posait problème. Il se laissa caresser, il adorait Law. Partir en vacance avec lui, c’était le rêve. Il lui dit finalement qu’il se laisserait tenter. Will avait toujours été quelqu’un de très convaincant. L’argent ne devait pas être un problème !

Will se leva et se rassit sur le sofa. Il regarda son petit ami se diriger vers la salle de bain. Il avait planté la petite graine dans la tête de Law, et elle était sans aucun doute en train de germer. Avec un peu de chance, il accepterait sans rechigner, ça ne pouvait qu’être merveilleux. Il passa une main dans ses cheveux. Il profitait de ces moments, calmes et heureux. Il n’y avait qu’avec Law qu’il pouvait trouver la paix. Il sourit à son chéri en le voyant revenir. Il l’écouta parler de sa journée. Pourquoi annonçait-il cela de cette façon ? C’était si bien, que des homos adoptent des enfants ? Will se demandait pourquoi il abordait ce sujet, il espérait que ce ne soit pas ce à quoi il pensait (tu me suis ?). Il adorait les enfants, il adorait surtout ceux des autres. Il comprenait trop bien mais il ne disait rien.
Will crut qu’il faisait une crise cardiaque. Non, il n’exagérait pas ! Non, il ne pouvait pas l’imaginer papa et non, il n’était pas plus attendrissant avec des enfants ! Les enfants, c’étaient pour les hétéros. De plus, son petit ami n’avait même pas le tact de le lui demander en le regardant dans les yeux. Il soupira. Le silence devenait pesant. Que répondre à cela ? Il n’avait rien à dire. Law planta finalement son regard dans le sien.

Ce n’était absolument pas envisageable ! Il ne pouvait pas avoir des gosses ! Puisqu’il était gay, il n’avait jamais vraiment réfléchi à la question, pensant que les homos avaient autre chose à foutre qu’adopter des gamins… Comment pouvait-il vouloir adopter un enfant, non, des enfants, alors qu’il était un genre de serial killer ?! Avait-il réfléchi à ça ? Non il ne voyait pas plus loin que le bout de son nez ! Il ne réfléchissait jamais aux conséquences ?! Il voyait des gosses alors il en voulait. Pourquoi n’avait-il pas croisé un chien ? Ou un poisson rouge ? … Des enfants … Ce n’était même pas la peine d’y songer. Jamais, il n’accepterait d’avoir des enfants ! C’était inenvisageable ! Law devait tout de suite oublier ça. Il ne l’avait pas quitté lorsqu’il avait appris qu’il tuait des gens mais, il pourrait le faire s’il le harcelait avec des gosses. Il baissa la tête pour ne pas croiser le regard de Law. Il fulminait intérieurement. Il aurait été capable de devenir dingue. Mais il se retenait. Il ne voulait pas d’enfants, c’était inconcevable. Comment Law pouvait-il lui demander ça alors qu’il savait qu’il avait eu des problèmes avec son père ? Ils étaient tous les deux des hors-la-loi, enfin pour lui, façon de parler. Ils avaient fait des choses horribles, ils ne pouvaient pas avoir des enfants. Law était peut-être persuadé qu’il serait un bon père. Will en revanche, était certain que lui serait très mauvais dans ce rôle. Jamais, il ne devait avoir des enfants.

-Non. Froid et sec. Il se déplaça un peu sur le côté pour s’éloigner de Law. Non, ça ne me plairait pas. Je ne veux pas d’enfants. Je ne veux pas être père. Tu penses peut-être que tu ferais un bon père mais j’en doute. Tu tues des jeunes femmes je te signale. Peut-être que tu penses que tu peux arrêter, que tu contrôles tout mais non. Si jamais on avait une fille, Law, et si jamais tu avais envie de la tuer ?

Will avait été froid et méprisant dans le but de faire comprendre à Law que la réponse était non. Il voulait que plus jamais le sujet ne soit abordé. Il se trouvait minable de devoir accuser son petit ami pour une chose qu’il ne ferait jamais. Will le connaissait trop bien pour penser qu’il aurait un jour l’envie de tuer sa fille. C’était lui qui ne pouvait pas supporter l’idée d’avoir des enfants. Lui qui leur ferait du mal. Il en était certain, il ne voulait pas d’enfant. Reproduire ce qu’il avait vécu lui semblait impossible mais il savait que le même sang que son père coulait dans ses veines. Il avait l’impression qu’il agirait comme lui. Il était quelqu’un de bien, alors il se refusait d’avoir des enfants contrairement à son paternel. Mais pourquoi fallait-il que Law pose toujours la question sensible ? Will lui en voulait de demander ça. Mais il s’en voulait encore plus d’avoir été aussi désagréable, ce n’était pas dans ses habitudes d’être méchant gratuitement. Il voulait s’excuser mais … Il avait peur que Law revienne à la charge et ne cesse de le harceler avec des gosses. S’il voulait des enfants, ce n’était pas avec lui qu’il devait sortir. C’était atroce pour Will de penser cela mais c’était la vérité. Law voulait des enfants ? Il devrait le quitter. Il se passa quelques minutes. Silencieuses. Douloureuses. Il espérait que Law ne lui en voulait pas d’avoir dit ça.

-Désolé Law’, je ne pensais pas ce que j’ai dit… Je sais bien que ça n’arriverait jamais… Il soupira. Je ne veux pas d’enfants. Nous sommes tous les deux des criminels, penses-tu que ce serait sain pour un enfant de grandir avec des parents comme nous ?

Cette fois, il pensait ce qu’il disait. Pour lui, l’environnement n’était pas le meilleur pour un gamin. C’était une excuse acceptable et beaucoup plus appréciable pour la conscience de Will. Il ne pouvait pas expliquer à Law pourquoi il ne voulait pas d’enfant. Il ne comprendrait pas. Will ne savait pas grand-chose de la vie de Law mais il se doutait que sa vie n’avait pas été toute rose. Pourtant, il était persuadé qu’il ne pourrait pas comprendre sa détresse par rapport aux enfants. Il voulait changer de sujet de conversation. Il voulait parler du voyage. Ça c’était joyeux. Deux semaines en tête à tête avec son petit ami, sans boulot, sans téléphone. Ils devaient partir. Il ferma les yeux quelques secondes puis les ouvrit. Il regarda son petit ami avec un sourire. Il sentit son portable vibrer dans la poche de son pantalon. Qui pouvait l’appeler à une heure pareille ? Il le sortit. C’était sa sœur. Will se leva, posa un baiser sur les lèvres de Law et se dirigea vers sa chambre. Il avait besoin d’être au calme. Il décrocha en se jetant sur son lit, comme un adolescent.

« - Oui ma p’tite sœur chérie ?
- Salut Will ! Je voulais juste te prévenir avant que papa ne le fasse.
- Il va mourir ?
- Non. Pire. Il va se remarier. Elle s’appelle Maria, elle a 38 ans.
- Dis-lui que je lui souhaite tout le malheur du monde.
- En fait, tu es invité au mariage. Tu es le témoin.
- Décommande-moi. Je ne viendrai pas.
- Il veut que tu viennes, il dit qu’il a changé, qu’il a vu Dieu. Qu’il s’est repenti de ses fautes.
- Ouais, moi aussi j’ai vu Dieu et il n’est certainement pas près de lui. Je ne viendrai pas.
- Fais le pour moi.
- Je vais y réfléchir.
- Merci. Je t’aime. »

Il soupira, résista à l’envie de balancer son téléphone par la fenêtre. Il en avait marre de toujours racheter des portables. Il se demanda ensuite pourquoi il était aussi nul. Sa sœur avait le don de pouvoir le persuader de faire n’importe quoi. C’était une putain de manipulatrice. Will en avait conscience et il continuait de lui céder. Il rangea son téléphone dans sa poche et sortit de sa chambre. L’échange avait duré quelques minutes. Il retrouva Law, un sourire aux lèvres. Il se fichait bien de ces appels. Tant que personne de sa famille ne déboulait dans sa vie, il ignorait tout ça. Il posa un baiser sur le front de Law et se rassit à côté de lui. C’était l’excuse idéale pour changer de sujet.

-Bon. Ce n’était rien. Alors, tu es partant pour nos vacances en amoureux ? L’argent n’est pas un problème. Puisque nous sommes ensembles, mon argent, c’est ton argent. Tu ne devrais pas être mal à l’aise pour ça. Et puis, à part les billets d’avion, ça ne m’a presque rien couté, si ça peut te faire plaisir, tu n’auras qu’à payer ce qu’on achètera là-bas ?

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MessageSujet: Re: Dans parfait, il y a un f, comme dans... [Pv: Williams]   Dans parfait, il y a un f, comme dans... [Pv: Williams] Icon_minitimeDim 15 Juil - 23:53

J'ai encore tellement de choses à dire, tellement plus. Mais... Je disparais.

Voilà, c'était dit. Maintenant, il ne restait qu'à savoir quelle serait la réaction de Williams. Lawrence se doutait qu'elle ne serait pas des meilleurs. Surtout à en juger sa tête. Le manque de tact dont il avait fait preuve... C'était franchement nul. Law' aurait du mieux prévoir son coup. Mais il pensa que, de toute façon, la réaction de Will' aurait été exactement la même à chaque fois. Un ''non'' froid, sec et distant. Il ne voulait pas d'enfants à ce point ? Le fait qu'il n'est pas eu une enfance très facile pouvait jouer dans cette réponse lui traversa l'esprit. Mais il n'osa rien dire, tel un petit garçon réprimandé par son père. Il resta muet comme une carpe, les mots coincés dans sa gorge. S'il avait ouvert la bouche, il était certain qu'aucun son n'aurait franchi ses lèvres. Non pas qu'il était impressionné, ni même apeuré, simplement... Il ne savait pas quoi dire face à une réponse aussi froide. Il c'était attendu à ça... Mais pas avec ce ton si dur. Il se contenta d'affronter le regard de Will, droit dans les yeux sans ciller. Surtout, ne pas ciller. Question d'amour propre peut-être... Surtout quand Williams se recula pour s'éloigner de lui. Law' continua de le fixer, sérieux et attentif aux arguments qui allaient suivre. Car on ne lance pas une réponse ainsi sans en donner les raisons. Lesdits arguments claquèrent dans l'air d'un ton froid et plein de mépris. Bien entendu... Il avait un bon argument pour chacune de leurs disputes, hein ? Une colère sourde commença à gronder au fond de sa poitrine mais la culpabilité repris sa place bien avant qu'il n'explose. Lawrence cilla. Mais ne détourna la tête. Il reçu la belle gifle mentale. En plein dans le mille, Émile. Il savait toucher là où ça faisait mal, en tout cas. Bravo, félicitation Williams, merci. Toutefois il ne pouvait pas lui en vouloir, il avait raison, n'est-ce pas ? Mais il était hors de question que Law' détourne le regard, il ne voulait pas se montrer faible. Jouer le pauvre petit garçon démuni ne lui plaisait guère, il fallait que tout ça change et ce n'était pas en fuyant qu'il allait régler tout les problèmes. En tout cas, Will avait tord sur un point, s'ils avaient eu une petite fille, jamais ô grand jamais il ne lui serait venu à l'idée de la... enfin de la tuer. Mais... Et s'il avait raison ? Hé bien nous n'aurions pas de petite fille et le problème serait réglé, voilà. Il prit une grande inspiration pour calmer les pensées qui se bousculaient dans sa tête et laissa Williams continuer, car il n'avait pas fini.

Il s'excusait maintenant ? Quel homme contradictoire. Mais Lawrence lui en était reconnaissant. Au moins il ne pensait pas vraiment à ce qu'il avait dit plutôt. Mais ça n'en restait pas moins en travers de la gorge du jeune homme qui se garderait bien de faire une quelconque réflexion à ce sujet, ce n'était pas la peine d'en faire une polémique. Et puis Law' le méritait très certainement. Il eut un sourire triste suite aux paroles de Will'. Oui, il n'avait pas tout à fait tord mais... Mais bon sang. Pourquoi n'auraient-ils pas le droit d'en avoir quand même ? Law' savait qu'ils ne ferraient pas de mauvais père. Will' était gentil comme tout, il ne ferrait pas de mal à une mouche, et puis lui... Il fondait littéralement devant les enfants. Malgré ses mains salies par ses crimes, il ne voulait pas faire de mal aux gens, il fallait le croire... Même si c'était dur. Si on remontait jusqu'à lui, il ne pouvait pas espérer sortir de prison un jour. Lawrence ne trouva rien à répliquer, il tint donc sa langue. La dernière chose qu'il souhaitait c'était de se disputer avec Williams. Il se contenta de hausser vaguement les épaules et de détourner les yeux lorsque son petit ami ferma les siens. Finalement cette idée de voyage, c'était bien. Ils ne parleraient de rien de fâcheux et ce serait l'occasion de respirer un peu pour eux. Law' n'avait aucune expérience de vie de couple, il n'avait jamais été avec un homme si longtemps. Son record avait été de un mois avant qu'ils ne rompent d'un commun accord, tout simplement, comme s'il ne c'était rien passé. Will' avait rompu sa solitude. Ce n'était pas une mauvaise chose en sois, mais Law' n'avait que peu d'expérience dans les attitudes à adopter. Le portable de Williams vibra. Ce dernier se leva, déposa un baiser sur ses lèvres et changea de pièce pour répondre à son appel. Law' passa une main dans ses cheveux et se laissa tomber sur le dos sur le canapé, un bras sur les yeux.

Il décida que Williams avait gagné pour cette fois. Enfin... Pour cette fois seulement. Le sujet était lancé sur le tapis, il y reviendrait sans hésitation quand il en aurait l'occasion. Mais pas ce soir, ni pendant les vacances qu'ils allaient prendre. Parce que oui, Law' allait finalement accepter de partir avec lui. Enfin, peut-être... Il était encore indécis. Il faudrait qu'il trouve des vacances -même s'il faisait confiance à la persuasion de Law' s'il n'arrivait pas à convaincre lui-même son boss-, il faudrait qu'il puise dans son compte en banque pour couvrir un minimum des dépenses -car il y tenait fermement- et puis... Et puis il ne savait pas vraiment. Il aimerait bien se laisser tenter. Rien que Will et lui, loin de tout ça... Oui, ça lui disait bien. Ils passeraient de folles nuits, peut-être même de folles matinées ou après-midi lorsqu'ils n'auraient rien à faire. Et il n'y avait pas que ça qui l'attirait, le fait d'être vraiment loin, très loin juste avec son chéri. Ils étaient toujours tout seul ceci dit, pas d'invités, pas de soirées... Mais, ce serait différent. Ils visiteraient de belles choses alors que Law' n'était jamais allé très loin à part quelques états d'Amérique avec sa vieille voiture remplie de bouteilles de bières vides. Satanée bière... Il en aurait bien pris une mais il était sûr que si Will' revenait il n'allait pas être ravis de le voir boire. Alors il se contenta de pousser un soupire et d'attendre. Il entendit un semblant de conversation, juste quelques phrases en vrac. Pas assez pour comprendre la conversation. Mais ça n'avait pas l'air très réjouissant: «Mourir» , «Malheur» , « J'ai vu Dieu » et puis ce fut tout. Law' haussa un sourcil. Rien que ça ? Depuis quand Will était-il croyant ? Son ton était ironique, au moins ? Enfin bref. Il se redressa pour s'asseoir sur le canapé mais se fut à son portable à lui de vibrer. Lawrence décrocha sans prendre la peine de regarder qui l'appelait.

« Allô, j'écoute ? »
« Lawrence Anderson ? » fit une voix masculine.
« Tout à fait... Qui est à l'appareil ? »
« C'est Jack, ton père. »

Lawrence en eut la voix coupée. Comment, son père ? Celui-là même qui était parti, le laissant seul avec sa folle furieuse de mère et ses deux tarées de sœurs à la maison ? Ils n'avaient plus jamais eu de contact... Et comment diable avait-il eu son numéro de portable ? Law' ne se posa pas plus de question, il raccrocha. Ce n'était rien, il allait faire comme s'il n'avait jamais eu cet appelle. Si ça se trouve, il ne reprenait contact que pour de l'aide financière ou quelque chose dans ce genre, ça ne pouvait être que ça... Rien d'autre. Il avait vécu sans père depuis l'âge de sept ans, il était sûr que ça ne changerait jamais. Il allait survivre avec cet appel dans la mémoire mais il le rangeait dans une toute petite place, minuscule et invisible. Williams revint alors dans la pièce, lui souriant et déposant un baiser sur son front. Au moins il n'était pas fâché contre lui pour tout à l'heure. Lawrence lui rendit son sourire avec un brin de tendresse. Il lui dit que cet appelle n'était rien mais Law' était persuadé du contraire, ne pensant déjà plus au siens. Il ne savait pas s'il devait en parler à son petit ami. Mais... Ses problèmes -ce genre de problème en tout cas- n'étaient pas les siens. Il ne voulait pas mêler Will' à ceci.
Il haussa encore une fois les épaules suite aux paroles de Williams. Son esprit tait un peu ailleurs. Il avait écouté se qu'il lui avait dis mais n'avait pas encore eut le temps de tout comprendre, c'est pour ça qu'il avait haussé les épaules, geste presque machinale. Bien qu'il se dise le contraire, cet appelle était encore un peu présent et il se demandait s'il n'aurait pas mieux fait de répondre plutôt que de raccrocher... Ou lui dire que son père s'appelait autrement, qu'il c'était trompé de numéro... Ca aurait été tellement plus simple, non ? Après tout il n'était sans doute pas le seul Lawrence Anderson de l'univers ! Mais faire une polémique là-dessus n'arrangerait rien. Il redressa la tête pour la tourner vers Williams.

« Désolé, je n'écoutais pas vraiment. Heu... Tu sais j'aimerai beaucoup me laisser tenter par ton idée de voyage ! … Et je tiendrais à payer ce qu'on achèterait là-bas... Mais... Je ne peux pas accepter, tu vois, je... »

Lawrence se mordit la lèvre supérieure. Pourquoi disait-il ça alors qu'il mourrait d'envie de partir avec Williams en voyage ? Il passa une main dans ses cheveux bruns et posa sa tête sur l'épaule de son petit ami, comme à son habitude. Il voulait y aller, pourquoi dire non ? Même si ça lui coûterait certainement beaucoup de couvrir toutes leurs dépenses là-bas, tant pis. Il voulait ces moments magiques avec Will'. Il poussa un soupire.

« … Toi et tes idées ! Où partons-nous et quand ? Il faut que j'ai une idée de la date à laquelle je devrais poser mes congés ! »

C'était une acception, en quelque sorte. Il embrassa Williams sur la joue pour ensuite la caresser tendrement. Il l'aimait tellement fort. Law' reposa sa tête sur son épaule, se blottissant un peu contre lui. Qu'il était agréable d'être ici, dans cet appartement, en compagnie de l'homme qu'il aimait. Il leva les yeux sur lui:

« Au fait, qui était-ce ? J'ai entendu quelques mots de ta conversation, ça n'avait pas l'air joyeux... Je ne t'espionnais pas, hein ! J'ai juste entendu quelques mots comme... « Malheur » je crois et « Dieu ». Quelqu'un de proche est...

Lawrence ne savait pas trop comment demander si quelqu'un de sa famille ou de ses proches était mort... Si c'était le cas, il n'était pas été très subtile. (Cash, la subtilité c'est pour les tapettes !) Il ferma les yeux un moment lorsque son portable vibra de nouveau. Surpris, il redressa la tête. Son cœur battait relativement vite, et si c'était encore ce Jack, son père ? Il plongea la main dans la poche de son pantalon et regarda le numéro: inconnu. Bien sûr... Il n'osait pas décrocher, alors, tout simplement, il appuya sur le bouton « raccrocher » pour mettre fin à cet appel qui n'avait pas commencé. Tant pis si ce n'était pas Jack -non, il ne l’appellerait pas son père- tant pis si c'était quelqu'un d'autre. Il ne voulait pas être dérangé ce soir.

Lawrence embrassa doucement le cou de Williams, caressant sa joue du bout des doigts. Il déboutonna sa chemise de son autre main et fit descendre ses lèvres sur son torse, y déposant des baisers. Il descendit ainsi jusqu'à son bas ventre, puis remonta en le léchant jusqu'au cou puis l'embrassa passionnément. Il s'occupa de défaire la fermeture éclair du jean de son petit ami, lentement, se faisant désirer. Il recommença ses baisers sur son torse, baissa le pantalon de Will ainsi que son caleçon. Il s'assit à califourchon sur ses genoux et caressa ses cheveux, puis parcourut sa peau de ses doigts jusqu'à son bas ventre. Il se pencha sur lui pour l'embrasser . Et ce téléphone de malheur sonna presque furieusement, brisant tout charme et tout désir. Lawrence fit la sourde oreille mais le bruit lui vrillait les tympans. Poussant un soupir de frustration, il se laissa glisser sur le côté et attrapa son téléphone en lançant un regard désolé à Will'.

« Quoi ?

Ce que Lawrence pouvait être désagréable ! Il n'avait même ps regardé qui était le destinataire mais il se félicita d'avoir pris ce ton impatient lorsqu'il avait décroché parce qu'il s'agissait à nouveau de Jack.
« Lawrence, je sais que tu m'en veux, je sais que je suis un inconnu mais j'aimerais vrai...»
« Tu sais quoi ? Va te faire foutre ! Je ne veux ni entendre parler de toi, ni penser à toi, ni parler avec toi et ni me dire que tu existes ! »

Clair, net et précis.
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