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| Sujet: Emishi, le japonais solitaire ! Dim 14 Aoû - 22:14 | |
| | Emishi
Niveau de Rp? Pas mal ! ;D Où avez vous découvert le forum? En fouillant sur Google. :3 Qu'en pensez-vous? Esprit Criminel ! ♥ Le mot magique du réglement:[Validé par Reid] Quelques renseignements supplémentaires ?
Quel est ton plat préféré ? Le Matsu. Quelle est ta boisson préférée ? Le Aisha. (bière japonaise) Quel est ton film, ou ton livre, préféré ? Simetierre de Stephen King Quel est ton pays préféré ?Le Japon. Quelle est ta fleur préférée ? Le Basilic Tu meurs demain, que fais-tu aujourd’hui ? Je ne sais pas. Je trouve à tout prix le cœur que je convoite tant... Ta religion ? Bouddhiste. Consommation de drogue, d’alcool, de tabac ? Jamais. Ton avis sur l’avortement ? Que c'est très bien, au moins certaines putes qui ne méritent pas d'enfant avortent ! Ton avis sur l’homosexualité/ La bisexualité ? Je m'en contre-fou des autres. -o- Ton plus grand rêve ? J'sais pas, je n'en ai pas vraiment... Protéger les animaux je pense, de la connerie de l'homme. Quel a été le plus beau et le pire jour de ta vie ?Les plus beaux jours de ma vie c'était quand je dormais dans les bras de ma mère et aussi quand j'ai trouvé mon petit oiseau à l'orphelinat. Le pire... Quand j'ai découvert que les hommes ne sont que des êtres abjects. Quelle est ta plus grande peur ?Les hommes et les relations avec d'autres personnes... Si tu pouvais changer une seule chose dans ton passé, ça serait ? Que ma mère n'ait jamais trompé mon père avant leur mariage...
La toute première chose que l'on remarque chez Emishi c'est qu'il adore les animaux. Il est vétérinaire et ce n'est pas pour rien, il avait depuis longtemps décidé de sauver ces bêtes qu'il affectionne tout particulièrement. Aucune ne fait exception à son grand amour. Il affectionne tout particulièrement les chiens et les oiseaux. Il aimerait être libre lui aussi, avoir des ailes et s'envoler. Mais ce n'est pas possible et il le sait parfaitement. Au travail il ne parle jamais à personne, il n'a aucun ami et n'en a jamais eu, il ne sait pas se que c'est et il s'en moque éperdument. Parc contre il sait parfaitement manipuler l'être humain, une de ses spécialité. Emishi est quelqu'un de très intelligent, il n'est pas vraiment du genre à prendre les choses à la légère, c'est un grand calculateur pour tout vous dire. Pour lui, les humains ne sont que des choses... Des choses, des objets. D'immondes vermines bonnes à réduire en charpie. L'humain pue, ce sont tous des foutus égoïstes, hypocrites, égocentriques... On peut feindre d'aimer, mais aimer réellement, ça s'est une toute autre histoire, vous savez. C'est cela qui nourrit la folie du jeune homme. Ca ne lui fait rien de tuer les humains, il est même fasciné par les organes de ceux-ci et est surtout attiré par le cœur humain. L'un de ses rêve les plus fous est d'en arracher un et de le garder précieusement quelque part. Il ne l'a pas encore fait. Le siens en tout cas de cœur est cassé, techniquement parlant. Une maladie cardiaque qui l'empêche de faire des efforts comme courir ou porter des objets trop lourd; il ne doit jamais battre trop rapidement sinon le jeune homme s'évanouit et il pourrait faire un arrêt cardiaque. Ses collègues le savent et ils mettent sa solitude, ses manières d'associables et son calme apparent sur le dos de cette maladie. Emishi est en tout point quelqu'un de mystérieux pour ceux qui ne le connaissent pas. Et personne ne le connait puisque ses deux parents sont morts. Et eux, le connaissait-il vraiment de toute façon ? Dans ses meurtres il pourrait se faire passer pour un sadique car il a une charmante tendance à retirer quelques organes du corps humain. Dans la vie de tout les jours, lorsque l'on entame une conversation avec lui on s'aperçoit rapidement de son cynisme et de son ironie. Il adore jouer avec les humains et ne cachent pas tellement qu'il les hait. Il se hait aussi puisqu'il a deux jambes, deux bras et une tête. Quand il aura fait se qu'il a a faire, il se suicidera. ♪ | ▪ Couleurs des Yeux ? Noirs. ▪ Couleurs des cheveux ? Noirs/Brus. ▪ Couleur de peau ? Mate ▪ Quelle taille et quel poids ? 1 mètre 76 et 60 kilos ▪ Tenue vestimentaire? Emishi cache son visage avec ses cheveux noirs, on ne voit que très raremen ses yeux et il met parfois des chapeaux sur sa tête. Il apprécie le blanc et le noir; il ne porte que très peu de couleurs vivent même si parfois il arbore un peu de rouge ou de vert kaki. Il aime assez le style des cravates et en porte une chaque jours, toutes noires. ♪ |
Sennen ko ha sagashiteru ♪ Le Comte Millénaire est à la recherche... ♫ Daijina hearto sagashiteru... ♪ A la recherche d'un précieux cœur. . . ♫ Dans le noir, perché sur son lit, plaqué contre le mur, recroquevillé sur lui même, un petit garçon de sept ans plaque ses mains contre ses oreilles ne plus entendre. Entendre encore et encore ces cris qui résonnent dans tout l'étage de la maison. Ces cris qui lui glace le sang. Encore une fois, son père a trop bu. Encore une fois, son père a prit sa mère par les cheveux et l'a traîné dans le couloir comme une vulgaire poupée de chiffon. Encore une fois, il a claqué la porte en hurlant à son fils de s'en aller dans sa chambre... Et encore une fois, ces hurlements de douleurs ont retentis. Emishi aime sa maman, il ne veut plus que son méchant papa la frappe parce qu'il a avala un verre de trop. Les cris s'apaisent, le calme revient peu à peu. Lentement, le petit garçon abaisse ses mains et serre ses genoux contre sa poitrine. Emishi Fujigawa est fils unique de Maître Nakatsu Umeda, avocat renommé au Japon, et de Madame Aiko Fujigawa. Son père était quelqu'un de gentil dans la vie de tout les jours, charmeur, prévenant, sympathique, galant homme et riche de part son métier où il excellait. Aiko était tombé sous son charme lors d'une soirée. Ils tombèrent amoureux l'un de l'autre. Nakatsu prenait Aiko pour une femme pure et innocente, ainsi il disait "Nous devons attendre jusqu'au mariage, ma colombe." Mais Aiko n'arrivait pas à lui dire qu'elle avait eu une relation durant plusieurs années avec un homme, un ami de son enfance, avec qui elle avait rompu après la rencontre avec son futur mari. Elle ne réussit jamais à lui dire jusqu'au soir où il le découvrit par lui même. Cette nuit, juste après leur heureux mariage... Nakatsu apprit l'horrible et odieuse vérité. Il utilisa ces mots exacts une fois le choque passé: "Chienne ! Puisque c'est ça, espèce de catin, puisque tu aimes ça, salope, alors dans ce cas, dans ce cas je pourrais me servir quand je voudrais !! Tu es ma chose, désormais, salle traître ! Tu m'as trahi, tu m'as brisé le cœur. Je ne te pardonnerais jamais, tu m'entends ?!" 0 partir de ce soir-là, Nakatsu est venu plusieurs fois dans sa chambre -puisqu'ils faisaient chambre à part- pour la violer et lui faire d'obscènes choses. Malgré elle, Aiko y prit un certain plaisir et n'essaya pas de résister. Elle espérait regagner l'amour de l'homme qu'elle aimait. Elle se brisait comme une poupée de porcelaine tombée au sol. Doucement. Puis elle était tombé enceinte. Quel merveilleux jour que celui-ci ! Même Nakatsu deint plus gentil avec elle, presque aimant. Il lui murmurait quelques mots doux à l'oreill en lui caressait furtivement la joue du bout de ses doigts. Pendant quelques temps, Aiko crut pouvoir regagner son amour mais à chacun de ses approches, il la repoussait en tournant les talons, sans oser la regarder. Finalement il ne lui pardonna jamais. Il se mit à boire souvent et à devenir violant. Il ne violait plus seulement sa femme mais la battait jusqu'au sang. Oh, il ne ferrait jamais de mal à son fils adoré, il l'aimait plus que tout au monde. L'amour qu'il n'avait pas pu donné à sa femme, il le reportait entièrement sur Emishi, et ce fut de même pour Aiko. Il était loin d'être un enfant délaissé par ses parents. Mais il ne les aimait pas. Il n'aimait que sa mère. Mais il la haïssait à la fois de ne pas avoir le courage de partir, de ne pas avoir le courage de se défendre. Emishi haïssait son père d'être aussi cruel et méchant. Il n'était qu'un enfant, mais il comprenait déjà beaucoup de choses.
Il n'allait pas à l'école; son père avait décrété sa santé trop fragile et n'avait pas le droit de sortir non plus, ou alors qu'en de rares occasions. Il était vrai qu'Emishi avait la santé fragile, il était asthmatique et les médecins l'avaient déclaré souffrant d'une maladie cardiaque qui l'empêchait de faire le moindre effort. Dans ce cas-là il s'évanouissait. Emishi était plutôt un frêle garçon et petit pour on âge. Il n'avait aucun ami puisqu'il ne sortait peu de sa chambre et encore plus rarement de la maison. Ainsi, il avait des professeurs particuliers qui lui donnaient des cours. Comme il n'avait que ça à faire, Emishi étudiait beaucoup et se plongeait dans les livres, un grand réconfort. 0 sept ans il savait déjà parler et Japonais (logique) et anglais. Il continuait à travailler cette deuxième langue tout en essayant le français à la fois. Il était passionné par le corps humain. C'était une chose à laquelle il y avait toujours des questions à se poser. Il avait déjà poser beaucoup de questions aux médecins concernant son cœur. Fascinant de savoir que, n'importe quand, n'importe qui pouvait prendre la vie de quelqu'un, comme ça... Il s'intéressait énormément la biologie également et aux animaux. Il n'aimait pas qu'on leur fasse le quelconque mal et avait eu un chien par le passé. Malheureusement, il était mort et Emishi avait été inconsolable. Son père, excédé, lui avait dit: "Mais bon sang, ce n'est qu'un animal, n'en fait pas tout un drame je t'en rachèterais un si tu veux !" Le petit avait haït son père déjà à cette époque, sans savoir se qu'il faisait subir à Aiko qui, ce jour là, avait pris sa défense avec courage.
Des bruits de pas se firent entendre dans le couloir. Emishi posa ses pieds nus sur le sol et avança lentement jusqu'à la porte pour l’entrebâiller. Son père s'éloignait à grands pas dans les couloirs. Une fois qu'il fut hors de vu, le petit se glissa hors de sa chambre et s'avança à pas de loup jusqu'à la grande porte des appartements de sa mère. Il faisait noir à l'intérieur, seule une bougie éclairait le tout et sa lueur était très faible; elle se reflétait contre un mur, tremblotante. Emishi sentit son cœur commencer à s'affoler. Il fit en sorte de le calmer en posant sa main contre. Avant qu'il ne puisse s'aventurer pleinement dans la pièce, les pas de Nakatsu revinrent se faire entendre. L'enfant n'eut que le temps de se glisser dans la porte du placard. La lumière fut allumé et le petit plissa les yeux et essaya de discerner quelque chose. Son père se tenait debout, droit comme un I face à Aiko, sur le sol de la chambre, à genoux devant son mari, sanglotant doucement. Nakatsu donna un coup de pied dans les cotes de sa femme et s'agenouilla auprès d'elle en murmurant des paroles à ses oreilles. Emishi en capta quelques unes: "Salope... Catin... Trahis... Mourir..." L'avocat tira les cheveux d'Aiko et rua son visage baigné de larmes de coups de poings jusqu'à se qu'elle saigne du nez et qu'elle le recrache par la bouche. Emishi poussa un cri strident et il sortit du placard. Nakatsu se retourna, si étonné qu'il laissa la tête de sa femme heurter le sol. Le choque fut violent, Le bruit fut comme une explosion aux oreilles du petit. Nakatsu se retourna vers sa femme qui convulsait sur le sol. Emishi perdit connaissance, son cœur semblait l'avoir lâché.
*5 ANS PLUS TARD* -Allé, Emishi, viens rejoindre le groupe !
Le jeune homme interpellé devait avoir douze ou treize ans. Ses mains étaient enfoncés dans ses poches et il regardait les personnes qui lui faisait face comme un petit animal. La femme qui s'occupait du groupe lui tendit la main pour qu'il la prenne et aille se promener un peu avec eux. D'un brusque mouvement, Emishi la repoussa et recula d'un pas. Un petit sourire dégouté et sombre se peignit sur ses lèvres:
-Je ne peux pas aller me promener, cela est trop d'effort pour mon cœur. Et puis ne me touchez pas, c'est répugnant le contact...
La jeune femme en charge du groupe poussa un soupire et passa une main dans ses cheveux bruns. Elle avait perdu tout espoir de le mêler aux activités. Elle savait qu'il était associable mais il trouvait toujours l'excuse de sa maladie cardiaque. Ainsi, tous les surveillants devaient le laisser tranquille sinon il les menaçait de faire un arrêt. Tout le monde trouvait qu'il en profitait, mais ils avaient peur que ça se passe vraiment alors autant le laisser en paix.
-Très bien, alors vas nous attendre à l'intérieur. Si tu n'as rien à faire va prier.
Emishi regarda le groupe s'éloigner avec un petit sourire. "Va prier" et puis quoi encore ? Il tourna les talons et entra dans l'orphelinat. Depuis cinq ans, le jeune homme était enfermé ici.< Il n'était pas l'un des plus vieux et savait qu'il était très bien partit pour passer le reste de sa vie ici, qu'il ne serait jamais adopté. Parce que c'était trop contraignant un enfant ayant une maladie cardiaque... Il chemina un certain temps dans les couloirs avant de retourner dans la chambre qu'il partageait avec quatre autres enfants. Un plus âgé de deux ans et les autres plus jeune de trois ans. Emishi ne leur avait jamais demandé pourquoi ils s'étaient retrouvés à l’orphelinat, ça ne l'intéressait pas du tout. Sa mère avait été tué sous les coups de son père ce soir-là d'il y a cinq ans et d'après se qu'il savait, il s'était suicidé après. Lui, il avait fait un arrêt cardiaque. Nakatsu avait appelé l'hôpital et, avant que l'ambulance n'arrive, il avait fait sauté sa cervelle. Lorsque Emishi s'était réveillé à l'hôpital, on lui avait apprit la triste nouvelle. 2trangement, cela n'avait fait ni chaud ni froid à Emishi qui détestait son père. Il fut décidé qu'il serait placé dans un orphelinat au japon et plus tard, lorsqu'il aurait quinze ans, en Amérique, pour ne plus qu'il ait à se souvenir des atrocités et qu'il commence une nouvelle vie. Tu parles ! Emishi se jeta à plat ventre sur son lit et sortit de sous son oreiller un livre sur la médecine. Il commença à la feuilleter et s'arrêtait sur les schémas avec fascination.
Un bruit se fit entendre contre la fenêtre. Emishi se redressa et s'avança vers celle-ci. Il ne montrait aucun signe de peur, il posa la main sur la poignet et ouvrit. Il s'aperçut alors que, dans la gouttière, un oiseau était tombé. Doucement, il le recueilli au creux de ses bras et le posa délicatement sur son lit. Le volatile semblait blessé à l'ale gauche et piaillait en essayant de s'enfuir. Emishi posa une main sur ses plume. Il sentit son petit cœur battre fortement contre sa poitrine et espérait qu'il ne nourrirait pas de peur ! Il caressa ses douces plumes et lorsqu'il fut sûr qu'il n'essayerait plus de se débattre, il fila chercher des choses dans l'infirmerie. Il y était allé souvent, il connaissait un peu tout les couloirs par coeur. D'un placard, il tira des bandages et d'autres choses. Il ne savait pas se qui lui serait utile. Après cela, il essaya de marcher le plus vie possible vers sa chambre. Se fut tout essoufflé qu'il retrouva l'oiseau qui gisait là, piaillant encore faiblement. Emishi soigna cette pauvre créature avec une tendresse que personne ne devait lui connaître. Il ne savait pas qu'en faire cela dit... Si les autres le voyait, on le laisserait sans doute mourir et cela ce n'était pas possible !! Il décida de lui trouver une cachette dans les jardins de l’orphelinat et de revenir tous les jours. Il n'y avait aucun animal ici, aucun risque qu'il ne se fasse croquer. Il serra délicatement l'oiseau contre son cœur et sortit en douce.
Le jardin n'était pas immense, il y avait de quoi cultiver des légumes et laisser pousser des fleurs ainsi que quelques arbres fruitiers. Emishi n'était pas souvent venu par ici. Il chercha donc pendant quelques minutes la meilleur cachette possible et accessible pour lui, sans qu'il ne dusse trop faire d'efforts. Il ne voulait pas tomber dans les pommes en allant nourrir son oiseau. Oui, car maintenant c'était son petit oiseau. Il le laisserait repartir lorsqu'il serait à nouveau en pleine forme. I serait sans doute un peu triste mais il savait qu'il n'avait pas le droit de lui enlever sa liberté, alors il le laisserait s'envoler dans le ciel le moment venu. ♥ Emi' finit par trouver l'endroit. En montant sur le petit muret, il pouvait atteindre une branche du cerisier et cacher son oiseau dans le tronc de l'arbre. Il avait bien regardé avant de l'y installer, ce trou semblait complètement désert mis à part quelques araignées et insectes. Emishi y mit de l'herbe et des graines qu'il avait piqué puis il rentra avant que les autres ne reviennent de leur promenade.
Tous les jours, Emishi nourrit et s'occupa précieusement de son petit oiseau chéri. Mais un jour, Sano, un garçon de la même chambre que lu, le trouva...
-Hé ! Hé !! Les gars, vous ne devinerez jamais se que j'ai trouvé dans le jardin !!
Emishi releva brusquement la tête, il avait un mauvais pressentiment. Sano, qui avait les mains derrière son dos, les présenta en avant. Il tenait par le cou l'oiseau caché dans le jardin. Les trois autres enfants s'approchèrent, intrigué, pas le moins du monde outré de la manière dont Sano tenait le pauvre petit volatile qui ne bougeait plus. Emishi se redressa et poussa Sano en arrière pour lui arracher l'oiseau des mains. Surpris de la soudaine violence de son compagnon de chambre, Sano s'assit -il était tombé au sol- et demanda:
-Mais qu'est-ce qu'il te prend, Emishi ?! Rends moi l'oiseau que j'ai trouvé, attends ton tour pour le prendre. -"Attends ton tour" ?! Mais t'es con, ce n'est pas un objet c'est un oiseau. Tu as vu comment tu le prenais ? Tu veux l'étrangler, ma parole!
Emishi bouillonnait de colère. Encore une preuve que les êtres humains étaient des personnes odieuses. Il se croit le plus fort, n'est-ce pas ? Invincible ? Alors qu'on pourrait les écraser comme des mouches... Le jeune homme posa délicatement l'oiseau sur le lit. Il ne bougeait plus. Il était... mort...? Sano s'était relevé et tendait la main pour reprendre l'oiseau. Emishi saisit son poignet et le tordit d'un coup sec. Un petit "crac" retentit suivit du cri de Sano qui tourna sur lui même. Emishi s'assit sur le lit à côté de son oiseau mort et il se mit à sourire.
-Bien fait pour toi, tu réfléchiras à deux fois avant de tuer un petit oiseau qui ne t'avais rien fait.
Après cet incident, Emishi passa au conseil de discipline et il fut décidé qu'il serait envoyé en Amérique parce qu'il était "mentalement tourmenté" par les souvenirs du passé. Le jeune homme se fichu bien de la gueule des personnes qui se croyaient malines de décider ainsi. Il s'en fichait de son passé. Mais il ne rechigna pas à partir d'ici, ils étaient tous des cons. En Amérique, il fut un peu comme la bête de foire à l’orphelinat où il était. Il était le seul japonais, à dire vrai. Mais il parlait très bien anglais se qui en surprit plus d'un. Il l'améliora suite à son séjour mais il lui arrivait bien souvent d'insulter les autres enfants dans sa langue natale afin de n'avoir aucun ennuis par la suite. Il ne fut jamais adopté et il ne se passa rien de grave à cet orphelinat ces cinq années suivantes. Il fut en âge d'habiter dans une maison et de trouver un métier. Emishi se trouva un appartement pas très cher tout en faisant des études et des petits métiers afin d'avoir de l'argent. Finalement il devint vétérinaire, à vingt-sept ans. Il avait sauté quelques classes, se qui faisait de lui un pratiquement assez jeune. Il était encore apprenti mais, il se montrait doué et attentionné avec les animaux. Quelques témoignages de ses collègues de travail, concernant son attitude:
-C'est quelqu'un de très calme d'apparence, mais il se ronge les ongles se qui me fait dire que ce n'est qu'une façade et qu'il serait plutôt du genre anxieux... J'espère qu'il na pas de petits soucis, il parle si peu !! -Ce gars ?! Baaaaah tant qu'il travail moi je m'en fiche, hein : Et pour travailler, ça il le fait bien ! Il est complètement fou des bêtes mais ne verse pas une seule larme quand l'une meurt. -Emishi... J'ai jamais rencontré quelqu'un d'aussi associable. Il ne parle jamais et c'est à peine s'il répond quand on lui pose une question. J'ai remarqué qu'il répugnait à toucher les autres personnes.
Et pourtant...
Ce matin-là, il faisait encore gris à cause de la brume. Un jeune homme d'une trentaine d'année se traînait, il semblait à moitié fou vu la façon de sa démarche. Ses bras se tordaient dans tous les sens, et son visage grimaçait affreusement. Son visage étaient marquées par des longues coupures et il saignait du nez. Sa chemise était déchiré et l'on pouvait voir qu'il saignait un peu au ventre, mais visiblement cette hémorragie n'était pas énorme. On recueillit cet homme une demie heure plus tard à l'hôpital. On le soigna mais visiblement, il avait perdu la raison. Cet homme était John Black, un boucher de la ville. Les médecins n'arrivaient pas à tirer une phrase cohérente de la bouche de cet homme qui se contentait de répéter en boucle:
-Un fantôme. C'était un fantôme mangeur d'âmes !!
Sennen ko ha sagashiteru ♪ Le comte Millénaire est à la recherche... ♫ Daijina hearto sagashiteru... ♪ A la recherche d'un précieux Coeur... ♫ Watashi wa hazu ne tsuiga dare ? ♪ Je ne convenais pas, qui seras le prochain ? ♫ Dans une ruelle, non loin de là, un jeune homme asiatique, un japonais, posa un chapeau sombre sur sa tête en souriant doucement. Il fut demi tour et chantonna à voix basse, les mains enfoncées dans les poches de son pantalon:
-Hum... Hum... ♫ Anata wa akari tashitameyo ! ♫ - Voyons voir s'il te convient! ♥ -
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