The Mysteries of Paris
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 Présentation D'Erwan

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MessageSujet: Présentation D'Erwan   Présentation D'Erwan Icon_minitimeDim 14 Aoû - 21:58


Once upon a time ...


~ Erwan Daniels ~
28 ans.

Surnoms :
Ah ah. Il a beaucoup de pseudo...

Origines (Où es-tu né(e) ?) :
La ville de New York.

Date de naissance :
04 Mai 1984.

Métier :
Tueur à gage mais c'est un secret.

Groupe :
Criminels.

Orientation sexuelle :
Homosexuel.

Si je te pince, tu dis ? :
...

Plutôt Sucré ou Salé ? :
Sucré.

Plutôt Eau ou Whisky ? :
Eau.

Plutôt Coup d'un soir ou Mariage ? :
Coup d'un soir... Mais il n'aime pas avoir des relations dans l'ensemble.

Plutôt Coup de fouet ou Fessée ? :
Fessée.

Plutôt Cigarette ou Bonbon ? :
Plus bonbon mais il lui arrive de fumer.

Plutôt Dominant ou Dominé ? :
Dominant dans la vie, en couple, il ne sait pas.

Plutôt Dangereux ou Affectueux ? :
Dangereux.

Que trouverait-on dans ton casier judiciaire ? :
Rien.

A criminal and a cop...




~ Physique ~
Sur ton avatar ?

Couleur des yeux :
Bleus.

Couleur des cheveux :
Noirs.

Couleur de peau :
Blanche.

Ta taille :
1m84.

Ton poids :
72 kilos.

La partie de ton corps que tu détestes ? :
Son nez.

La partie de ton corps que tu préfères ? :
Ses mains, parce que sans elles, il ne pourrait pas faire son job...

Quelle partie du corps t'excites le plus chez ton partenaire ? :
... Il aime peu de chose chez les gens.

Style vestimentaire :
Il porte le plus souvent un costume noir pour travailler, classe mais sobre. Avec des lunettes de soleil et des chapeaux panama dans ce Style là. De temps à autre, il porte des trucs plus décontractés. Il déteste les trucs tape à l'oeil et de couleur.

Signe particulier :
Il a toujours une arme cachée sur lui <3.

~ And more... ~
It's useless but...

Quel est ton plat et ta boisson préférés ? :
La salade peut-être ? Et le coca ...

Quel est ton film, ou ton livre, préféré ? :
L'enfer vertical de Brussolo.

Quelle est ta fleur préférée ? :
La tulipe jaune.

Tu meurs demain, que fais-tu aujourd’hui ? :
Rien de plus que les autres jours.

Ta religion ? :
Dieu n'est qu'une machine à fric.

Consommation de drogue, d’alcool, de tabac ? :
Une ou deux cigarettes à l'occasion...

Ton avis sur l’avortement ? :
Il s'en fiche.

Ton avis sur l’homosexualité/ La bisexualité ? :
Il est gay....

Ton avis sur l'infidélité ? :
Il s'en fiche.

L'Abstinence, combien de temps tu peux tenir ? :
Très longtemps, un an.

La chose la plus folle que tu aies faite au lit ? :
Baiser, il n'aime pas le faire.

La phrase que tu aimes dire après l'acte ? :
Adieu.

Ton plus grand rêve ? :
Faire le tour du monde en bateau.

Quel a été le plus beau et le pire jour de ta vie ? :
Le plus beau, lorsqu'il a tué le meurtrier de ses parents, le pire, lorsque ses parents sont morts.

Ce que tu aimes le plus au monde ? :
.... Rien, il ne prend plaisir à rien faire, c'est assez triste.

Quelle est ta plus grande peur ? :
Se retrouver en prison.

Si tu pouvais changer une seule chose dans ton passé, ça serait ? :
La mort de ses parents.


CE QU'IL SE PASSE DANS TA TÊTE :

- Ta plus grande qualité : Son sens de l'observation.
- Ton plus gros défaut : Il n'a aucune pitié.
- Un Tic, une manie ? : Il ment tout le temps.
Les maladies les plus dangereuses sont celles qui nous donnent l’illusion d’aller bien. Delirium.

Erwan est quelqu’un qui ne montre jamais ses sentiments, en fait, il n’en a pas, ou très peu. Après la mort de ses parents, il ne ressentait plus ni amour, ni joie. Il ne ressent absolument rien, ce qui fait de lui un excellent tueur à gage puisqu’il n’a jamais aucune remord à tuer un enfant ou une femme enceinte. Pourtant c’est quelqu’un de très sociable, il est drôle et gentil, il sait rapidement charmer les gens mais en réalité les personnes qui pensent être ses amis ne sont rien pour lui. Il ne connait pas l’amitié ou l’amour –du moins, il ne connait plus- et il s’en fiche, pour lui, avoir des amis c’est plus un poids qu’une bénédiction. Erwan est un excellent observateur, il voit tout et fait très attention aux détails. Il entend très bien aussi et il est toujours à l’affut du moindre bruit. Quand il était petit, sa mère lui faisait faire des chasses au trésor et il avait toujours adoré déchiffrer les indices qu’elle lui laissait. Il se sert beaucoup de sa tête, ses actes sont toujours réfléchis et posés. Il ne fait pratiquement jamais rien spontanément. Erwan pense aussi que les humains ne méritent pas de vivre, il les trouve profondément mauvais et lâches, mais il sait parfaitement qu’il est devenu comme eux. Il ne prend aucun plaisir à tuer, d’ailleurs, il ne prend jamais aucun plaisir à faire quoi que ce soit. –Ca doit être triste une vie aussi insipide-. Au fond de lui Erwan n’est absolument pas quelqu’un de tendre ou de gentil, il est même plus mauvais et froid au fond de son âme qu’à l’extérieur. Erwan est un esprit très libre, il ne fait jamais comme les autres, il a ses propres règles, ses propres limites. Il est complètement hors de l'esprit de la société, il n'a pas envie qu'on le range dans une case, il n'a pas envie d'être un mouton. C'est un homme libre depuis toujours. Il raconte tout le temps des mensonges aux gens, déjà parce que rien que son identité est un mensonge mais en plus, il aime bien voir les têtes des gens lorsqu’il raconte n’importe quoi en affirmant que c’est vrai. C’est devenu une habitude chez lui de mentir, de s’inventer une autre vie. Malgré tout, Erwan aime la vie, enfin ‘aimer’ est un grand mot, il veut juste vivre. Et il a souvent peur que son absence de sentiment ne lui permette jamais d’avoir une vie normale –le fait qu’il tue des gens aussi pourrait avoir des conséquences mais c’est moins grave. Pourtant, Erwan a tout ce qu’il désire, de l’argent, une belle voiture, une réputation à faire frémir d’envie Schwarzenegger, mais il ne trouve aucun sens à sa vie et rien ne le rend jamais pleinement heureux, ou heureux tout court. Mais, pour l’instant, sa vie lui convient, l’absence de sentiment, pense t-il, n’est pas un gros problème.


UNE JOLIE PETITE HISTOIRE :
Where as you look left and they fall right,
Into the Kansas City Shuffle. ♫
Aout, 1994 :

«On ira voir un match de baseball la semaine prochaine, je te le promets.»

Ces mots tournaient dans sa tête comme une chanson qui passe en boucle. C’était les derniers que son père avait prononcé, juste avant de mourir. Ryan soupira, il n’aimait pas l’orphelinat, ses parents lui manquaient terriblement. Il termina son livre, il aimait bien lire, il était dans son monde, sans se préoccuper des autres. Un garçon entra en courant dans la chambre. Il grimpa sur le lit de Ryan, c’était Josh, un ami.

-Je sais ce qui est arrivé à tes parents Ry’ ! J’ai entendu la directrice en parler, tu veux savoir, dis, tu veux savoir ?!

Ryan posa son livre et le regarda, tous les enfants de son âge étaient hyper actifs, Ryan était calme et patient. Il détestait parler et agir sans réfléchir. Il lui sourit, il avait toujours voulu connaître les circonstances de la mort de ses parents, alors évidemment qu’il voulait savoir.

-Oui, je veux savoir.
-Elle a dit qu’ils c’étaient fait tuer sous l’ordre d’un homme très haut placé dans le crime, quelqu’un de très méchant qui a tué tes parents parce qu’ils n’avaient pas payé quelque chose. Elle a dit aussi que si jamais il apprenait que tu étais en vie, tu allais être en danger et que l’orphelinat aussi. J’ai pas tout compris mais je sais que c’est grave !

Le petit garçon essayait d’analyser la situation. Il comprenait ce que ça voulait dire. Mais il ne ressentait pas de peine pour ses parents. Il ne ressentait rien d’autre que de la haine. Il voulait la mort de cet homme, et ça plus que tout autre chose. Il était fou de rage intérieurement mais il ne laissa rien paraitre. Il ne voulait pas être traité de fou parce que dès l’âge de 9 ans, il voulait tuer des gens. Il regarda Josh, il lui était très reconnaissant d’avoir accepté de lui raconter ce qu’il savait. Comme il était le fils d’une des dames qui s’occupaient des enfants, il avait accès à beaucoup de d’endroit et de conversation. Ryan entendit des pas dans le couloir, c’était ceux de la directrice, il le savait parce qu’elle avait une façon de marcher particulière. Et avec le temps, il avait remarqué qu’il avait un excellent sens de l’observation et de l’écoute. Il faisait toujours très attention aux moindres détails. La poignée de la porte tourna et la directrice apparut, Ryan se rendit compte qu’il ne connaissait même pas le nom de cette femme. Il s’en fichait soit dit en passant.

-Ryan ? Je voudrais te voir dans mon bureau avec le père François.

Le garçon se leva et remercia Josh. Il n’avait pas envie de la voir après ce qu’il venait d’apprendre. Pourquoi ne lui avait-on rien dit ? Il était grand, il pouvait comprendre ! Elle lança un regard sévère à son ami, qui signifiait qu’il avait sans doute du travail à faire aux cuisines avec sa mère. La directrice n’était pas très aimable avec les enfants mais elle n’était pas non plus un tyran. Elle marchait devant Ryan qui la suivait sans rien dire. Il avait une idée de la raison de cette entrevue. Il ne voulait pas parler de ses parents. Il n’arrivait pas encore à se rendre compte qu’il ne les verrait jamais plus. Sa mère apparaissait des fois dans ses rêves, il ne voulait pas faire le deuil. Il ne voulait pas d’une famille d’accueil. Il voulait tuer celui qui avait gâché sa vie. Il entra dans le bureau et s’assit sur un des fauteuils. Ryan était petit pour son âge et tout lui paraissait gigantesque dans cette pièce. Il regarda la directrice en face de lui dans les yeux. Le père François était à côté sans bouger, il s’avança.

-Ryan, tu sais pourquoi tu es là ?
-Non.
-Josh t’as raconté pour tes parents ?
-Oui.
-Tu n’es pas triste ?
-Je sais depuis plusieurs mois que mes parents sont morts.
-Hum… On doit t’avouer que madame Marsh et moi pensons que tu es en danger, l’homme qui t’as laissé partir, aurait dû te tuer aussi, il ne l’a pas fait et si jamais l’homme qui a tué tes parents l’apprend, il risque de vouloir ta mort et tout l’orphelinat est en danger. Est-ce que tu comprends ?
-Pourquoi n’avez-vous pas réagi plus tôt ?
-Nous ne savions pas, la police nous a prévenus hier. Est-ce que tu as compris ?
-Oui.
-Très bien, à partir d’aujourd’hui, tu ne t’appelles plus Ryan Evans mais Erwan Daniels, tes parents sont morts dans un accident de voiture. Nous nous sommes organisés pour que Ryan n’existe plus, tu as été tué ce jour là. Est-ce que tu as tout compris ?
-Mais, les autres enfants savent comment je m’appelle.
-On s’occupera de ça avec Madame Marsh, tu es certain que tu comprends ?
-Oui.

L’homme d’église prenait vraiment Ry… Erwan pour un abruti. Il avait neuf ans mais il n’était pas débile. Il avait toujours su que ses parents avaient eu un grave problème. Et il se promettait à lui-même de les venger. Il n’aurait aucune pitié pour un homme qui avait fait souffrir son père et sa mère. Et finalement, cela l’arrangeait de changer d’identité. Il serait beaucoup plus simple de s’en prendre à cet homme s’il le croyait mort. Erwan changea ce jour là, il était devenu quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui n’aurait aucun remord, qui bâtirait sa vie sur un mensonge, quelqu’un qui ferait de la mort son gagne pain. Il avait décidé que puisque ses parents avaient été assassinés, pourquoi ne pourrait-il pas assassiner ceux des autres ? A choisir entre manger ou être mangé, il préférait la première solution.

Its a they think you think you don't know,
Type of Kansas City hustle. ♪

Octobre, 1996 :


-Erwan, tu ne pries pas ?
-Non.
-Pourquoi ?
-Dieu était où quand mes parents sont morts ?
-Voyons… hum… Erwan, Dieu est partout mais … des fois… certaines choses arrivent pour de bonnes raisons.
-Dieu n’existe pas, Dieu n’est qu’une invention des hommes pour faire croire aux gens que Dieu les protégera ! Mais Dieu n’existe pas ! Il n’aide personne parce qu’il n’est pas réel !

L’homme perdit patience et gifla Erwan. Pourtant le jeune garçon était certain de ses dires. Il n’y avait aucune preuve de l’existence de Dieu et si Dieu abandonnait les hommes à leur sort, alors pourquoi croire en lui ? Erwan savait que pour faire la paix avec son âme, il devait faire justice lui-même et non pas attendre que Dieu fasse un miracle. Rien, ni personne ne pouvait lui venir en aide. L’homme envoya Erwan dans son bureau pour réfléchir à ce qu’il venait de dire. C’était déjà tout réfléchi, Dieu n’existait pas. On ne pouvait faire confiance qu’à soi-même dans ce monde. Il sortit de la chapelle et se dirigea vers le bureau du père Andrew. Il n’était même pas en colère ou gêné, il en avait juste marre qu’on le force à croire à des choses inexistantes. Il avait de moins en moins de souvenir de ses parents. La nuit, il rêvait de cet homme qui avait braqué un revolver sur lui puis qui était parti sans tirer. Erwan aurait voulu que cet homme le prenne comme assistant, qu’il l’aide à se venger de ces hommes, il aurait voulu qu’il ait le courage d’appuyer sur la gâchette pour lui éviter cette vie. Erwan trouvait les humains, sans cœur, tous cupides et égoïstes. Le monde était complètement fou, et lui il en faisait parti parce qu’un tueur à gage avait eu pitié d’un gamin de neuf ans. Quelle lâcheté. Mais il savait ce qu’il voulait maintenant, il allait devenir comme cet homme, un tueur, sans pitié, froid, invisible dans la foule et il allait tuer, pour se venger des hommes, de Dieu. Il allait devenir un homme cupide et égoïste parce que c’était la destiné de tous les humains. Il savait depuis ses neuf ans qu’il voulait être un tueur à gage. Mais ça, il ne le disait pas, il ne fallait pas le dire. Et lui, il aurait le courage de tuer un enfant seul au monde. Il était perdu dans ses pensées lorsqu’il entendit le bruit de la porte de la chapelle. Puis des pas qui se dirigeaient vers ce bureau.

-Erwan, pourquoi tu ne fais jamais rien comme les autres ?
-Parce que je ne suis pas un mouton.

On pouvait lire dans son regard qu’il était furieux. Il expliqua à Erwan que faire comme les autres enfants de son âge ne signifiait pas être un mouton. Et qu’il fallait savoir obéir et se plier aux règles pour faire parti d’une société. Erwan ne voulait pas obéir, ni faire parti d’une société, il voulait être libre, il voulait faire ce qu’il avait envie de faire. Il était un esprit libre comme on dit, qui ne supporte pas les règles, qui « emmerde » les autorités. Il avait toujours été comme ça et ses parents l’avaient toujours encouragé dans ce sens. Il décida que toute sa vie, il se créerait ses règles, ses limites, et puis s’il avait l’intention de tuer des gens, il n’allait certainement pas rentrer dans les normes de la société d’aujourd’hui. Il serait surement devenu une sorte de hippie si ses parents n’étaient pas morts. Il sourit au père Andrew. Celui-ci n’attendit pas et il punit Erwan. Les trucs habituels, les coups de baguette sur les paumes des mains ou des lignes à recopier, les vieux trucs ringards, on se serait cru en plein milieu des années 60. Ceci dit, cet orphelinat était complètement hors du temps, déjà les élèves étaient élevés à coup de prière et de punitions vieilles comme le monde. Erwan aurait pu presque s’attendre à voir brûler une sorcière au milieu de la cour. Il sortit du bureau du père Andrew, il avait mal au poignet mais il commençait à avoir l’habitude. Comme l’homme d’église le disait si bien, il ne faisait jamais rien comme les autres. Et il avait l’art de toujours énerver les gardiens. Et maintenant qu’il ne croyait plus en Dieu, il s’était fait de nouveaux ennemis. Il rejoignit sa chambre et attrapa un livre. Répondre à un adulte l’amusait toujours autant. Pourtant il n’était pas fondamentalement méchant. Il avait juste du mal à s’attacher aux gens et à avoir des sentiments mais personne n’avait besoin de savoir ça. Il joua avec sa montre, une montre tout ce qu’il y avait de plus banale sauf qu’elle appartenait à son père. Et il commença son livre.

Where you take your time,
Wait your turn,
And hang them up, and out to dry. ♫

Mai, 2001 :


Erwan fêtait ses 16 ans, il vivait toujours à l’orphelinat, plus pour longtemps cependant. Maintenant qu’il était en âge de bosser, il préférait partir rapidement avant qu’on le force à trouver un travail. Il n’avait jamais excellé en cours et en plus il était persuadé qu’il n’était absolument pas fait pour avoir un boulot. Il pensait souvent à ses parents. Il se souvenait du parfum de sa mère, de la chemise que son père portait ce jour là. Il n’en parlait pas, il ne confiait à personne ses cauchemars et ses angoisses. Pourtant, Erwan était loin d’être asocial, il était gentil et drôle avec tout le monde –sauf les adultes- et puis il connaissait par cœur tous les enfants des domestiques. Il était le garçon qui était resté le plus longtemps. En fait, il ne voulait pas être adopté, il ne voulait pas porter un le nom d’une autre famille. Il gardait en lui une haine qui grandissait de jour en jour, d’année en année. Il se comportait comme un jeune normal, il faisait des bêtises, il rendait des services. Il était normal à l’extérieur, bizarre et froid à l’intérieur. Dénué de sentiment, il paraissait pourtant s’intéresser aux gens et les apprécier, mais en réalité il avait l’impression d’être incapable d’aimer quelqu’un.

-Tu veux ouvrir ton cadeau, Erwan ?
-J’ai un cadeau ?
-Oui, de notre part à tous.
-Vous n’étiez vraiment pas obligés.

Il tendit le paquet à Erwan. Il l’ouvrit, c’était de l’argent, beaucoup d’argent. Josh lui souffla qu’il y avait un appartement à l’adresse indiquée sur le papier. Il dit aussi que c’était petit et étroit mais que c’était un début. Erwan n’en revenait pas. Il n’aurait jamais pensé recevoir un tel cadeau de gens qu’il n’appréciait pas plus que ça. Pourtant, il ne montrait pas qu’il était heureux, il ne savait même pas s’il était heureux. Il ne savait plus ce que c’était qu’être heureux. Il remercia Josh, tous les autres aussi, il allait pouvoir mettre sa vengeance sur pied.
Il quitta l’orphelinat le soir même, à 16 ans, ses parents tournaient toujours dans sa tête, leurs visages. Ils avaient peur de ne jamais pouvoir s’en remettre. Il fallait qu’il trouve cet homme, qu’il le tue. Il s’installa dans son nouvel appartement avec plaisir. C’était parfait, juste la place pour lui, une chambre, une salle de bain et une salle de séjour. Il fallait maintenant qu’il rentre dans le milieu de l’homme qui avait tué ses parents. Il fallait qu’il se fasse connaître, mais tout d’abord, il fallait qu’il apprenne à tuer.

Now the tables turned the lessons learned,
You've got to earn yourself some trouble. ♪

Mars, 2007 :


Erwan ouvrit la porte de l’orphelinat, il avait appris à se servir d’une arme, à tuer. Il avait même reçu ses premiers contrats et avait exécuté la tâche parfaitement, sans montrer le moindre sentiment de remord. Il commençait à se faire une réputation dans le milieu. Mais voilà, certaines personnes connaissaient son véritable nom, et la police pourrait remonter jusqu’à lui si on interrogeait ces gens là. Erwan avait déjà tué les quelques enfants –maintenant adultes- qui avaient connaissance de son changement d’identité. Il ne lui restait plus que les membres du personnel, et leurs enfants. Il sortit son flingue –avec silencieux –ouah la classe--. Il entra dans le bureau de la directrice. Une balle dans la tête pour elle, ainsi que le père François –toujours planté là celui là. La plupart des hommes d’église n’avaient jamais eu vent de son véritable nom, ainsi, l’orphelinat trouverait rapidement un nouveau directeur. Il tua toutes les personnes présentes lors de son arrivée. Même les enfants –adultes- qui vivaient encore ici. C’était au tour de Josh. Il le trouva en train de donner un cours d’anglais aux enfants. Erwan attendit patiemment qu’il termine et le retrouva dans son bureau. Il sortit son arme et Josh fondit en larme. Il ne s’attendait pas vraiment à ça.

-Pourquoi tu fais ça ? Je croyais qu’on était amis ?
-Les amis n’existent pas dans mon monde.
-Mais, et toutes ces années qu’on a passé ensemble à rire et à s’amuser ?!!
-C’était sympa, mais c’était du vent.
-Je ne dirais rien je t’en supplie…

Erwan pressa la gâchette. Il n’éprouvait pas de remords, ni de peine. Juste de l’incompréhension, Josh avait vraiment cru qu’ils étaient amis ? Il n’avait pas d’ami, il était incapable du moindre sentiment envers un autre être humain. Mais il s’en fichait, pas besoin d’amis pour tuer, surtout pas d’ailleurs, les hommes comme lui vivaient seuls et mourraient seuls. Il ferma les paupières de Josh, cette histoire allait faire du remue-ménage, il venait de tuer sans raison apparente tous ces gens. Sauf que oui, il y avait une raison, son nom avait été effacé partout sauf de leurs mémoires, maintenant c’était le cas. Il se pencha devant l’oreille de Josh et souffla.

-Adieu, Josh. Tu es dans un monde bien meilleur maintenant.

Erwan ne croyait pas du tout au paradis, mais Josh avait toujours été très croyant et il était certain que le paradis existait. Si c’était le cas, Erwan finirait en enfer. Ce n’était pas plus mal, le paradis était surement très ennuyeux. Il mit son chapeau sur sa tête et sortit de l’orphelinat comme si de rien n’était. Il pouvait régler ses affaires maintenant, plus personne ne savait son vrai nom. Il allait pouvoir faire son deuil. Et il attendait ça depuis tellement longtemps….

Revenge like this, never sweet,
You have gotta yourself a long ride home. ♫

Juin, 2008 :

Aujourd’hui. Le grand jour. Quelqu’un avait mis un contrat sur la tête du meurtrier des parents d’Erwan. Il avait fait des recherches, il savait le nom de cet homme. Il savait aussi que pendant que cet homme tabassait son père avec ses sbires, une autre personne tuait sa mère avec une carabine. Il avait d’abord retrouvé celui qui avait commandité les assassinats, l’autre homme, viendra, plus tard. Erwan entra dans l’immeuble, des hommes armés aux quatre coins de la pièce. Erwan entra dans l’ascenseur, il avait mis un costume noir, il ressemblait à tous les gardes du corps. Personne ne se méfiait vraiment, il était invisible. Il monta au dernier étage, celui du patron. Il sortit de l’ascenseur, sûr de lui, il tua les deux premiers hommes, suivi de tous les autres sur le chemin. Il ouvrit la porte du bureau de cet Homme, qui se faisait appeler le Boss. Il leva les yeux sur Erwan, comme ses deux gardes du corps dans la pièce. Erwan esquissa un sourire, son cœur plein de haine réclamait vengeance. Ses flingues dans son dos –dans le pantalon.

-Quelqu’un veut vous tuer.
-Qui ça ?
-Moi.

Le Boss n’eut pas le temps d’effectuer le moindre geste. Erwan avait tiré quatre balles, deux dans les cœurs des hommes de mains, les deux autres entre leurs deux yeux. Le Boss tourna la tête à gauche. Erwan lui donna un coup de crosse sur le crâne. Il l’attacha sur sa chaise. Il lui donna un violent coup de poing pour le réveiller et s’assit à cheval sur une seconde chaise en face de lui.

-Qui vous êtes, putain ?
-Celui qui va te tuer.
-Vous ne sortirez pas d’ici vivant.
-Tu veux parier ?
-Putain, je comprends rien.
-Je voudrais savoir, pourquoi tu as tué les Evans.
-Ces bâtards ? Parce qu’ils m’avaient pas payé, le père me devait beaucoup d’argent.
-Pourquoi tu as tué toute la mère et le fils ?
-Parce qu’il fallait faire un exemple, les gens paient quand ils voient qu’on n’hésite pas à faire du mal aux gamins.
-Dommage, ton tueur a hésité à me tuer.
-Hein ?

Erwan attrapa la tête du meurtrier de ses parents et lui fit violemment tourner la tête pour entendre le « crac » décisif. Etrangement, il ne se sentait pas mieux. Il avait attendu ce moment toute sa vie et il avait l’impression d’être toujours aussi vide pourtant. Il ne perdit pas son sang froid, il remit l’arme dans son pantalon, son chapeau sur sa tête. Il prit l’ascenseur et descendit au rez-de-chaussée. Il sortit normalement de l’immeuble et plus tard, empocha l’argent promis pour la mort de cet homme. Erwan avait maintenant une réputation grandissante –et beaucoup de fric-, on faisait appel à lui pour les tâches que personne ne voulait faire parce que c’était trop dangereux, ou pas correct, comme tuer des gamins ou des chefs de gang. Il vendait ses services au plus offrant et tant pis pour les autres. Il ne valait pas mieux que le type qu’il venait de tuer mais il était devenu comme ça à cause du meurtre de ses parents. La dernière personne qu’il tua était le meurtrier de sa mère, c’était un flic, un bon flic, qui avait eu une période de malchance et qui avait fini dans un milieu pas top. Il s’était repenti, il ne méritait pas de mourir, mais sa mère non plus ne méritait pas de mourir. Erwan a pressé la gâchette. Sa vengeance était accomplie, mais il se sentait aussi mal qu’avant, peut-être que ça passerait à force de tuer… Ou peut-être pas ?

-On the Kansas City Shuffle. ♪

« Le Kansas city shuffle, c’est quand tout le monde regarde à gauche et que toi, tu vas à droite. » Slevin.



In real life,

.


Ton pseudo : Faith
Ton âge : 17 ans.
Niveau de Rp ? : Bon.
Où avez vous découvert le forum ? : Bien.
Qu'en pensez-vous ? : Super.
Un commentaire ? : Cool.
Le mot magique du réglement : [Okay by Morgan <3]


Dernière édition par Erwan Daniels le Sam 10 Sep - 22:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Présentation D'Erwan   Présentation D'Erwan Icon_minitimeMer 17 Aoû - 15:49

Bienvenue !!

Triste ton histoire TT

Tu es validé !!
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