The Mysteries of Paris
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 You're fool, do you know that I am a Beast ? [Joshua ♥]

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MessageSujet: You're fool, do you know that I am a Beast ? [Joshua ♥]   You're fool, do you know that I am a Beast ? [Joshua ♥] Icon_minitimeDim 6 Oct - 11:28

« For who could ever learn to love a Beast ? »
josh et adam.
Un tonnerre d'applaudissements retentit. Tous les soirs, c'était la même chose. Je m'inclinai bien bas, prenant soin de tenir mon chapeau haut-de-forme entre mon pouce et mon index pour ne pas qu'il tombe de ma tête, et me redressai, sourire feint aux lèvres, face au publique. Mon cirque était le plus fameux de tout Paris. J'envisageais de partir à travers la France, mais cela coûterait de l'argent, et nous avions nos petites habitudes ici. Je m'inclinai une fois encore et remerciai les spectateurs pour leur présence, leur donnai les dates de nos prochaines représentations, et m'éclipsais derrière le rideau qui cachait les coulisses. J'étais fatigué et las... Trop de monde en une seule soirée. De l'air. J'avais besoin d'air. Je serrais mollement la main des mes employés qui se félicitaient et me félicitaient à leur tour avant de sortir du chapiteau, les mains derrière le dos. C'était la pleine lune, ce soir. Je levais la tête vers le ciel étoilé qui s'élevait au-dessus des maisons et des appartements de la ville, illuminant la Seine de quelques reflets argentés. Je n'étais pas touché par ce spectacle pourtant si poétique, si calme, si paisible... J'enlevais mon chapeau et passais une main dans mes cheveux bruns relativement courts. Je n'avais qu'une envie, maintenant, rentrer chez moi et m'allonger dans mes couvertures. Il fallait pourtant que j'aide à fermer boutique. C'était mon rôle, j'étais, après tout, le directeur de ce cirque si célèbre. Je poussais un léger soupir, tournant le dos au fleuve tranquille et retournais sous le chapiteau à l'atmosphère étouffante. Lucie me serra la main. C'était ma trapéziste, accompagnée de Pierre, son partenaire. Ils étaient ravis que tout fonctionne si bien et je leur souris brièvement avant d'aller voir comment s'en sortait le dresseur de fauves. C'était un nègre, comme on le disait souvent. Autrefois réduits en esclavage, ce n'était plus le cas depuis 1815. Un petit moment, donc... Je le connaissais depuis un petit moment, il était déjà là lorsque mon père était le directeur de ce cirque, avant sa mort prématurée... C'était ce dresseur-même qui m'avait éduqué à coups de fouet comme un vulgaire animal, sous les ordres de mon très cher et regretté père. J'attendais le bon moment pour me venger convenablement, ainsi que l'appui d'une certaine personne. Pour le moment, je prenais un malin plaisir à lui être supérieur.

« Alors, Maurice, tout va comme tu veux ? » je lui lançais un regard hautain et méprisant. Il haussa les épaules.
« Je m'en sors sans vous. Monsieur. » il me défia du regard. Je me demandais pourquoi il restait là. C'était sans doute le meilleur avenir qu'il ait trouvé dans sa misérable vie.
« Fais attention de ne pas perdre une main, un accident est si vite arrivé. » je n'attendis pas qu'il me réponde, je tournais les talons sans jeter un seul regard aux cages dans lesquelles étaient enfermés les animaux. Je les plaignais, au fond de moi, mais c'était la vie.

Je fis le tour du chapiteau. Quelques personnes dormaient dans des roulottes, les employés n'avaient pas forcément le temps de retrouver le confort d'un foyer. Moi si. Je les abandonnais et grimpais dans une diligence qui me conduisit jusqu'à mon manoir, en périphérie de la ville. Si je n'étais pas noble, j'étais, tout du moins, bourgeois et possédais un domaine conséquent. Des lumières brillaient à l'étage, les autres étaient éteintes à l'heure qu'il était. Je sortis de la voiture et me dirigeais vers la porte d'entrée. Avant même que je ne frappe, le majordome vint m'ouvrir, chandelier en main, s'inclinant devant moi. Je lui lançais un regard neutre avant de passer devant lui. Il enleva mon chapeau haut-de-forme et le plaça sur le porte-manteaux avant de me souhaiter la bonne nuit et de me remettre le chandelier entre les mains. Je poussais un long soupir et montais à l'étage. J'avais une faim de loup, mais la cuisinière n'était plus ici à cette heure et je ne savais pas préparer des choses moi-même. Je poussais la porte de mes appartements et déposais le chandelier sur mon bureau. Quelques ombres vinrent danser sur le mur du fond. Je les fixais, le regard vide avant de me retourner. Normalement, Joshua était toujours là pour m'attendre, mais pas ce soir, où pouvait-il bien être ? Je fronçais les sourcils et m'assis sur le lit. Il avait bien du culot de faire attendre son maître ! Mais Joshua avait du culot. Et il ne savait pas obéir. Pourquoi m'encombrais-je d'un tel incapable ? Je l'ignorais moi-même tout à fait. Simplement parce qu'il me permettait de me libérer pleinement ? Je couchais avec lui quand j'en avais l'envie et avec autant de brutalité qu'il me plaisait. Je n'avais ni fiancée, ni femme, elles avaient toutes eu peur de moi. Et je n'étais pas quelqu'un de très rassurant aux premiers abords. Je ne souriais jamais, et si je le faisais, j'avais l'air d'un fou échappé de l'asile, lorsque je ne faisais pas d'effort pour paraître sympathique. Alors, à quoi bon ? Et puis les femmes... Je n'en connaissais aucune qui soit véritablement utile à quelque chose.

« Joshua ! »

Appelais-je d'une voix forte. S'il n'était pas dans ma chambre, j'étais sûr qu'il ne devait pas être loin. Mais personne ne vint. Je soupirais, me levais, saisis le chandelier et sortis dans le couloir pour me diriger jusqu'à la chambre de mon valet. Je ne frappais pas à la porte, partant du principe qu'il n'avait rien à me cacher, de toute façon. Lorsque je passais la tête par l'entrebâillement de la porte, je le vis assis dans un fauteuil, endormi. Je haussais les sourcils et me surpris à m'attendrir l'espace d'une minute. J'entrais, déposais le chandelier sur le bureau et hésitais. Il ne faisait pas son travail en dormant comme un feignant, mais... Je n'avais pas non plus l'intention de le tirer de son sommeil. Je décidais de repartir, laissant les bougies prêt de lui pour qu'il sache que j'étais passé. Je retournais dans ma chambre, refermais la porte derrière moi et essayais d'enlever ma chemise tout seul. Mes habits de spectacle étaient serrés, et assez compliqués à enlever sans aide. J'entrepris donc de retirer mes bottes, tout d'abord, que je lançais contre le mur, énervé. Joshua n'était jamais là quand il fallait décidément. Malpoli, irrespectueux, inutile... J'aurais mieux fait de trouver un autre valet plus compétent que lui. Mais je n'en voulais pas d'autre. Je ne voulais que lui. J'enlevais ma chemise comme je pus et la déchirais en la retirant un peu trop brusquement.

« C'est pas vrai !! Bon Dieu de merde. »

Je lançais la chemise au même endroit que les bottes. Je ne savais même pas me débrouiller tout seul, pathétique. Mais en même temps, ces habits étaient d'un pratique... Que ne fallait-il pas faire pour être élégant ! Maintenant que le mal était fait, j'arrachais les autres vêtements qui serraient ma taille avant de faire glisser mon pantalon sur mes cuisses et de le jeter dans un autre coin de la pièce. Je me glissais dans mes couvertures et rabattis les draps au-dessus de moi, trop en colère pour trouver le sommeil. Moi qui avais espéré que Joshua serait là... Mais je n'avais pas besoin de lui. La preuve ! Je fermais les yeux et essayais de m'endormir mais en vain, ce qui m'énerva un peu plus. J'entendis même la porte grincer. Lentement, je saisis le poignard caché sous mon oreiller et gardais les yeux fermés, le souffle lent mais irrégulier. Et puis je reconnus l'odeur de la personne. Un sourire discret étira mes lèvres.

« Ce n'est pas trop tôt, Joshua. »

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MessageSujet: Re: You're fool, do you know that I am a Beast ? [Joshua ♥]   You're fool, do you know that I am a Beast ? [Joshua ♥] Icon_minitimeMar 8 Oct - 11:59

Moi, je vole, je plane, tandis qu'il y a plein de gens qui sont morts à l’intérieur. Ça ne se voit pas, mais dès qu'ils ouvrent la bouche, on se rend compte qu'ils sont foutus. Ils ont été tués par la vie.
La vie est la farce à mener par tous.  ♡

« Encore en train de rêvasser, Joshua ?
Manifestement oui, parce que sa voix désagréable me sortit de mes pensées. Je levai lentement mes yeux sur lui. Hautain et fier. Cette attitude avait tendance à l’énerver.
-Moui. Et vous me dérangez. Encore.
-Je crains devoir vous rappeler que votre ancien statut ne justifie pas votre fainéantise, Joshua, n’avez-vous donc jamais de travail à faire ?
-Monsieur s’est-il plaint de mes services ?
-Non mais votre impertinence commence sérieusement à ennuyer le personnel.
Chose relativement fausse, je n’étais pas toujours très agréable, j’étais un peu snob mais j’étais d’excellente compagnie dès qu’il s’agissait de sortir et de s’amuser, évidemment, les plus sérieux dans leur travail ne m’aimaient pas, mais les jeunes serviteurs de mon âge m’appréciaient.
-Eh bien, je me fiche du personnel, vous me ferez des remontrances lorsque Monsieur vous l’aura demandé. »

Il détestait que j’aie le dernier mot. Il détestait aussi que je ne travaille pas autant que les autres mais ce qu’il détestait par-dessus tout c’était qu’Adam laisse passer mon comportement. Ce qu’il ne savait pas, c’était que j’aimais Adam et qu’il devait sans doute m’aimer aussi puisqu’il acceptait ma présence et qu’à ma connaissance, j’étais la personne qui passait le plus de temps en sa compagnie. J’étais son amant … Son petit-ami. Et cela m’arrangeait. Parce qu’en vérité, j’étais sans le sou. Sans Adam, j’aurais fini dans la rue, à mendier ou pire. Je ne savais rien faire de spécial, j’étais fainéant –et dépensier-. Bref, moi à la base, j’étais un aristocrate. Bien que le passage de noble à domestique ne m’ait pas énormément dérangé, parce que je n’avais jamais fait de différence de classe sociale –les hommes domestiques savaient plus faire la fête que les aristo-. Mais je n’avais jamais travaillé avant Adam. Donc j’étais le valet le plus nul de tout Paris. Cependant, j’avais eu de la chance. En voyant Adam nu pour la première fois, j’étais tombé amoureux, et après plusieurs erreurs stupides de ma part, j’avais réussi à le convaincre que j’étais indispensable à son bonheur avec des gâteries. Je me faisais tout pardonner grâce à cela. Ce qui me donnait encore moins envie de travailler pour de vrai. Ainsi, je restais un jeune impertinent à la langue bien pendue, effronté dès qu’il s’agissait de jouer les valets, je n’avais aucun remords à répondre à mon patron. Je n’étais pas sans utilité pourtant. Car même si je ne savais pas faire grand-chose, j’étais amoureux d’Adam, j’étais soumis et j’obéissais à ses moindres désirs parce que cela me faisait plaisir autant qu’à lui. Aussi, je lui apportais du réconfort, je devançais ses envies avant même qu’il n’en parle, j’étais aux petits soins quoi. Je rattrapais les maladresses que je faisais dans la journée de cette manière.

J’écrasai ma cigarette dans un cendrier et me levai. Même si je n’étais pas un valet modèle, je faisais mon travail, la plupart du temps, je n’avais rien d’autre à faire après tout. Adam ne devait rentrer que tard dans la soirée, j’avais donc quelques heures devant moi. Je montai dans sa chambre pour récupérer de quoi m’occuper. Je pris les chaussures, ainsi que des vêtements à rapiécer et je redescendis dans la salle commune des domestiques. J’attrapai tout le matériel dont j’avais besoin et commençai à cirer les chaussures d’Adam. Être valet de chambre était réellement bien vu dans notre société, c’était un métier noble pour un membre de la classe ouvrière, et sans doute l’un des mieux payés. Je n’avais pas donc pas à me plaindre. Cependant, même en appréciant énormément les domestiques –ceux de mon âge, les autres étaient trop coincés-, je trouvais cela assez … Dégradant de cirer les chaussures de quelqu’un d’autre que moi. C’était mieux que de le faire à des nobles inconnus dans la rue mais je ne parvenais pas à m’y faire. Mais c’était peut-être un bon métier pour les paysans, moi, j’étais plutôt de ceux à qui on devait cirer les chaussures, pas l’inverse, et si les chaussures avaient appartenu à quelqu’un d’autre qu’Adam, je ne l’aurais surement jamais fait. Lorsque j’eus terminé, je pris une aiguille et du fil. Adam était relativement musclé –et le voir moulé par ses vêtements était un véritable plaisir-, il arrivait cependant qu’il déchire des chemises, lorsque le trou n’était pas énorme, je pouvais le recoudre. C’était bien là mon seul talent d’ailleurs. J’étais un excellent couturier, j’aurais sans doute pu faire des vêtements, puisque j’étais assez créatif et bon dessinateur mais … C’était trop de travail avec trop peu de chances de réussite. Ainsi, s’il m’était arrivé de rendre une tache sur une chemise plus grosse que ce qu’elle n’était auparavant en essayant de la faire partir, je n’avais en revanche jamais raté un coup d’aiguille. Une fois que j’eus terminé tout cela, je remontai dans la chambre d’Adam pour tout ranger, je pris soin de sortir les vêtements qu’il mettrait le lendemain et de les déposer sur une chaise. En vérité, personne ne m’avait appris ce travail, c’était surtout pour cela que j’étais nul –mon côté un peu irrespectueux et fainéant n’arrangeait pas les choses voilà tout. Mais je faisais surtout ce que mon valet avait fait un nombre incalculable de fois devant moi. C’était d’ailleurs lui qui m’avait appris à nettoyer, repasser, cirer des chaussures, présenter les boutons de manchette… Nous avions eu plus qu’une relation maître/valet lui et moi et après notre séparation, nous nous étions revus et il m’avait tout expliqué.

Je redescendis pour sortir par la porte de service, pour une raison que j’ignorais, les domestiques n’avaient pas le droit de sortir par la porte d’entrée –ce n’était pas pour cela que je ne le faisais pas cela dit-, mais je n’avais pas envie d’entendre le majordome râler ce soir. Lorsque j’arrivais en bas, la cuisinière était en train de tout éteindre, je ne pensais pas qu’il était déjà si tard. Elle me salua et monta se coucher. Le majordome aussi était encore là, dans son bureau, il en sortit, me demanda de fermer la porte lorsque je rentrerais et suivit la cuisinière. Un sourire apparut sur mes lèvres, il ne prenait même plus la peine de me donner l’ordre de monter me coucher. C’était fort agréable. Je sortis fumer en regardant la lune. Etrangement, j’étais épuisé. Sans doute à force de passer mes nuits avec Adam. Déjà parce que nous aimions autant le sexe l’un que l’autre et ensuite parce qu’Adam était relativement brutal lors de nos ébats, ce qui ne me déplaisait certes pas, mais c’était plus éreintant qu’avoir des rapports sexuels normaux. Je jetai mon mégot dans une poubelle et rentrai. Je fermai la porte comme me l’avait demandé le majordome, je ne voulais pas être responsable si quelqu’un décidait de s’introduire dans le manoir. J’attendis Adam une heure ou deux puis décidai de monter dans ma chambre me reposer. S’il avait besoin de moi, il viendrait me réveiller. Après tout, j’avais aussi le droit de dormir, déjà que je devais me lever à six heures tous les matins… Je ne pris pas la peine de me changer. Je savais qu’il viendrait me chercher et m’installai dans mon fauteuil. Je ne mis pas longtemps à m’endormir.

J’ouvris les yeux quelques temps plus tard. Adam était rentré… Il m’avait laissé dormir. Quel homme prévenant. Je pris le chandelier et descendis aux cuisines. Seul le majordome avait la clé du garde-manger mais … J’avais fait faire un double pour je ne sais quelles raisons. En attendant, c’était pratique. Je pris de quoi manger pour Adam. Je lui préparai un sandwich et des fruits. Ainsi qu’une bouteille de vin. Ça, c’était plus mon truc. Surtout avant de faire l’amour. Puis je montai jusqu’à sa chambre. J’entrai sans frapper, comme d’habitude. Il avait tout éteint et était dans son lit… Il s’était déshabillé tout seul ? L’idée me fit sourire, il aurait dû me réveiller. Il ne tarda pas à me faire des reproches. Ce n’était tout de même pas faute s’il rentrait très tard et si j’étais fatigué. Je posai le plateau, avec des bougies, sur la table de nuit et fermai la porte. Sans attendre, je me déshabillai pour le rejoindre. Mais j’allais me faire pardonner mon retard. Je vis son costume complètement déchiré dans un coin de la chambre. Cela me fit sourire –avec quelqu’un d’autre, j’aurais sans doute éclaté de rire-. Une fois nu, je montai sur le lit et sur Adam. Il était tellement beau. Je posai un baiser sur ses lèvres, puis dans son cou… Je léchai son torse musclé avec délice et je lui fis une fellation. Puisqu’il était rare que je fasse des excuses, et encore plus qu’elles soient sincères, j’essayais de lui faire plaisir. C’était ma façon à moi de me faire pardonner. Je le laissai jouir puis m’allongeai à côté de lui. Il y avait tellement de choses que j’aimais chez Adam… Mais ce qui me plaisait le plus, c’était incontestablement que j’étais la seule et unique personne qui comptait dans sa vie. J’avais l’absolue certitude qu’il n’irait jamais voir ailleurs et qu’il ne me quitterait jamais. Et cela, c’était merveilleux. Comme dans un conte de fée.

« Avez-vous passé une bonne soirée, Monsieur ? Avec Adam, le vouvoiement dépendant surtout de mon humeur, en général, je le tutoyais lorsque nous sortions tous les deux–enfin que je sortais et que je parvenais à le convaincre de me suivre. J’ai un peu manqué à mon devoir tout à l’heure donc … J’ai apporté une collation ! … Ou peut-être souhaitez-vous que je m’excuse ? »

C’était une pratique bizarre mais puisque je ne savais pas m’excuser, je demandais toujours à Adam s’il voulait que je le fasse. Ce n’étaient pas des moqueries. J’avais juste envie de faire plaisir à l’homme que j’aimais alors s’il se sentait mieux après des excuses de ma part –même fausses-, cela ne me gênait pas d’en faire. Comme il aimait me dominer, m’excuser auprès de lui, lui faisait peut-être extrêmement plaisir et le rassurait dans son rôle de maître ? Moi je n’avais pas besoin de ça pour savoir qu’il était mon maître. Je lui souris et me penchai vers le plateau avec la nourriture. Je pris une fraise que je mis dans ma bouche avant d’embrasser Adam. Il avala le fruit pendant que je caressai son torse. Je nous servis ensuite deux verres de vin et lui en tendis un qu’il prit. Je bus une gorgée du mien. Il fallait me comprendre, comment pouvais-je me comporter comme un valet alors que je passais de merveilleuses nuis en compagnie de l’homme que j’aimais comme si nous étions deux princes ? Je jetai un coup d’œil aux vêtements d’Adam par terre et lui fis un sourire moqueur.

« Vous auriez dû me réveiller, je vous aurais aidé à éviter ce massacre. N’avez-vous donc jamais enlevé vos vêtements tout seul sans les déchirer ? Je disais cela mais j’aimais ce côté bestial chez lui. J’ai cependant une proposition à vous faire. Je sais coudre, vraiment bien, je serai ravi de vous confectionner un nouveau costume. Qu’en dites-vous ? Pour une fois que je peux prouver mon utilité ! »

J’allais enfin pouvoir exprimer ma créativité. Finalement, cela m’enchantait. J’avais envie de fabriquer des choses, d’être un artiste… Enfin s’il acceptait. Je pouvais comprendre qu’il doute de mes qualités. Il m’était arrivé plus d’une fois de détruire l’une de ses chemises avec le mauvais produit nettoyant mais s’il acceptait, j’étais prêt à faire de véritables efforts. Je l’embrassai finalement et ma main sur son torse descendit jusqu’à son sexe.

« Cependant, nous en discuterons après. J’avais envie qu’il me prenne brutalement comme il savait si bien le faire. J’abandonnais le vouvoiement, nous étions intimes là. Je voulais ressentir du plaisir. Et il était le seul à savoir me faire autant de mal que de bien physiquement, j’adorais cela. Tu m’as manqué tout l’après-midi. J’ai envie que tu me prennes, là maintenant. Je sais que tu m’en veux de ne pas avoir été là à ton retour … Venge-toi, fais-moi mal mon amour. »



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MessageSujet: Re: You're fool, do you know that I am a Beast ? [Joshua ♥]   You're fool, do you know that I am a Beast ? [Joshua ♥] Icon_minitimeDim 10 Nov - 14:04

« Un enfant, ce monstre que les adultes fabriquent avec leurs regrets. » - Sartre
josh et adam.
Joshua était là. Enfin. Il s'était fait attendre. Et je n'aimais pas que l'on me fasse attendre. Je l'entendis poser quelque chose puis un froissement de tissu. Il enlevait ses habits. Un petit sourire satisfait naquit au creux de mes lèvres, fugace et carnassier. Il monta sur le lit puis se mit à califourchon sur moi. Je ne savais pas si je devais rester dans une colère noire ou le laisser faire... Sa peau était si douce lorsque mes doigts frôlèrent son bras. Je fus soudain excité, au-delà de ma fatigue. Il déposa un baiser sur mes lèvres que je lui rendis fougueusement. Il descendit dans mon cou, jusqu'à mon torse avant de le lécher sur toute sa longueur pour finir sur mon sexe qu'il prit en bouche. Mon corps se tendit sous l'effet du plaisir et je m'accrochais aux draps, la tête rejetée en arrière. Il me laissa jouir... J'aurais préféré qu'il s'en abstienne pour que l'on fasse l'amour plus passionnément, mais je ne pouvais pas non plus lui en vouloir. Je frissonnais de plaisir et lâchais un long soupir d'aise. Il s'allongea à côté de moi et je passais une main dans ses cheveux. Il savait se faire pardonner. J'aimais ces petites attentions. Je ne pouvais jamais être en colère contre lui trop longtemps... Pour seule réponse à sa question, je poussais un grognement indistinct. De toute façon, le cirque m'ennuyait. Mais c'était la seule chose que je savais faire, et il fallait bien ça pour gagner ma vie... Et je ne souhaitais pas qu'il s'excuse de vive voix, il l'avait déjà fait dans ses gestes. De toute façon, les excuses ne servaient pas à grand chose. Parfois, je lui en demandais par simple satisfaction d'avoir le pouvoir. J'en abusais peut-être un peu, mais cela me rassurait. Je contrôlais quelque chose, je pouvais avoir de l'autorité sur quelqu'un. Parfois, j'en étais désolé, mais d'autres fois non.

Il m'embrassa et je sentis le goût d'une fraise entrer dans ma bouche. Je l'avalais en me redressant dans les couvertures, attirant Joshua contre moi, le tenant par la taille. Il me tendit un verre de vin dont je bus une gorgée. Je n'aimais pas particulièrement l'alcool, mais, une fois de temps en temps, cela faisait du bien. Je ne fis aucun commentaire sur la façon dont se comportait mon valet. Qui, en l'occurrence, se comportait plutôt comme mon amant, vu ce que je prévoyais pour la nuit... Me sourire moqueur qu'il me lança me froissa. Il n'avait qu'à être réveillé ! Et bien sûr que SI je savais enlever mes vêtements sans les déchirer. Sauf que ceux-ci étaient extrêmement étroits et j'étais énervé alors j'avais usé de la manière forte. Point. Il ne fallait pas chercher midi à quatorze heures. J'attrapais sa mâchoire entre mes doigts et le fixais dans les yeux. Quel imbécile. Je serrais un peu mon étreinte avant de l'embrasser sauvagement.

« Tu es vraiment impertinent, comme valet. Arrête d'arborer ce petit sourire moqueur ou je te le fais ravaler. Lorsque l'on pratique des occupations de femmes comme la couture, on ne se permet pas ce genre de réflexions. Cela dit, je compte bien que tu m'en fabriques un autre. Et gare à toi si tu rates quoique se soit. »

Je lui lançais un regard sévère et sauvage. C'était un très mauvais valet. Le pire de toute la terre entière, sûrement, et les autres domestiques n'arrêtaient pas de s'en plaindre. Mais je m'en fichais, je voulais le garder. Parce que je l'aimais. Aussi fort que mon cœur animal pouvait aimer un homme. Un peu plus affectueux, je caressais ses cheveux du bout des doigts et posais mon verre de vin sur le sol. Nous nous embrassâmes encore, et encore... Je ne me laissais jamais de sa bouche et de ses lèvres fruitées. Sa main caressa doucement mon torse avant de descendre jusqu'à mon sexe. Une nouvelle vague d'excitation m'envahit alors que ma propre main se dirigeait jusqu'au sien. Nos parties de jambes en l'air duraient parfois toute la nuit et je le laissais épuisé, le pauvre, car j'étais sauvage et violent lors de nos ébats. Cependant, il ne s'en plaignait jamais et en redemandait même souvent. Presque tous les soirs, s'il n'avait pas trop mal. J'avais envie de faire énormément d'expériences avec lui... Des expériences qui, sans doute, le frustreraient beaucoup durant un moment, mais je cherchais à atteindre une extase unique en sa compagnie.

Je commençais par le masturber tout en le plaquant sur le dos, dans les couvertures et grimpais à califourchon sur lui. J'étais maître de la situation et, surtout, maître de son plaisir. Je décidais quand il commençait et quand il s'arrêterait. Je l'embrassais fougueusement, continuant mes va-et-vient sur son membre en érection avant de le porter à ma bouche et de le mordiller par-ci, par-là. Je n'y allais pas doucement – je n'y allais jamais doucement, même pour de simples fellations – et le rythme s'accéléra très vite. Je glissais ma main le long de ses hanches alors que son corps se tendait tout entier, accablé de plaisir et de désir. Je m'arrêtais juste avant qu'il n'atteigne l'extase et me redressai. Le frustrer était l'un de mes amusement premier au lit. Je testais toutes ses limites. Joshua était un homme impatient, là était son plus grand défaut, et il détestait que je le fasse languir. Cependant, il serait forcé d'admettre que, plus je le faisais attendre, plus je repoussais le moment de l'orgasme, plus son plaisir était intense et puissant. Le mien aussi, par ailleurs, car, en le privant, je me privais parfois également.

Je caressais son torse de mes mains et me penchais sur lui pour l'embrasser, en profitant pour mordiller ses lèvres. Ma langue s'attarda dans son cou, puis sur son téton gauche alors que je mettais une claque sur l'une de ses cuisse. Finalement, je le pénétrais brusquement, sans prévenir, et lui donnais de puissants coups de reins. Ses cris de douleur et de plaisir mêlés ne firent que m'exciter d'avantage. Je l'attirais contre moi et nous nous retrouvâmes à genoux l'un coutre l'autre – lui un peu penché en arrière – alors que je continuais mes va-et-vient. Crispé par le plaisir, mes ongles s'enfoncèrent dans la peau de son dos et je le griffais. Mes dents se refermèrent sur son épaule alors qu'un râle sortait de ma gorge.

« Aaa-Joshua... Aaa- » lâchais-je dans un soupir languissant.

Au bout de plusieurs minutes intenables où je ne cessais d'accélérer le rythme, j'atteignis l'orgasme exactement en même temps que lui. Je ne me retirais pas et jouis en lui alors que je griffais, une fois de plus, son dos et que je poussais un long gémissement de plaisir étouffé par son épaule que je serrais entre mes dents. Petit à petit, les muscles de mon corps se détendirent et, après quelques derniers va-et-vient, je me retirais tout en le gardant contre moi, la respiration saccadée. Je l'allongeais doucement sur les draps après avoir essuyer les quelques gouttes de sang qui perlaient le long de ses omoplates et caressai ses cheveux. Nous n'avions pas fait l'amour depuis trois jours, car, la dernière fois, je lui avais laissé de cuisantes marques qui le faisaient sans doute encore souffrir. Ce petit manque c'était fait ressentir dans notre ébat... Et je ne comptais pas en rester là. La nuit ne faisait que commencer.

Mais je m'accordais quand même une pause. A moi et, surtout, à lui... Car il ne pourrait pas physiquement supporter un deuxième assaut imminent. Je m'assis sur le lit et attrapais un peu de nourriture qu'il avait amené pour en manger. J'avais une faim de loup, surtout après ce petit sport nocturne. J'attrapais le plateau et le déposais sur le ventre de Joshua pour qu'il se serve à sa guise, lui aussi. Je n'allais pas le priver de se remplir le ventre, même s'il l'aurait mérité après m'avoir fait attendre en dormant comme un fainéant. Je caressais ses cheveux et, sans lui jeter un regard, lâchais :

« Tu m'as manqué, aujourd'hui..... Et puis, je repris, souhaitant lui faire part – à moitié – de mon projet futur : Je te préviens, ce soir, c'est le dernier soir avant trois semaines, Joshua. »

Pourquoi ? Mais je n'avais pas besoin de donner de raison. A la vérité, je voulais le faire languir plus que d'habitude avant de le prendre puis de le frustrer. Sadique ? Oui. Je jouais avec ses nerfs en connaissance de cause. Mais il me remercierait ensuite. Car j'étais sûr et certain que cette fois-là serait comme nulle autre pareille. Je frémissais d'avance. Mais en attendant... Je gobais une autre fraise.

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