The Mysteries of Paris
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 Mais t'es qui ? [Pv : Ian]

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MessageSujet: Mais t'es qui ? [Pv : Ian]   Mais t'es qui ? [Pv : Ian] Icon_minitimeVen 28 Juin - 18:17

Dans la vie, j'ai eu le choix entre l'amour, la drogue et la mort. J'ai choisi les deux premières et c'est la troisième qui m'a choisi...

Tic. Tac. L’horloge tourne, Angel, combien de temps tu comptes tenir à ce rythme ? T’as envie de mourir avant ton grand-frère c’est ça ? Tu veux être certain qu’il partira pas tout seul ? Sais-tu au moins à quel point c’est stupide ? T’es un crétin. T’as toujours été un crétin. Mais en plus, maintenant, t’es un crétin mourant. Et tu vas t’en sortir tu crois ? Evidemment … Et ça va te servir de leçon ? Non, bien sûr. Parce que c’est quoi la première chose à laquelle tu penses en sortant d’un sommeil un peu trop profond ?

Un joint. J’avais grave besoin d’un joint. Avant même d’ouvrir les yeux, je fouillai mes poches à la recherche d’une dose. C’était pitoyable. J’étais devenu un junkie. Quoique c’était pas nouveau. Et puis c’était logique, on m’avait planté des seringues dans le corps toute mon enfance, j’avais continué une fois ado, sans doute pour pas oublier la sensation que ça procurait. Mon côté masochiste qui s’exprimait. Bon et évidemment, je n’avais rien sur moi. Rassurant. Je commençais déjà à être en manque. J’ouvris les yeux. J’étais allongé dans un lit … Cela, c’était inattendu, je dormais dans un endroit pourri, sur un matelas qui puait l’alcool, la cigarette… Donc dormir dans un lit était déjà un truc de dingue. Mais en plus y’en avait un au-dessus. J’étais complètement au ralenti. Mais c’était mon état normal. Je me frottai l’intérieur du coude. En me concentrant bien, je pouvais sentir les traces de piqures… Il y en avait tellement … Fort heureusement pour moi, j’avais une capacité de concentration extrêmement réduite à cause des drogues. Je cherchai Angélique. Elle n’était pas là. Là, ça devenait bizarre. Elle était toujours avec moi. Toujours. J’avais besoin d’un truc fort pour me réveiller, j’avais mal à la tête et la nausée. Je pensais à Momo. Il n’était pas là non plus. J’aurais bien aimé savoir qui était avec moi. Je me redressai lentement. Même pas une cigarette, quelle merde. J’avais la bouche sèche.

Je regardai l’endroit plusieurs fois. Ça ressemblait à une cellule. Mais qu’est-ce que je pouvais bien foutre là ? J’avais fini en prison sans m’en rendre compte ? Cela aurait pu être le cas, avec toute la drogue que j’avais dans les veines. Je devais être positif à tous les tests. Comment pouvais-je être encore en vie ? C’était ça le mystère ! Un système immunitaire hors du commun, grâce à ma naissance particulière sans doute. Je ne me souvenais plus de ce que je faisais avant de me réveiller ici. Il y avait … Angélique à califourchon sur moi. Elle léchait mon torse. Je pouvais sentir son piercing sur la langue s’emmêlant avec l’anneau que je portais au téton. Elle tirait dessus en riant. Elle attachait un élastique autour de mon bras puis plantait une seringue à l’intérieur de mon coude. Angélique préparait mes doses, je ne savais même pas ce qu’elle mettait dedans. Elle me servit un verre. Je le bus. Et puis, le noir complet. J’avais été drogué chez moi… Pour changer. Je n’étais pas dans un commissariat. Et donc, j’étais sacrément dans la merde. Je me levai et ouvris le robinet. Je me passai un peu d’eau sur le visage. Je commençais à transpirer. Signe caractéristique du manque. J’étais dans la merde si je ne trouvais pas vite une dose. Les crises de manque étaient un joyeux bordel et je devais dire que je détestais ça. C’était aussi un peu pour cette raison que je ne voulais pas arrêter la drogue. Une fois rafraichi, je me rassis sur mon lit.

Je fouillai les draps à la recherche d’une cigarette, stupide, certes, mais j’en avais besoin. Sous mon oreiller, une seringue. Sans rire, ma première réaction fut une joie intense. De la drogue, youpi ! Pitoyable. Vraiment pitoyable. Je la sortis de sa cachette. Elle était vide. Déception. En plus, elle était légèrement différente de celles qu’utilisaient Angélique pour mes doses. Elle ressemblait un peu à une seringue d’hôpital. « Reste tranquille, Angel. » « Mais maman, j’ai peur, j’aime pas les piqures, je veux pas rester ici. » « Tu ne veux pas sauver ton frère, c’est ça ? Tu veux qu’il meure dans d’atroces souffrances ?! Si tu ne le fais pas, Angel, Morgan va mourir par ta faute, c’est compris ? Et tu ne veux pas ça, hein ? » « Non … Non, reste avec moi, maman ! » « Ton frère a plus besoin de moi, et que je ne sois pas obligé de revenir pour aider l’infirmière à te tenir tranquille. » « Maman … J’ai peur. » « Ton frère aussi. » Il n’y en avait toujours eu que pour mon frère de toute façon. Elle se fichait de ce que je pouvais ressentir. Elle se fichait de moi. Il n’y avait que mon sang qui comptait, mes organes en parfaite santé. Mais je ne valais plus grand-chose sans ça. Morgan avait été le seul à m’aimer, à me consoler. Il était toujours gentil. Je regardai la seringue et la reposai. Je me relevai en soupirant et tournai dans la pièce jusqu’à ce que l’autre se réveille. Je n’avais même pas cherché à savoir qui il était… Quelle importance ? Je passai la langue sur mes lèvres, mon piercing faisait un effet bizarre. Je devais avoir l’air d’un zombi. Cernes, teint pâle, cheveux très noirs, tatouages, piercings, un vrai look ! La grande classe !

« Sans vouloir te faire flipper, on est enfermés dans une cellule sans nourriture. Un vrai truc de dingue ! J’m’appelle Angel et toi ? »
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MessageSujet: Re: Mais t'es qui ? [Pv : Ian]   Mais t'es qui ? [Pv : Ian] Icon_minitimeSam 29 Juin - 16:26

His little whispers : love me, love me, that's all I ask for, love me, love me. He battered his tiny fists to feel something, wondered what it's like to touch and feel something.

En cette belle matinée, moi, Meg, je lisais un magazine de mode, confortablement installé devant la table du petit déjeuné, en face d'Emily. L'un de nos domestique versa du café dans ma tasse, inclina poliment la tête, et servit son thé à ma femme. Amanda apporta des croissants et des pains au chocolat ainsi qu'une corbeille de fruits qu'elle posa au centre de la table avant de prendre congé. Je posais le magazine sur la table et commençais à manger Emily me parlait de ses petits soucis habituels. La couleur de la tapisserie, les rideaux à changer, ses amies, son club... Des trucs de femmes. Plus le temps passait, moins j'avais envie de la tuer. Elle me servait à beaucoup de chose : avoir une couverture, des relations élevées, et à  avoir de l'argent. Si je la tuais... J'avais peur de perdre tout cela... Et que je sois suspectais, ou quelque chose comme ça. Car tout le monde savait que je n'étais pas l'exemple même de la richesse. Pourtant, avant Emily, j'avais connu Lilas. C'était elle qui avait fait ma première fortune. Je l'avais tué. J'avais hérité, bien entendu. Cela m'avait permis de faire la connaissance de la douce et naïve Emily. Elle ne se rendait pas compte qu'elle avait trois maris différents, la pauvre. Une fois c'était moi, Meg, qui était le plus souvent à ses côtés. Parfois c'était Jordan qui, lui, se fichait de tout et la regardait avec des yeux vitreux et vides, si bien qu'elle se demandait si je buvais. Quant à Ian... Le petit Ian, elle ne le voyait que la nuit quand il pleurait dans ses bras suite à des cauchemars. Pathétique. Ian avait toujours était faible. Et c'est pour ça que j'étais là pour relever le niveau.

Enfin, passons. Emily devait sortir tout de suite après le déjeuné avec ses copines. Elle allait en ville pour faire du shopping. Quoi de mieux à faire un samedi après-midi, après tout ? Je passais une main dans mes cheveux gominés et hochais vaguement la tête en sirotant mon café. Elle m'embrassa sur la joue, prit son manteau et s'éclipsa. Nous formions un petit couple de riches ordinaires, tout compte fait. J'avais la vie que j'avais toujours rêvé d'avoir, celle que je méritais. Je me levais, finis la tasse de café, et demandais à Johnny, un domestique, de me faire couler un bain. Il ne faisait pas très chaud pour la saison et j'avais besoin de me détendre. Alors que je montais les escaliers, je fus soudain pris d'un vertige. Je m'appuyais à la rampe d'escalier, la respiration hachée. Mes jambes cédèrent sous mon poids et mon front vint durement heurter une marche. Je perdis aussitôt connaissance, plongé dans de froides ténèbres.

Debout, Ian. On t'attend depuis cinq minutes pour le petit déjeuné.

J'ouvris les yeux. Lentement. J'avais mal à la tête, quelque chose d'affreux. Je posais une main sur mon front et y découvris une petite plaie ainsi qu'une bosse. Ah, super ! Mon visage pourtant si beau... Je me redressais en grognant doucement. On m'avait allongé sur un lit... Mais le matelas était beaucoup plus dur que celui de ma chambre. Je tâtais l'oreiller et les draps. Rugueux. Mais bon sang, où est-ce que j'étais encore tombé ? Je me redressais et cet effort fit dangereusement tourner ma tête. J'étais sur un lit en hauteur. On m'avait retiré mes pompes et je vidé mes poches. J'avais toujours un couteau Suisse sur moi, mais ce n'était pas le cas présentement...J'entendis alors la voix de quelqu'un. Je baissais les yeux. Un type aux cheveux noirs et a la peau d'une pâleur extrême me regardait. Ou plutôt semblait me regarder... Difficile à dire avec ses yeux vides et vitreux. Je haussais les sourcils, méprisant. Qui était-il pour ainsi s'adresser à moi ? Je descendis de l'échelle avec précaution. Je ne comptais pas tomber une fois encore et me fracasser le crâne. Où étais-je tombé ? M'avait-on enlevé ? On se serait cru en prison... Et cet endroit était extrêmement sale... Beuh. Ce n'était pas un lieu pour moi, vraiment... !

 « Angel ? Très bien. Moi c'est Meg. Je ne sais pas si je dois dire « enchanté » vu que je ne le suis pas. Quel trou à rat, vraiment. Tu as peut-être une idée, hum ? Non, bien sûr. Tu as l'air d'un drogué en manque, ça m'étonnerait que tu puisses réfléchir un tant soi peu. »

Je tournais une fois sur moi-même. Rien, de rien. Je tâtais mes poches. Ah ! Là par contre il y avait quelque chose... Je tournais le dos à Angel et sortis une petite statuette. Je ne la reconnus pas tout de suite. Ce fut Ian qui me mit la puce à l'oreille. Cette statuette nous regardait. Depuis toujours. Meg ! C'est la statuette du bureau de Papy ! Meg, Meg !! J'ai peur... On sort ? Fais-nous sortir, je t'en supplie ! Ah ! La ferme, Ian. Tu ne vas pas faire ta timorée, quand même ? Je me retournais vers l'autre. Mais je n'avais nullement l'envie de lui parler. S'il devenait trop chiant, le frapper, peut-être. Ca c'était le boulot de Jordan. Je posais ma main nue sur la porte de la cellule. Mes gants en cuir me manquait. Ils me donnaient un peu de classe. De plus, mes cheveux étaient complètement décoiffés et tombaient devant mon visage. Je devais avoir l'air aussi pitoyable que Ian. Pour les recoiffer, je passais une main rapide dedans, l'air précieux.
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Mais t'es qui ? [Pv : Ian]

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