The Mysteries of Paris
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 Who wants to make a deal with me ?

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MessageSujet: Who wants to make a deal with me ?   Who wants to make a deal with me ? Icon_minitimeSam 19 Jan - 23:12


Once upon a time ...


~ BARTHOLOMEW THEODORE GODRIC ~
39 ans

Surnoms :
Barth, c'est plus simple à retenir.

Origines (Où es-tu né(e) ?) :
A Kittery, dans le Maine.

Date de naissance :
Le 12 juin 1977

Métier :
Antiquaire, écrivain à mes heures perdues et directeur du Manoir de Stang, un asile psychiatrique ! Rien que ça. ~

Groupe :
Criminel

Orientation sexuelle :
Vous aimeriez le savoir. ~ Hétéro, ce me semble. Mais je suis ouvert à toutes propositions.

Si je te pince, tu dis ? :
Plait-il ? ~

Plutôt Sucré ou Salé ? :
Sucré !

Plutôt Eau ou Whisky ? :
Whisky. Même si l'eau c'est la vie. Tralala ! ♪

Plutôt Coup d'un soir ou Mariage ? :
Oh tout dépend, tout est relatif. ~

Plutôt Coup de fouet ou Fessée ? :
Hé là, je ne suis pas masochiste !

Plutôt Cigarette ou Bonbon ? :
Bonbon !

Plutôt Dominant ou Dominé ? :
Peut-être dominant ? Peut-être dominé. ~ Ah Dieu, que le monde est compliqué !

Plutôt Dangereux ou Affectueux ? :
Dangereux, Deary.

Que trouverait-on dans ton casier judiciaire ? :
Je m'arrange pour être blanc comme neige alors rien. ~

A criminal and a cop...




~ Physique ~
Robert Carlyle

Couleur des yeux :
Bruns. ~

Couleur des cheveux :
Bruns aussi. <3

Couleur de peau :
Blanche... Comme neige. Fufu.

Ta taille :
1 mètre 73.

Ton poids :
60 kilos.

La partie de ton corps que tu détestes ? :
Oh heum... Peut-être mon nez ? Ou mes dents !

La partie de ton corps que tu préfères ? :
Mes.... orteils ! Ahah !

Quelle partie du corps t'excites le plus chez ton partenaire ? :
Veuillez laisser un message après le bip sonore. *BIP*

Style vestimentaire :
Oh je suis quelqu'un de goût qui change de style selon toutes siutation. La plupart du temps vous me verrez sans doute en costume cravate. Lorsque j'écris, chez moi, je suis normalement habillé. Un pull, une sweat... J'aime beaucoup les sweat à capuche, la couleur grise aussi. Dans ma boutique d'antiquaire, qui ouvre le mercredi, le samedi et le dimanche - si l'envie vous prend d'aller y faire un tour -, tout dépend de mes humeurs. Vous me trouverez parfois en costume, parfois vêtu d'un jean et d'un tee-shirt - car il fait chaud dans ma boutique. Et parfois, car il faut savoir que je suis un homme plutôt excentrique, vous pourrez me voir accoutré d'un habit un peu moyen-âgeux que j'ai trouvé dans une vieille boutique à Boston, alors que je m'y promenais. ♥

Signe particulier :
Mes yeux changent de couleurs. Passant du brun à un vert foncé ou à un gris très pâle. Inutile de préciser que je boite ?

~ And more... ~
It's useless but...

Quel est ton plat et ta boisson préférés ? :
Je dirais le magrets de canard au miel. Et quant à la boisson j'aime beaucoup les grands crus français !

Quel est ton film, ou ton livre, préféré ? :
Oh j'ai vu tellement de films que je ne compte plus mes préférés. Quant aux livres, j'avoue m'intéresser aux contes de fées ou à Alice in Wonderland de Lewis Carroll.

Quelle est ta fleur préférée ? :
Le lys ou la rose... Tout dépend ! ♪

Tu meurs demain, que fais-tu aujourd’hui ? :
Oh... Mais je ne mourrais très certainement pas demain, deary ! Il en foudrait beaucoup plus pour me tuer. ~

Ta religion ? :
Athée. Je ne crois qu'en moi-même !

Consommation de drogue, d’alcool, de tabac ? :
Je m'abstins de fumer et de me droguer. Toutefois un verre de temps en temps n'a jamais tué personne... Enfin tout est relatif ! Ahah !

Ton avis sur l’avortement ? :
I don't care, deary ! ♥

Ton avis sur l’homosexualité/ La bisexualité ? :
Se référer à la réponse ci-dessus. Ahah !

Ton avis sur l'infidélité ? :
Je n'approuve absolument pas et trouve ça tout à fait déplacer, voir monstrueux et impardonnable.

L'Abstinence, combien de temps tu peux tenir ? :
Un temps certainement très long. ~

La chose la plus folle que tu aies faite au lit ? :
Je ne répond pas aux questions intimes, même si vous aimeriez savoir ! Aha !

La phrase que tu aimes dire après l'acte ? :
Se référer à la réponse ci-dessus !

Ton plus grand rêve ? :
J'ai tellement de rêves que je n'ai pas assez de doigts pour les compter ! Enfin... Tout dépend de la définition du mot "rêve" !

Quel a été le plus beau et le pire jour de ta vie ? :
Je pense... Que vous le devinerez bien tout seul. ~

Ce que tu aimes le plus au monde ? :
Mon fils, Gabriel, la perle de mes yeux. ♥

Quelle est ta plus grande peur ? :
Perdre mon fils... Je ne le pardonnerai à personne, jamais. Jamais !!

Si tu pouvais changer une seule chose dans ton passé, ça serait ? :
Mais la vie ne peut pas être changée, deary ! Ahah !


CE QU'IL SE PASSE DANS TA TÊTE :

- Ta plus grande qualité : Ma parole, je la tiens toujours.
- Ton plus gros défaut : Il semblerait que je sois calculateur... Ou "Manipulateur". ~
- Un Tic, une manie ? : J'adore bouger mes mains quand je parler, ou faire de petits gestes. <3

Affectueux avec son fils, attentif, brillant, charismatique, cultivé, élégant, énergique, intelligent, malin, observateur, patient, tendre avec son fils, buté - il ets têtu comme une mule - , curieux, dépendent, énigmatique, escroc, parfois irritant, poli & courtoi, mystérieux, sur-protecteur avec Gabriel, un poil excentrique, étrange, manipulateur, calculateur, malsain, parfois traître, vicieux, égoïste, calme, plaisant, opportuniste, menteur, renfermé, doux - il parle souvent avec douceur -, impassible, imperturbable, paisible d'apparence, .




In real life,

.


Ton pseudo : Rumplestiltskin
Ton âge : 17 ans.
Niveau de Rp ? : Excellent ! =D
Où avez vous découvert le forum ? : J'ai suivi la piste de petit Poucet !
Qu'en pensez-vous ? : Heeeeeeu... J'aime !
Un commentaire ? : Nop !
Le mot magique du réglement : Validé by John !
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MessageSujet: Re: Who wants to make a deal with me ?   Who wants to make a deal with me ? Icon_minitimeDim 26 Mai - 16:05

UNE JOLIE PETITE HISTOIRE :
Once Upon a Time... A little boy.
Il s'appelait Bartholomew Théodore Godric. Théodore était le prénom de son défunt grand-père. Il avait été, de son temps, quelqu'un de bon et de courageux et était venu en aide à son fils lorsque celui-ci c'était enfui de France en compagnie de sa femme, Abigael. Il leur avait envoyé de l'argent à l'insu de sa femme qui désapprouvait grandement cette union. Ce fut d'ailleurs Théodore qui choisit le prénom de son petit-fils. Bartholomew, disait-il, est un prénom plein d'avenir. Il sera riche, courageux et franc. Il n'avait raison que sur un point : Bartholomew fut riche.

De nos jours, 2013.

Le réveil sonnait depuis dix minutes. Bartholomew ne se décidait pas à se lever, il avait travaillé toute la semaine dernière et, aujourd'hui, s'était fait porté pâle à l'hôpital psychiatrique dont il était le directeur. Il voulait un peu de repos, lui qui n'en avait jamais : une fois n'est pas coutume ! Il se blottit donc sous ses couvertures en bâillant et commença à se rendormir. Il eut l'impression qu'on le secouait de plus en plus brusquement et qu'une voix désagréable chatouillait ses oreilles. Difficilement, il ouvrit un œil pour tomber nez à nez avec un visage familier. Des boucles blondes, des yeux bruns et éclatants... D'une voix pâteuse, il grommela :

« Qu'est-ce que tu veux, Gabriel ? »
« Pa'! Je vais être en retard en cours, lève toi ! »
« Mais qu'est-ce que tu raconte ? C'est dimanche, y'a pas cours. Retourne te coucher... »

Il entendit Gabriel pousser un long soupir avant qu'il ne monte à califourchon sur lui pour mieux le secouer.

« Non, c'est lundi, Papa ! Lundi ! Allez, deboooout ! »

Lundi ? Nom d'une pipe ! Bartholomew se redressa brusquement, faisant basculer Gabriel dans les couvertures. Barth se leva avec difficulté. Sa jambe le faisait souffrir, aujourd'hui. Il attrapa sa canne qui était adossée contre un meuble et se leva avec autant de grâce qu'un vieillard. Il finit par tourner la tête vers son fils qui s'était redressé, lui aussi, son sac sur le dos.

« Mais tu es malade ! »
« Hein ? » s'étonna le jeune garçon qui remettait le col de sa chemise en place.
Barth posa une main sur son front d'un geste théâtrale.
« Tu es brûlant de fièvre ! Tu ne peux pas aller en cours. Tu vas donc aller te recoucher... Et moi aussi. »

Gabriel écarquilla les yeux avant que son visage ne se fende en un large sourire. Il passa une main dans ses cheveux afin de dégager son visage.

« C'est vrai ? Cool ! Merci, tu m'évites deux heures d'espagnol ! »

Gabriel fit un baiser sur la joue de son père avant de sortir de la pièce en courant pour atteindre la console de jeu dans le salon. Un sourire se fendit sur les lèvres de Barth. Gabriel était toute sa vie, désormais. Il ne vivait que pour lui. Tout ce qu'il faisait, tous les jours, c'était pour lui, afin qu'il soit heureux, bien portant, qu'il ne manque de rien. Finalement, il ne se recoucha pas. Maintenant qu'il était réveillé, il lui serait impossible de se rendormir. Il éteignit le réveil qui braillait depuis tout à l'heure et se dirigea jusque dans la cuisine. Ils habitaient dans un grand manoir à Bangor dans le Maine, un peu en recul des autres maisons. Ici, il y avait tout le confort dont pouvait rêver un enfant ou un adolescent. Tout y était spacieux et luxueux. Alors qu'il mettait en route la machine à café, Barth entendit des éclats de rire en provenance du salon accompagné de la musique des jeux vidéos. Il lui apporta un bol de céréales et s'assit à côté de lui, sa tasse de café en main, et le regarda jouer. Au fur et à mesure que Gabriel avançait dans le jeu, il expliquait les choses en détail à son père. Batman avait amené le Joker à l'asile d'Arkham mais ce dernier avait réussi à s'échapper et courait en liberté dans les couloirs. Il avait visiblement tout prévu de A à Z. Bartholomew écoutait son fils avec tendresse. Lui aussi aimait bien les personnages de comics. Il avait appris à les apprécier lorsque Gabriel était encore petit et qu'ils regardaient des dessins animés ensemble. Il y avait eu beaucoup de Batman qui restait le héros préféré de son fils, puis Spiderman, aussi, Hulk, les Teen Titans, les X-Men... Barth' passa une main affectueuse dans les cheveux de son fils. Les enfants grandissent tellement vite...

18 décembre 1999

Bartholomew pensait qu'il avait déjà eu sa part de bonheur de la vie. Il avait une situation stable, avec une femme merveilleuse. Cela suffisait à le rendre heureux. Il était un peu triste de voir que Madeleine s'ennuyait, mariée à un simple médecin qui ne s'amusait pas aussi souvent qu'elle l'aurait souhaité. Mais tant pis. Barth' savait que tout s'arrangerait parce que maintenant ils avaient un enfant. Un fils ! Lorsqu'ils avaient appris la nouvelle, cela avait rafraîchit leur couple et ils avaient passé de longues heures enlacés dans les bras l'un de l'autre à essayer de deviner le sexe de l'enfant, à faire énormément de projets pour lui. Madeleine se fichait de savoir si c'était une fille ou un garçon, mais Bartholomew brûlait d'envie d'avoir un fils. Il voulait lui apprendre tout ce que son père ne lui avait pas appris. Il voulait faire avec ce fils tout ce que son père n'avait jamais fait avec lui. Son père dont il ne se rappelait que le timbre grave de la voix. Ce père dont il n'avait vu le visage que cinq fois dans toute sa vie. Moi, je ne ferais pas les mêmes erreurs, c'est sûr et certain. Se répétait-il avec une boule dans l'estomac. Il essayait de se convaincre, en fait.

Et puis ce jour était arrivé.

Bartholomew avait attendu des heures et des heures dans la salle d'attente. Finalement, on l'avait appelé car Madeleine voulait qu'il soit présent pour l'accouchement. Barth était venu tenir tendrement la main de sa femme. A la fin du travaille, il n'avait plus aucun doigt. Mais tant pis. Le bonheur pensait entièrement sa douleur. Il avait vu le bébé sortir du ventre, se faire enveloppé dans des serviettes par les aides soignants. Il pleurait de toute la force de ses petits poumons. On l'avait mit dans les bras de Madeleine. Bartholomew avait à peine entendu une sage femme lui dire « C'est un garçon, félicitation. » Ses yeux étaient devenus humide et sa gorge s'était serrée. Madeleine avait poussé un soupire de contentement et tendu le petit à Barth pour qu'il le prenne, elle était trop fatiguée. Le jeune homme avait prit son fils dans ses bras et, instinctivement, lui avait parlé avec une finie douceur et une tendresse qui ne lui était commune que dans sa vie de couple. Car Bartholomew n'avait pas la réputation d'être quelqu'un de très tendre à son travail, on l'évitait même comme la peste.

« Coucou, fils. Bienvenu au monde... Barth s'assit dans un fauteuil, son fils dans les bras. Maman est fatiguée, tu vois. Tu as été long à venir, hein ? Tu es un beau bébé, tu sais. Tu t’appelleras Gabriel, d'accord ? C'est beau, Gabriel, ça te plaît ? »

Tout en parlant doucement à son fils, Bartholomew avait caressé sa tête recouverte d'un léger duvet blond du bout de son index. Il n'avait même pas demandé à Madeleine ce qu'elle pensait du prénom Gabriel. Mais il était dans la liste qu'ils avaient établit pour les prénoms masculins. Alors cela lui conviendrait sans doute. Le prénom lui était venu instinctivement aux lèvres.

Une semaine plus tard, ils rentrèrent à la maison. Ils vivaient dans un petit appartement à Paris, pas très grand. On s'y sentait un peu à l’étroit mais Bartholomew ne gagnait pas des cent et des mille. Madeleine demandait toujours plus d'argent chaque jour, comme si rien ne lui convenait. Barth se tuait pourtant au travail, faisait des heures supplémentaires... Mais Madeleine restait frustrée et insatisfaite. Bartholomew avait donc du commencer à faire quelques petites manigances illégales. Il n'était pas très doué là-dedans mais avait pour mérite d'être quelqu'un d'extrêmement intelligent. Ainsi ne se faisait-il pas roulé dans la farine – pas encore.

Passons. Bartholomew laissa entrer Madeleine qui portait Gabriel dans son petit siège auto. Depuis la naissance de son fils, Barth était sur un petit nuage. Il ne cessait de sourire à tout le monde. Sa gentillesse semblait être revenue, comme par magie. On s'étonna de ce changement à son travail. Barth' connu pour être si froid et distant avec les gens. Voilà qu'il devenait sociale et n'arrêtait pas de montrer des photos de son fils à certains de ses collègues les plus proches. A la maison, Bartholomew faisait tout pour être aux petits soins avec sa femme. Il lui apportait tout ce dont elle avait besoin, réussissait à combler le moindre de ses désirs avant qu'elle n'en formule la demande. Ils formaient une famille parfaite. En fait, ils furent une famille parfaite durant un mois. Une violente dispute éclata entre Madeleine et Bartholomew, choses assez rare puisque Barth était quelque de très passif qui évitait tout conflit. C'était un soir de janvier. Ils étaient tranquillement assis dans le canapé du salon, Gabriel tétant le sein de sa mère. La discussion tourna au vinaigre dès que Madeleine aborda la question de l'argent.

« Au fait, Barth, il serait tant de penser à l'argent. »
Surpris, Bartholomew lui lança un regard interrogatif, haussant un sourcil, et croquant dans une pomme qu'il avait acheté ce matin au supermarché. Madeleine poussa un soupir agacé.
« L'argent, Barth ! Avant je me contentais de ce que tu nous rapportais, mais nous sommes trois maintenant ! On ne va tout de même pas élever ton fils dans la misère. »
« Notre fils. » souffla Bartholomew.
Madeleine haussa les épaules et attrapa une cigarette dans le paquet qu'une amie avait oublié ce matin-même. Bartholomew la lui arracha des mains avant qu'elle ne puisse l'alumer.
« Ne fume pas en présence de Gabriel, enfin ! »
Madeleine lui lança un regard méprisant.
« Si tu gagnais plus d'argent, peut-être qu'on pourrait se trouver une bonne qui s'occuperait de Gabriel. J'en ai assez de le porter toute la journée, et mes seins deviennent tout flasques. »
Pour la détendre, Bartholomew lui fit un clin d’œil et posa sa main sur sa poitrine.
« Au contraire, ils sont bien ferme... »

Mais cela acheva d'agacer Madeleine qui lui donna un furieuse tape sur la main. Cela faisait onze mois qu'elle n'avait rien pu aire sexuellement à cause d'un putain de bébé ! Bien sûr, elle l'avait attendu avec impatience, mais elle était fatiguée. Elle en avait marre de se lever toutes les nuits pour l’allaiter, marre de rester seule avec lui toute la journée pendant que Barth partait travailler. Elle voulait sortir, prendre du bon temps. Elle se rendait compte, petit à petit, qu'elle était encore trop jeune pour être mère ! Vingt-cinq ans... A vingt-cinq ans on est censé faire la fête ! Tout cela lui faisait terriblement peur. Elle se doutait bien qu'elle donnait l'impression de ne pas aimer Gabriel. Elle était simplement exténuée. Et elle en voulait à Bartholomew. Parce qu'il fallait bien en vouloir à quelqu'un, on ne pouvait pas accuser un bébé.

« J'en ai marre, Barth' ! Tu es là, avec tes grands airs de Monsieur-Parfait : ne fait pas comme-ci, ne fais pas comme-ça... Tu sais quoi ? T'as qu'à t'en occuper de ton fils, puisque tu es SI doué que ça. »

Madeleine plaça Gabriel dans les bras de son père, remit son soutien-gorge et son tee-shirt avant de s'en aller à l'étage pour piquer un somme. Bartholomew resta interdit, son fils qui pleurait dans les bras. Les cris de ce bébé lui fendirent le cœur et il caressa doucement sa joue.

« Hé, Gabriel, doucement, ça va aller. Papa va arranger ça, d'accord ? Ne t'en fais pas... Maman est fatiguée ! Tu veux que je te lise une histoire ? Bartholomew attrapa un petit livre pour enfant qui traînait sur la table et commença à lire l'histoire d'un petit lapin à son fils. C'était la première fois qu'il lisait un texte pour enfants. Monsieur Lapin a mis son chapeau et son manteau. Dans une poche de son manteau, il a mis ses journaux et un paquet de petits gâteaux. Dans l'autre poche, il a mis ses clés. Il a descendu l'escalier, il a marché dans la rue, et il est allé s'asseoir sur un banc dans le square. D'abord Monsieur Lapin a respiré la bonne odeur des marronniers. Hummm... Puis il a commencé à lires ses journaux tout en croquant ses petits gâteaux. Croc, croc... »

Alors qu'il racontait l'histoire, Bartholomew regardait son fils, de temps en temps, qui avait ses grands yeux posés sur lui. Il semblait fasciné, bien qu'il n'est qu'un mois, par cet homme qui lui racontait des choses qu'il ne comprenait pas encore tout à fait. Mais sa voix était grave et rassurante, cela lui suffisait pour se sentir bien. Il agita les mains devant lui et toucha le nez de son père en émettant un petit gazouillis, très léger. Un sourire fendit le visage de Bartholomew.

« Mais oui, c'est moi, Gabriel, c'est Papa ! »

Bartholomew posa son doigt dans la paume ouverte de son fils qui le tapota impatiemment en faisant de petits gestes avec son bras. Il était encore trop jeune pour serrer quelque chose dans sa main. Barth embrassa délicatement son fils sur le front avant de monter dans la chambre et de le déposer dans son petit berceau. Madeleine était déjà endormie. Bartholomew se coucha à côté d'elle et déposa un baiser sur son épaule avant de se tourner sur le dos et de fixer le plafond, attentif aux moindres bruits que pouvait émettre son fils. Pour la première fois depuis longtemps, il se sentait responsable de quelqu'un. Madeleine avait raison. Il fallait penser à l'argent. Gabriel ne pouvait pas grandir dans un trou paumé comme celui-là... Bartholomew se tourna sur le côté. Il trouverait un moyen. S'il ne le faisait pas pour lui, ni pour sa femme, il le ferait pour son fils.

Il avait toujours eu de la chance.... Rien que de la chance.

Juin 2000

Bartholomew était épuisé. Cela faisait un an qu’il avait considérablement augmenté ses heures de travail pour payer un logement plus adéquat à son fils et sa femme. Il s’était, à son travail, spécialisé en psychiatrie. Car les psychiatres étaient beaucoup mieux payés. Cela lui avait coûté car il n’aimait pas particulièrement ce domaine. Mais si c’était pour le bien être de Madeleine et de Gabriel, cela en valait la peine. En plus de cela, il s’était engagé sur quelques chantiers à mi-temps, le temps de passer son diplôme en psychiatrie. Il ne lui fallait encore un an d’étude. Madeleine avait très mal accueilli la nouvelle et avait menacé une fois de quitter la maison. Barh commençait à se douter que seule la présence de son fils la retenait. Elle était liée, en quelque sorte. Enchaînée corps et âme à cause de leur fils. Ce dernier grandissait vite et bien. Barth se réjouissait de le voir en bonne santé et s’arrangeait pour passer le plus de temps avec lui. Il n’avait pas encore parlé, mais il gazouillait pendant des heures ce qui avait tendance à agacer sa mère qui fumait comme un pompier malgré les protestation de son cher époux. Bartholomew avait jeté tous ses paquets à la poubelle, si bien que, à présent, elle les cachait. Lorsqu’il partait au travail, Barth avait toujours peur de ce qui pourrait bien arriver à son, fils… Il redoutait le pire. Et si elle s’était absentée, laissant Gabriel livré à lui-même ? Heureusement, elle avait encore un minimum de jugeote.

De nos jours, 2013.

Après avoir déposé Gabriel à l'école, Bartholomew se rendit au manoir de Stang où il était le directeur de l'hôpital psychiatrique. A la base, la psychiatrie ne l'intéressait pas plus que ça. Il voulait se faire plus d'argent qu'en étant un simple médecin, afin de satisfaire Madeleine. Elle a tout gagné celle-là. Finalement, plus qu'un intérêt financier et personnel, en devenant directeur d'un asile, Barth avait acquis une certaine fascination pour les patients atteints de maladies mentale. Il gara sa voiture sur le parking et entra dans le grand bâtiment qu'était le manoir. Son bureau était au premier étage du bâtiment principal, le pénitencier. On y trouvait également l'accueil ainsi que le réfectoire. A cette heure de la journée, seul le personnel vaquait à ses occupations dans les couloirs de ce bâtiment. Bartholomew regarda sa montre. Il avait le temps de prendre un café avant de recevoir son seul et unique patient : Zachariah Montgomery. Le fils de ce vieil enfoiré qui l'avait mis sur la paille bien des années auparavant. Quel scandale cela ferait si les crimes de ce jeune homme étaient révélés au grand jour ! La ruine assurée pour ce bon vieux Walter. Mais au fil du temps – Cela faisait bien un an que Bartholomew voyait quotidiennement Zach en entretient – l'homme c'était mis à apprécier son patient. Il lui avait raconté bien des choses et, d'un certain côté, il lui rappelait Gabriel. Vif, intelligent... En fait, plus que Gabriel, Bartholomew se voyait lui-même au travers de ce jeune homme brisé, comme dans un miroir. Barth' avait les mains sales, lui aussi. Il avait tué des gens. Par ambition personnelle, certes... Mais il aurait pu devenir haineux comme Zach si son enfance avait été légèrement modifié. Si ce psychologue l'avait violé comme il en avait eu l'intention. Pour la première fois depuis très longtemps – hormis pour son fils – Barth avait envie de venir en aide à quelqu'un. Et pas seulement parce que cela pouvait l'arranger d'une quelconque manière...

Flash-back, Avril 2012.

« Installe-toi confortablement. Tu veux un tasse de café ? » demanda Bartholomew à son patient. Zach accepta d'un signe de tête.

Tranquillement, Bartholomew versa du café dans une tasse et la tendit à Zach avant de s'asseoir à côté de lui sur un fauteuil dans son bureau. Un petit silence s'installa. C'était ça depuis la première séance – Et c'était la deuxième. Zach ne voulait pas parler de lui. Il fallait qu'il se sente prêt à le faire. Beaucoup de malades étaient ainsi. Barth' le savait pour en avoir traité un grand nombre avant d'être directeur. Il joua un instant avec sa canne, la regardant tournoyer entre ses doigts avant de prendre la parole.

« Tu sais, moi aussi je suis déjà allé chez un psy... Mais c'était quand j'étais petit, par contre. Quel âge avais-je, déjà ? Six ans, je crois, la première fois. »
« Les enfants de six ans peuvent avoir des maladies mentales ? » Il semblait étonné. Barth sourit.
« Bien sûr. Il y a des maladies comme l'autisme ou la trisomie qui surviennent dès que la personne est petite... Mais je n'avais pas ça. Mes très chers parents pensaient que je me faisait du mal car j'avais des bleus et des marques sur le corps.... Je n'ai pas beaucoup de souvenir de l'époque. En fait, je me souviens simplement de ma nourrice. Elle n'était pas fréquentable. Qu'à cela ne tienne. Mes parents m'ont amené chez le médecin qui a habilement pensé que je me frappais tout seul. Oui, bien entendu, à six ans je n'avais que cela à faire. C'est vrai que je m'ennuyais à mourir, il fallait que je me donne des coups ! Sur ce, il recommanda à mes parents de me confier à un psychologue pour régler le problème. C'est à partir de ce jour que, chaque samedi matin, un chauffeur m'amenait à mes séances. »

Zach riait aux petites pointes d'ironie de Barth. C'était déjà un bon début ! Il riait, cela voulait dire que tout n'était pas perdu avec ce patient. Un jour, il lui raconterait des petites choses. Puis ils approfondiraient dans son passé... Pour le moment, Bartholomew devait le mettre en confiance. Et pour le mettre en confiance, c'était donnant donnant. Pour la première fois depuis de nombreuses années, Barth donnait le premier et ne comptait pas rouler son interlocuteur dans la farine. Il continua.

La première fois que je me rendis chez ce psy, j'avais une boule dans le ventre. Déjà parce que personne ne m'avait cru, lorsque je disais que je ne me frappait pas tout seul, mais aussi parce que je n'étais encore jamais allé tout seul frappé à la porte d'un parfait inconnu. C'est contre les principes de ce que l'on nous apprend : ne parle pas aux inconnus, ne monte pas dans les camionnettes blanches, n'accepte pas de bonbons, etc... J'entrais dans le cabinet de cet homme que je ne connaissais donc ni d’Ève ni d'Adam, et m'essayais dans la salle d'attente qui sentait extrêmement fort la lavande. Au bout de dix minutes, il apparut. Je ne garde pas beaucoup de souvenirs de son visage, je ne l'ai fréquenté que deux ans et je me fais vieux, maintenant... ! Je me souviens juste qu'il était de taille moyenne avec un corps plutôt musclé et des cheveux noirs. Le reste n'est qu'une ombre. Il me proposa une sucette. Je refusais car il ne fallait pas accepter de friandise de la part d'un inconnu. Je m'assis sur le canapé qu'il désignait de son doigt – que je m'imagine crochu aujourd'hui, mais ce n'était probablement pas le cas – et me parla avec sympathie.

« Bonjour, Bartholomew. Je m'appelle James Wood. Tu sais pourquoi tu es là ? »
« Pas vraiment, Monsieur. » soufflais-je, intimidé.
L'homme regarda rapidement ses notes avant de me regarder droit dans les yeux. Je cillais. Il me mettait mal à l'aise.
« Tes parents s'inquiètent beaucoup à ton sujet. Selon eux, tu te ferais du mal ? Tu peux me dire pourquoi ou tu ne sais pas ? »
Je me figeais sur mon siège. Je n'allais tout de même pas raconter ma vie à un inconnu, si ? Je finis par lever les yeux sur lui et prononcer d'une petite voix :
« Mais je n'ai rien fait, Monsieur. Je ne me fais pas de mal. C'est Mina, ma nounou qui... »
Il me coupa la parole d'un geste magistral de la main. Je rebaissais la tête.
« Oui, tu as déjà dit cela à tes parents et à ton médecin. Il serait temps que tu arrêtes de mentir aux autres... Et surtout de te mentir à toi-même. »
Mes joues s’empourprèrent.
« Mais je ne mens pas ! »
Il m'attrapa la main et susurra au creux de mon oreille, tout en caressant mes doigt :
« Tu peux tout me dire. »

Je déglutis avec difficulté. Cela me donnait encore moins envie de lui parler de quoique se soit concernant ma vie. Il me faisait peur. Je haussais donc les épaules son ajouter quoique se soit. Voyant que je ne répondais que vaguement à ses questions, il plaça devant moi une feuille et des crayons en me demandant de lui faire un « joli dessin ». Je le regardais, quelque peu surpris. Je n'aimais pas spécialement dessiné. Quand j'étais plus petit, j'avais fait quelques petits gribouillons sur le mur du hall d'entrée. Mina m'était tombé dessus et m'avait donné une si puissante gifle que j'en avais saigné du nez. Ciel ! J'en mettais partout, mon Dieu, elle allait devoir nettoyer tout ça ! … Ah la belle époque ! Donc, quand Mr. Wood me demanda de faire un « joli dessin » je fus prit de court et refusais catégoriquement. Je crus un instant qu'il allait s'énerver mais il n'en fis rien et me parla des dessins que je faisais chez moi. En faisais-je souvent ? Aimais-je les couleurs vives ou les teintes sombres ? Quelles formes avaient-ils ? Je lui répondis simplement que je ne dessinais pas, chez moi. « Dessine ce qui te passe par la tête ». Il semblait enfin exaspéré ! Je ne voulais toutefois pas qu'il se fâche. Alors je pris un crayon et commençais à faire quelques timides traits sur le papier. Peut-être qu'il voulait que je lui dessin ce qu'il s'était vraiment passé ? Ainsi je faisais un petit personnage noir vêtu d'une grande robe et avec un chignon très stricte, comme une vieille sorcière, qui levait le bras sur un personnage plus petit. Je marquais les noms en dessous et tendit le dessin à Mr. Wood qui l'examina avec sa paire de lunettes. Comme si regarder un simple papier où se dressaient deux personnages avec des lunettes aurait pu révéler un trésor d'une valeur inestimable ! Mais quand je vis son air déconfit, je compris que ce dessin était bien loin d'être d'une valeur inestimable... Il poussa un soupir.

« C'est tout pour aujourd'hui, tu peux t'en aller. »

Visiblement, ce psy ne savait pas ce qu'était le secret professionnel. J'appris plus tard qu'il racontait toutes nos séances en détail à ma mère au téléphone, et parfois à mon père. D'un côté, je me suis senti heureux que mes parents s'intéressent à moi, eux qui étaient toujours absents et m'abandonnaient livré à moi-même aux mains de Mina qui me terrifiait. Mais d'un autre côté, je me sentis trahi. Tout ce que je pouvais dire, ou faire, était consigné sur le petit calepin de Mr. Wood qui s'empressait d'en faire le compte rendu à mes parents qui devaient grassement le payer pour s'occuper de moi. En tout cas, lorsque je compris, je commençais à faire très attention à mes paroles. Je pesais le pour et le contre quand j'allais chez ce psychologue ce qui rendait ces moments particulièrement pénible. Je pense que ça aurait pu durer très longtemps s'il n'avait pas pris, un jour, une grande initiative qui aurait pu très mal terminé pour moi.

Comme d'habitude, j'étais assis inconfortablement dans son canapé en cuir, me tortillant sur place à chacune de ses questions. J'avais alors sept ans depuis quatre ou cinq mois et en avais assez d'être là, à devoir répondre à des questions. Je voulais bouger un peu, faire du sport, un loisir. Enfin... ! Voyant que j'étais peu concentré sur ses paroles, il posa son carnet sur la petite table basse et ovale qui trônait entre mon canapé et son fauteuil... C'est bizarre, je n’arrive pas à me souvenir de son visage, mais je me souviens du décore comme si j'étais entré dans son cabinet la veille. Un mauvais coup de ma mémoire sélective, sans aucun doute ! Il vint s'asseoir à côté de moi. Je sentis le canapé s'affaisser un peu de con côté sous le poids de son fessier. Je levais la tête vers lui. C'était la première fois qu'il faisait ça. Je savais, et il savait tout comme moi, que les séances n'avançaient plus. Essayait-il une autre méthode ?Sa main caressa mes cheveux bruns. Il me faisait encore plus peur que d'habitude. Ses lèvres frôlèrent ma joue et je l'entendis murmurer au creux de mon oreille :

« Puisque tu ne veux pas me parler, on va jouer à un jeu amusant. Ce sera notre petit secret... »

Je frissonnais d'horreur. Je te passe les détails préliminaires mais heureusement qu'on a frappé à la porte C'était son assistante qui était venue nous dire qu'on avait dépassé l'heure de la séance. A mon grand soulagement je pus me précipiter dehors et me jeter dans la voiture de mon chauffeur qui me conduisit au manoir familial dans son mutisme et avec sa froideur habituelle. Je m'empressais de tout raconter à ma mère dès que je la trouvais disposée à m'écouter. Lorsque je luis dit que mon psychologue avait essayé de faire des choses bizarres avec moi, elle réagit comme aucune mère – n'importe laquelle ! – ne l'aurait fait. Elle se mit à rire. Je crois qu'une mère responsable et aimante se serait inquiété. Car les parents
doivent s'inquiéter pour leurs enfants. C'est ce qui est normal. Passons les détails ! Ce rire ma complètement dérouté, je dois dire...

« Allons, ne sois pas ridicule ! De toute façon, qui voudrait d'un petit garçon comme toi dans son lit ? Arrête de raconter des mensonges et va dans ta chambre. »

Je pris très mal ces paroles et, malgré mes protestations, je fus contraint de me rendre une nouvelle fois chez ce psychologue. Visiblement, ma mère lui avait parlé de ce que j'avais dit. Il ne semblait pas très content.

« Je croyais t'avoir dit que ce serait notre petit secret ! »

Cette fois, il n'y eut pas de blabla. Il voulait le faire avec moi, de gré ou de force. Et vu sa méchante humeur, ça aurait pu faire très mal ! Mais je suis quelqu'un qui a toujours eu beaucoup de chance dans les situations délicates. Alors qu'il baissait mon pantalon avec une force déconcertante, je le mordis férocement au poignet et arrachais un bout de sa peau avant de le griffer. Il me remit mon pantalon tant bien que mal avant d'appeler Sally, sa secrétaire, en se cassant la voix. La jeune femme accourut aussitôt et, me voyant en train d'agresser le psy, vola au secours du gentil-docteur-qui-soigne-les-enfants. On me donna un calmant car mes souvenirs s'arrêtent dans cette pièce pour revenir dans ma chambre. Je me levais dans l'intention de sortir demander ce qui avait bien pu se passer mais la porte était fermée à clé...


Bartholomew s'arrêta dans son récit et fit habilement tournoyer sa canne entre ses doigts. Il était amusé de voir comme Zach l'écoutait avec attention. Barth n'avait jamais raconté sa vie à personne. Son patient pouvait se vanter d'être le premier à en bénéficier de manière exclusive ! L'homme lui fit un sourire en regardant sa montre.

« Woops. C'est qu'il est l'heure de nous quitter. Que le temps passe vite lorsque l'on parle. Tu as aimé le café ? »
« Oui ! A demain ! »
« Je te dis donc à demain. Et la suite dans le prochain épisode ! »

Il le laissa s'en aller, refusant d'en dire plus. Au moins il était sûr qu'il serait là demain puisqu'il voulait connaître la suite de l'histoire. Barth refermai mon carnet où il avait inscrit quelques notes sur Zach. Mais il n'avait pas envie de réfléchir à ça pour le moment. Il ne pensait pas que lui parler de lui le viderait ainsi. Il aurais pu lui parler de choses banales. Quelque chose, du moins, qui n'était pas de rapport avec son passé, comme son fils ! Barth avait toujours mille choses à dire sur Gabriel. Mais il n'avait pas vraiment confiance en Zach. Pas encore... Il ne voulait pas lui parler de son fils. Gabriel était la prunelle de ses yeux, la seule personne au monde pour laquelle il se serait volontiers coupé en quatre si cela promettait pour lui un bel avenir sans aucun soucis. Il était prêt à mettre tout en jeu pour Gabriel, sa fortune, sa fierté, sa vie. Sa vie qui était basée sur Gabriel tout entier.

Bartholomew prit une autre tasse de café et se leva pour aller se promener dans le parc du manoir. C'était, après tout, une belle journée. Et il avait quelques appels à passer concernant le trafic de drogue qu'il devait mener à bien...

* * *
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