"Quand il ne reste que des cendres sur votre chemin... il faut le réinventer.""La haine du grand pour le petit est le dégoût ; la haine du petit pour le grand, l'envie." Arthur Schnitzler."
• Âge:21
• Origine {Où es-tu né?}: Californie
• Métier: Garagiste
• Groupe : Criminel
• Relations: Oliver est un bon voisin, tout ce qu'il a de respectable. On ne lui connait pas d'ami proche et pas de famille...
• Si je te pince tu dis... ? Mon poing dans la face u_u
• Plutôt Sucré ou Salé ?... Sucré
• Que trouverait-on dans ton casier judiciaire ? Pour le moment... rien :

Oliver Pritz

Niveau de Rp? Heu... niveau
Où avez vous découvert le forum? quelqu'un m'a montré le chemin, j'ai finalement décidé de suivre
Qu'en pensez-vous? Hé ben nous verrons où le destin nous conduira * musique de suspense*
Le mot magique du réglement:'[Validé par Law-chou] ( pas d'accord <_<)

Quelques renseignements supplémentaires ?

Quel est ton plat préféré ? Oliver aime énormément le poisson, il adore le maquereau avec des spaghettis
Quelle est ta boisson préférée ? Il aime les boissons fruitées, déteste les boissons alcoolisées û_u
Quel est ton film, ou ton livre, préféré ? Il aime... sans jamais se l'avouer " Autant en emporte le vent" et a un grand penchant sinon pour les films d'espionnage.
Quel est ton pays préféré ?écrire ici
Quelle est ta fleur préférée ? L'orchidée car elle renaît sans cesse et est très résistante ( regard étrange)
Tu meurs demain, que fais-tu aujourd’hui ? Oliver "Je brûle la station et offre aux voisins un bon spectacle JE choisis ma mort".
Ta religion ? Oliver "... Tu crois vraiment que j'ai envie de parler religion...
Consommation de drogue, d’alcool, de tabac ? Oliver fume énormément, ne boit pas et consomme parfois de la drogue.
Ton avis sur l’avortement ? Oliver est contre l'avortement, il a une haine féroce contre ceux qui maltraitent les enfants
Ton avis sur l’homosexualité/ La bisexualité ? Oliver ne sait jamais posé la question en fait ...
Ton plus grand rêve ? Vivre et survivre c'est déjà pas mal, il voudrait bien aussi s'en prendre à plusieurs voisins un jour ^_^
Quel a été le plus beau et le pire jour de ta vie ?Le plus beau jour = Oliver " quand j'ai appris à m'en foutre de tout", le plus mauvais " Peut être cette femme qui ne m'a jamais aimé et que j'ai dû tuer..."
Quelle est ta plus grande peur ?Oliver craint qu'on ne découvre son vrai visage
Si tu pouvais changer une seule chose dans ton passé, ça serait ? Oliver aurait voulu rester un enfant ( complexe de Peter Pan)

Oliver est quelqu'un d'hypocrite, en fait il a eu l''habitude depuis son enfance de jouer un jeu, de s'isoler de ce qui pouvait bien se passer autour de lui. C'est un garçon souriant qui tient dans son dos un poignard. Il fait preuve d'une certaine nonchalance, un certain laissez aller, il peut remettre des choses au lendemain de manière répétée. Il est perçu comme quelqu'un d'adorable, avenant du fait qu'il sourit toujours. Personne n'a su voir que tout ceci n'était qu'un masque, il n'est rien de tout cela... Il a beau être très jeune, il n'a presque aucun rêve, il n'a aucun désir particulier; il se sent vide et terriblement seul. Son prénom vient d'une idée de son oncle passionné par la plume de Charles Dickens. Oliver Twist, cet orphelin errant, était devenu à travers Oliver Pritz un jeune homme inséré, mais mal dans sa peau.
Oliver n'est pas rêveur, mais il est très pensif du fait qu'il se sent toujours épié. Même s'il parait détendu, si vous avez l'oeil vous remarquerez qu'il laisse rarement ses bras libres le long du corps. Il les croise souvent comme s'il se refusait au dialogue. Il arrive pourtant à faire une bonne conversation et chante parfois tout en réparant ses voiture. Lorsqu'il arrive à se mettre à la tâche c'est un méticuleux qui apprécie le travail bien fait. Il a néanmoins des idées arrêtées sur certaines choses, il n'agira pas immédiatement mais il est révolté par les parents qui lèvent la main sur leurs enfants. Lorsqu'ils les voient même si ce n'est en rien méchant, il serre le poing puis respire. Son attitude de révolté passe pour une attitude de pacifiste. Jamais il ne pourrait s'en prendre à des enfants mais à des adultes c'est moins sûr...Il a des pulsions qu'il a du mal à contrôler, il contrôle de son mieux son agressivité en marchant parfois tard dans la nuit. Il lui arrive de pénétrer dans une maison pour y dérober un objet, peu importe sa valeur tout ce qui compte c'est de brûler cette adrénaline excédante. Il a besoin du risque, il a besoin de se sentir prêt à être démasqué tout en esquivant au dernier moment.

▪ Couleurs des Yeux ? vert clair mais on dirait parfois qu'ils sont gris
▪ Couleurs des cheveux ? blonds
▪ Couleur de peau ? Blanche
▪ Quelle taille et quel poids ? 1m77 pour 70 kilos
▪ Tenue vestimentaire? habits large et jeans

La pluie tombait sans jamais s'arrêter ce soir là comme si elle voulait laver ce qui se préparait. L'orage avait menacé durant toute la journée mais ne s'était jamais montré pas même en cette heure où pourtant l'air semblait si sec. C'était un temps digne des meilleurs étés californiens, un de ceux qui font rêver les plaisanciers quand ils regardent les cartes postales. La photographie est cette image idéale arrêtée par le temps. Tout d'abord gardée en mémoire, elle peut défier le temps dans ses jeunes années puis se détruire au fil des années. Rien ne dure, même ce que l'on croyait figer bouge un jour. Nous cherchons tous ce lien entre le passé et notre futur qui se prépare ce lien que nous appelons si vulgairement présent, mais quel est ce présent qui s'offre à nous ?

Près du pont de San Francisco, Oliver alors âgé de dix sept ans enterrait une femme qu'il avait cru pouvoir aimé. Alors qu'elle était contre lui, elle lui dit des paroles que son esprit n'a pu retenir, il l'avait tuée en la défigurant à coups de rasoir sous le coup de la colère, il s'était assis près d'elle sur leur lit en se tenant les mains... Qu'avait-il fait? Alors il prit ce corps que plus rien ne ramènerait à la vie, une bêche et l'enterra près du pont de San Francisco, l'endroit le plus proche qu'il connaisse. L'ivresse que ce meurtre lui avait procuré c'était sitôt évanoui, mais cette peur d'être démasquée avait soulevé son coeur. C'était comme si les sentiments qu'il avait éprouvé pour elle se transformait dans cette volonté de détruire. Il en devint comme fou et ne revint pas à son domicile de la nuit. Il lava ses mains endeuillées et à présent à jamais souillées de son acte.

Alors qu'il marchait dans des rues éclairées par des allées de réverbères, il songeait à ce qui l'avait amené ici. Fallait-il se souvenir? Qu'y avait-il à connaître sur lui? Rien dans le fond. Son vide naquit de ce meurtre, de cette disparition soudaine dont il était hélas l'auteur. Il n'arrivait pas à en éprouver des remords étrangement. Cette nuit là, il en avait pleuré plus qu'il ne l'avait fait jusqu'alors. Non, il n'irait pas à un commissariat tout simplement parce qu'il ne ressentait pas ce poids de la culpabilité, cela l'effrayait. Un sourire se dessina progressivement, une assurance se créa aussi dès ce jour. Jamais il ne se dévoilerait, plus jamais. Le meurtre d'Anna Crosswell ne sera jamais élucidé. Il se débrouillerait pour camoufler sa piste. Il deviendrait cet innocent auquel personne ne songera à jeter la pierre ainsi il oublierait cette dureté et cette cruauté qui l'avait animé.

Il rassembla ses affaires petit à petit sans se presser afin de ne pas éveiller les soupçons à son égard. Oliver discuta à ses voisins de cet oncle dont il n'avait plus de nouvelle et qui vivait dans un autre état bien loin d'ici. Une grand mère lui avait ébouriffé les cheveux en lui disant " mon grand, cours retrouver les tiens allez tu l'as bien mérité". Avec son éternel sourire, il la remercia de sa remarque encourageante bien qu'au fond de lui il avait une envie meurtrière qui menaçait toujours d'exploser. Son assurance commençait alors tout juste à naître et là il avait l'impression que son crime se lisait sur son visage. C'est ainsi que vers ses dix huit ans, il fit ses adieux à San francisco en organisant une fête qui se conclut par un saut à l'élastique sur ce pont. Oliver observa les gens qui sautaient sans se poser de questions, il se demanda comment ils faisaient. Comment faisaient-ils pour s'élancer dans le vide?

Il finit par vouloir tenter l'expérience, mais alors qu'il avait pris la route le lendemain des images de ce saut lui revinrent en tête. Toutes les sensations s'étaient comme inscrites dans sa chair. Il se voyait exploser au sol dans un feu d'artifice sanguinolent. ils voyaient ses voisins applaudir comme s'ils assistaient à un spectacle, il vit des larmes couler de ses joues.. Mais là il s'agissait de vraies larmes. Il voulut s'essuyer le visage, mais dut pour cela se frotter les yeux ce qui lui valut un accident en route. Oliver se réveilla dans un hôpital de l'Ohio, un homme l'avait trouvé dans sa voiture accidentée et l'avait ramené. Quand il vit des murs blancs, il fit des yeux aussi larges que les feux de cette auto qu'il avait aperçu avant de rejoindre le fossé. Etait-il dans un hôpital psychiatrique? Ses mains tremblèrent, là il avait très peur. Des personnes blanches de tout souvenir vinrent le trouver. Il gratifia chacune de son plus beau sourire. Elles étaient rassurées de le savoir en vie...
Pendant sa convalescence, il se remémora son enfance sans nostalgie comme s'il se visionnait un film, mais bon dieu que cette période paraissait innocente. Il était issu d'un père exerçant dans la pêche côtière et d'une mère évoluant dans le milieu de la photographie. Ensemble ils avaient fait de la plongée dans son enfance, ils avaient même réalisés des cliché sous marins qui rendaient les yeux d'Oliver brillants. A la suite d'un mauvais calcul, ces promenades furent écourtées. Ils évoluaient au milieu de coraux quand Oliver sentit sa respiration devenir plus difficile. Il se mit à gesticuler ce qui affola son père qui voulut le remonter. Le jeune homme se cala contre lui dans l'ascension tout en résistant de son mieux, mais il avait une envie de dormir, de s'assoupir. Son père partagea ses ressources en oxygène pour lui permettre de survivre. Ils finirent par remonter sans de nouveaux problèmes. Son père resta près du jeune adolescent qui s'était bien rendu compte que la mort n'avait pas été loin. Sa gorge en restait serrée... Ce ne fut pas lui qui mourut ce soir là mis sa mère... Elle s'était affolée de cette scène et avait eu un malaise dans les bas fonds. On la remonta dans son costume de femme grenouille, elle semblait pouvoir se réveiller, ce n'était qu'un mythe... Elle ne se réveilla jamais.
Son père ne se sentit alors plus capable de s'occuper de lui, il l'envoya chez son frère. Oliver le vécut comme un rejet et fut pour son oncle un gamin odieux, impulsif, irrespectueux. Son oncle résista pendant plusieurs mois, puis finit par lui coller une claque magistrale. Les yeux d'Oliver devinrent inexpressifs, il fila dans sa chambre et s'enferma. Le lendemain, il partit à l'école avec un grand sourire comme si rien ne s'était passé, il fit la connaissance de personne et intégra un groupe. Il avait à l'école un comportement exemplaire, irréprochable avec ses professeurs et un comportement de bon camarades avec ses pairs ce qui faisait que beaucoup de monde se liaient à lui sans qu'il ait à faire d'effort. Ses relations avec son oncle se détériorèrent tellement qu'il voulut le renvoyer en Californie. Voilà un an qui s'était passé, son frère devait reprendre à présent ses responsabilités. En vérité l'oncle d'Oliver avait peur de repasser à l'acte et de craquer à nouveau. Comme l'enfant était juste exécrable avec lui, il ne savait comment s'y prendre...