"J'avais besoin de toi, comme un coeur a besoin d'un battement."
• Âge: 32 ans
• Origine {Où es-tu né?}: Londres en Angleterre
• Métier: Inspecteur
• Groupe : Policiers
• Relations: Personne pour l'instant
• Si je te pince tu dis... ? Hum...
• Plutôt Sucré ou Salé ? Salé
• Que trouverait-on dans ton casier judiciaire ? (Plutôt pour les criminels.) : Absolument rien !

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Quelques renseignements supplémentaires ?

Quel est ton plat préféré ? Les plats réchauffés
Quelle est ta boisson préférée ? Le soda
Quel est ton film, ou ton livre, préféré ? instinct meurtrier
Quel est ton pays préféré ?L'Italie
Quelle est ta fleur préférée ? La rose blanche
Tu meurs demain, que fais-tu aujourd’hui ? Je fais ce que j'ai à faire
Ta religion ? Aucune
Consommation de drogue, d’alcool, de tabac ? Peut-être un peu de tabac et un verre à l'occasion
Ton avis sur l’avortement ? Totalement pour
Ton avis sur l’homosexualité/ La bisexualité ? Les flics ne devraient pas avoir le droit faire de la discrimination
Ton plus grand rêve ? Trouver l'amour
Quel a été le plus beau et le pire jour de ta vie ?Lorsque je suis entré dans la police, le pire ... bah quand ma femme est morte.
Quelle est ta plus grande peur ?Me faire enfermer
Si tu pouvais changer une seule chose dans ton passé, ça serait ? La mort de ma femme

2 personnalités, celle du boulot et l'autre, boulot : Intelligent, passionné par son boulot, spontané, littéraire dans sa façon de parler, consciencieux, attentif, Réfléchi, limite arrogant, Efficace, agréable et sociable envers ses collègues, même s'il se moque d'eux de temps en temps. l'autre : charmeur, ne fait pas vraiment confiance aux gens, fêtard, indépendant, jovial, Artiste (il joue du piano), volage. talentueux en médecine, chaleureux, galant, joueur (parieur), goût du risque, il pratique des sports de combat

▪ Couleurs des Yeux ? Bleus
▪ Couleurs des cheveux ? Châtain
▪ Couleur de peau ? Blanche
▪ Quelle taille et quel poids ? 1m85 pour 80 kilos (que du muscle)
▪ Tenue vestimentaire? Toujours très classe, Peter ne porte que des costumes, même lorsqu'il sort.

-Bon à ton tour ! Je veux tout savoir de toi ♥ !

-Hum… D’accord. Je suis né à Londres en Angleterre. J’avais un grand frère, John et une grande sœur, Emma. Mon père était au chômage la plupart du temps dans un bar, il y faisait des transactions véreuses. C’était un genre d’escroc, en tout cas, il adorait parier, se battre, trafiquer et vendre de la drogue. C’était un petit malfrat. Ma mère était une ancienne… prostituée, elle volait dans la supérette où elle bossait, elle ne montrait de l’amour qu’à ma sœur et à l’argent. Mon frère était une parfaite réplique de mon père bagarreur, voleur et légèrement attardé, il était la fierté de mes parents. Ma sœur, elle aurait pu être belle mais elle buvait comme un trou, elle couchait à droite et à gauche, ma mère l’adorait. Moi j’étais, à part, je voulais être flic alors mon père me battait fréquemment pour que j’arrête de raconter des conneries. Il devait toujours se demander ce qui n’allait pas chez moi, moi je me demandais ce qui n’allait pas chez eux. Je passais donc mon temps chez mes amis. Je bossais et j’économisais pour me payer des études. Je ne savais pas trop si c’était par esprit de contradiction ou si c’était ma vocation mais je voulais mettre des criminels comme mon père hors d’état de nuire. Après mon bac, je partais faire mes études en Amérique. J’étudiais d’abord la médecine, j’étais doué et j’adorais ça. J’obtins mon doctorat avec un an d’avance, j’avais encore l’âge de rejoindre l’école de police. Et me voilà maintenant à 29 ans, flic et docteur, en compagnie de la plus belle femme du monde.

-Comme d’habitude, tu exagères. Elle lui sourit. Je ne savais pas pour tes parents.

-J’évite d’en parler. C’est un peu gênant.

-On ne choisit pas sa famille. Et puis, regardes ce que tu es devenu, c’est en quelque sorte, grâce à eux !

-Je n’avais pas pensé à ça. Tu ne peux pas savoir à quel point je t’aime, Merry.

-Je sais que je t’aime plus encore.

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-Devines quoi ?!

-Tu as eu une promotion ? lançai-je en posant un baiser sur sa joue.

-Mieux ! Dit-elle avec un immense sourire.

-Ton oncle Albert est mort et il nous lègue sa fortune ?

-Encore mieux !

-Je sèche.

-Je suis enceinte !

-Ô mon Dieu ! Ô mon Dieu ! C’est merveilleux !

Je la pris dans mes bras et la soulevai dans les airs. Nous rîmes quelques minutes puis elle me fit signe de la faire descendre, elle devait faire attention, elle portait notre bébé maintenant. Elle recula et ouvrit son peignoir dans une position des plus aguicheuses. Elle était nue, d’une beauté à couper le souffle. Elle laissa lentement tomber son peignoir et se dirigea vers notre chambre. Je la suivis, fou de joie, nous allions avoir un bébé.

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Je roulais vite, beaucoup trop vite, je n’avais même pas pris le temps de prendre un manteau alors que la route devant moi était recouverte de verglas. Les battements de mon cœur m’empêchaient de penser, de réfléchir. J’appuyais sur l’accélérateur jusqu’à ce que la pédale touchât le plancher de ma voiture. J’étais mort de peur, terrifié. La musique relaxante de Merry n’arrangeait rien. Merry… je ne l’avais pas vu depuis la veille, elle était partie chez sa mère. Pourtant, un nœud dans mon estomas m’annonçait quelque chose de terrible. Quand Marc m’avait appelé pour un meurtre dans le quartier résidentiel de ma belle mère, j’avais compris. Je priais de tout mon cœur mais je savais. Ma voiture dérapa, je freinai, tournai le volant, je repris le contrôle, repartis plus vite encore. Pitié. Pas elle. Femme blanche, brune, 1m75, les yeux gris. Aucun doute. Et pourtant, si seulement il pouvait s’agir d’une autre. J’arrivais. Enfin. J’allais savoir. Marc me fit un sourire compatissant. Pourquoi ? Le médecin légiste me fit reculer. C’est bon je suis médecin… et flic. Et peut-être son petit ami, mais ça je ne le dis pas. Je m’approchai, j’avais envie de fuir, il fallait que je sache. Il découvrit le drap blanc de son visage. Je regardai sans vraiment voir. Seigneur, tout mais pas elle. Je me sentis trembler, vaciller. Je n’arrivai pas à la voir. Quelques mètres de moins entre nous… Merry. C’était impossible. Absolument impossible. IMPOSSIBLE. Mes jambes lâchèrent. Pourquoi elle ? Morte. Sa peau douce, son visage chaleureux, tout était recouvert de sang. Les larmes coulèrent sur mes joues, un flot de tristesse ininterrompu. Avec amour, mes doigts glissèrent dans ses cheveux devenus gras, avec amour, mes lèvres trouvèrent les siennes pour la dernière fois, et avec amour, je lui dis que mon cœur était à elle, et ce, pour toujours.
Je l’avais su dès la première minute, mais je ne pouvais pas le croire. Merry était partie pour l’autre monde et je la rejoindrais en temps voulu. Pour le moment je devais faire mon boulot. Marc posa une main amicale sur mon épaule. Tu n’es pas obligé de rester. Mais je le devais, pour elle. Je me penchai sur son corps inerte, heure du décès 1 heure du matin, il y avait deux heures. Le médecin légiste me proposa de faire l’autopsie, hors de question. Elle portait nos bébés. Il me rassura. Marc me renvoya chez moi, je n’avais qu’à revenir huit heures. Il voulait que je dorme. Je rentrai, je m’allongeai et je restai éveillé, toute la nuit. Merry n’était pas près de moi. J’étais aussi perdu qu’un enfant sans sa mère. L’aube me réchauffa de ses rayons rosés, je me préparai un café, trop fort comme d’habitude. Je posai mes doigts sur une photo de nous au parc. Ce jour là, nous avions essayé une voiture de course puis nous avions mangé une glace et un passant nous avait pris en photo. J’allais dans la nouvelle pièce de notre appartement. C’était la chambre de nos petits garçons, elle était remplie de jouets. Merry l’avait peinte en bleu avec des milliers de dessins, de détails qui rendaient cette pièce unique. Je fermai la porte, à clé, pour toujours. Une larme roula sur ma joue. Il fallait que j’oublis. Facile à dire et si dur à faire. Je me rendis à mon bureau. Travailler. Oublier. Tous mes collègues me présentèrent leurs condoléances. Mon chef me proposa des vacances que je refusai. J’allai trouver le médecin légiste. Egorgée. Violée. Maltraitée. Jamais un crime ne m’avait paru si horrible et pourtant c’était loin d’être la pire des victimes. Mais voilà, elle, c’était MA victime. J’allais trouver ces pourritures et ils allaient payer pour ça. Le médecin se montra plus compatissant que n’importe qui. Sa femme avait connu le même sort quelques années auparavant. Il me dit que l’un des gars portait une bague en forme de tête de mort. Je le trouverais.

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-Elle a hurlé comme une truie cette salope !

-Fils de pute !

Mon langage courtois aux oubliettes, je poussai la table entre ce malade et moi. J’attrapai ce connard par le cou et je le plaquais contre le mur. J’allais le tuer. Il riait et je lui donnai un coup de poing dans le nez. Crac. Mes collègues m’attrapèrent les bras. Arrêtes, tu vas le tuer. Oui, c’était le but. Ils me firent sortir de la salle, je me dégageais et allais aux toilettes. J’aspergeai mon visage d’eau froide et me regardai dans la glace. J’avais une tête ignoble, pour ne pas dire une sale gueule. Dans le miroir, la silhouette de Merry apparut. Avec elle, nos deux bébés. Dylan comme Bob Dylan et Luke comme Luke Skywalker, ils auraient dû s’appeler ainsi. Merry affichait un sourire bienveillant, m’annonçant sans le dire qu’on se retrouverait. Elle posa un baiser sur ma joue qui me parut réel. Je posais doucement ma main sur le miroir et la vision disparue. Je devenais dingue. Mes lèvres prononcèrent des mots absolument inaudibles et je quittais les toilettes. J’étais viré… Ou plutôt muté, envoyé comme lieutenant dans un autre commissariat. C’était une opportunité, j’allais changer d’air ?
Adieu mon Amour.