The Mysteries of Paris
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 Si seulement nos coeurs s'étaient retrouvés un peu plus tôt... Ft Dorian <3

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MessageSujet: Si seulement nos coeurs s'étaient retrouvés un peu plus tôt... Ft Dorian <3   Si seulement nos coeurs s'étaient retrouvés un peu plus tôt... Ft Dorian <3 Icon_minitimeVen 15 Mai - 23:36

Je souris parce que je pense que si l'on cache sa souffrance elle disparaît. Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible donc elle n'existe pas, puisque nous vivons dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Ma douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée.
Il faut toujours être gentil avec les gens peu importe à quel point ils sont mauvais avec toi, pour leur montrer que tu n'es pas comme eux. ♡


Je n’avais jamais été aussi heureux. Même lors de la naissance de ma fille. Être auprès de Dorian changeait toute ma façon de vivre. Bien sûr, nos rapprochements restaient fugaces, nous n’osions toujours pas trop nous embrasser et nous nous disputions encore mais, nous ne nous étions retrouvés que depuis deux semaines… Il nous fallait un peu de temps. Je savais que si tout se passait bien, si nous parvenions à nous aimer à nouveau, comme avant, j’irais mieux. J’avais tellement peur que Dorian se rende compte de mon état plus que pitoyable. J’essayais vraiment de faire bonne figure mais à chaque repas, il m’était plus difficile de cacher le fait que je ne mangeais rien, ou alors que dans le but de me faire vomir. Qu’aurait-il pensé en l’apprenant ? Il se serait moqué de moi… Parce que j’étais ridicule, comme d’habitude. Il m’en aurait peut-être voulu aussi mais l’idée de prendre le moindre gramme me rendait malade et je ne savais plus comment m’en sortir. J’avais perdu tellement de poids, beaucoup trop et je ne mangeais plus du tout… J’avais peur. Et je me sentais si pathétique que je n’osais en parler à personne. J’espérais vraiment que passer du temps avec Dorian m’aiderait à passer à autre chose… Peut-être que je voulais au fond qu’il le découvre, et qu’il me sauve. Mais la honte que je ressentais était trop forte pour le lui avouer de moi-même.

Mon reflet torse nu dans le miroir me renvoya une image déplaisante. J’étais plus pâle que d’habitude et j’avais encore maigri. J’étais toujours plus beau qu’avant et personne ne pouvait se moquer de cela. C’était facile à cacher. Tant que je portais des vêtements, Dorian ne pouvait pas le voir. Il ne pouvait donc pas me trouver laid, n’est-ce pas ? Il ne fallait jamais qu’il me voit ainsi. On pouvait attendre avant de se rapprocher physiquement, le temps que sa présence me soigne et que je prenne … Juste deux ou trois kilos… Mes yeux se remplirent de larmes en imaginant son visage lorsqu’il le découvrirait. Comment j’avais pu en arriver là ? Comment j’avais pu perdre tout sens des réalités à ce point ? J’avais l’impression d’avoir provoqué mon suicide de manière inconsciente. Mais, maintenant que Dorian était revenu, je voulais vivre ! Mourir m’aurait éloigné de lui une fois de plus… J’avais fait une bêtise… Il aurait été sage de le lui dire… Je devais vraiment… Le… Lui… Dire…

Mon cœur s’affola dans ma poitrine et un goût amer envahit ma bouche. Je toussai violemment et du sang vint éclabousser le miroir. La panique me gagna et je pris le temps d’enfiler une chemise, c’était stupide mais Dorian allait me trouver et il ne fallait pas qu’il l’apprenne comme ça… Une envie de vomir me gagna soudainement mais de la bile acide se mêlait à mon sang sur le parquet de ma chambre. Je tentai de me relever mais mes jambes ne me portaient plus. Je fis tomber une chaise en y prenant appui et je m’écroulai devant la porte. Je ne voulais pas mourir. C’était injuste ! J’essayai d’appeler à l’aide mais aucun son ne sortit de ma bouche… Si seulement j’avais pu lui écrire quelque chose… Lui dire que je ne désirais pas ça… Que je voulais simplement, être beau et normal pour quand on se retrouverait… Et que je m’excusais pour tout le mal que j’avais pu lui faire et que je lui causais encore aujourd’hui en n’ayant pas la force de rester à ses côtés….
Que je l'aimais, de tout mon être...


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MessageSujet: Re: Si seulement nos coeurs s'étaient retrouvés un peu plus tôt... Ft Dorian <3   Si seulement nos coeurs s'étaient retrouvés un peu plus tôt... Ft Dorian <3 Icon_minitimeSam 16 Mai - 20:01

Jaime ∞ Dorian

« On ne se rend compte de l'importance de quelqu'un dans sa vie que quand il est en danger de mort... »


Les mains derrière le dis, je regardai mon fils aîné s'entraîner à l'épée dans la cours. Je n'avais plus le temps pour ce genre de choses... Je ne l'avais jamais eu, en fait, et savais peu manier les armes. L'on ne m'avait jamais donné l'occasion d'apprendre quoique se soit de ce genre, en réalité, et je n'avais jamais essayé. Personne ne savait que je ne savais ni me battre ni me défendre, j'en avais un peu honte... Pour un roi ! Comment avais-je prit le château d'assaut dans ce cas ? Eh bien j'avais toujours eu de très bon alliés. Je leur avais promis argent et vie prospère et l'on avait tout fait à ma place. En fait, j'étais un lâche, un moins que rien. Je poussai un soupir. Peut-être que je demanderai à Aimée de m'apprendre... Mais j'imaginais déjà son incrédulité et sa déception de me voir bon à rien dans ce domaine. Je lui avais appris les bases, que je connaissais, mais ensuite, je lui avais payé un maître d'arme très expérimenté. J'étais fier de le voir devenir de plus en plus fort chaque jour ! Si j'avais eu le temps et la présence d'esprit d'apprendre, moi aussi... Mais j'étais un peu vieux, non ? Et surtout, j'avais énormément de réunions tous les jours. Je trouvais peu de temps pour Jaime, également, mais je ne savais pas exactement comment le conquérir à nouveau. Aussi organisais-je de grands dîners chaque soirs, lui faisais visiter les jardins, essayai de le divertir et avais commencé l'installation d'un grand laboratoire pour lui. De grands nobles achèteraient certainement toutes ses créations magnifiques. Il deviendrait riche, même si, en vivant ici, il n'avait pas réellement besoin d'argent !

En parlant de Jaime, il était bientôt l'heure de souper ! Après un dernier regard à Aimée qui prenait l'un de ses chiens dans ses bras, je le détournai de la fenêtre pour aller donner quelques ordres aux cuisiniers. Je n'arrivais pas à déterminer ce qu'aimait manger Jaime, il touchait souvent peu à son assiette, et cela m'inquiétait, car la cuisine était délicieuse. J'essayai toutes sortes de plat pour l'allécher, car je me souciais de son état de santé. Il semblait toujours si pâle, et si affamé ! Pourtant, il était très vigoureux dans ses gestes et ne montrait que rarement des signes de fatigue. Je veillais au grain, mais j'avais l'impression qu'il me cachait des choses. J'essayai d'apaiser mes craintes, en vain. Peut-être allait-il me trahir pour se venger de mes dix années d'absence ? Peut-être complotait-il pour faire venir des gens, en secret, dans mon château ? Peut-être voulait-il m'assassiner ? Il m'était douloureux de penser de telles choses de mon meilleur ami, et amour, mais je devais admettre que j'en avais peur. Je ne faisais confiance à personne, cela était triste à dire...
Je remontai dans mes appartements pour me préparer. Les cheveux lissés, le costume impeccable je me regardai longuement dans le reflet de mon miroir. J'espérais faire bonne impression, comme chaque soir... Je ne savais pas si Jaime s'en rendait compte... Il me complimentait souvent, mais peut-être jouait-il les hypocrites. Je secouai la tête et descendis dans la grande salle à manger pour attendre sa venue. Les minutes passèrent... Passèrent... Inlassablement... Je regardai ma montre. Le repas refroidissait. Je me levai de table, au bout d'une heure, et montai les escaliers jusqu'aux appartements de Jaime. Il aurait pu me prévenir, s'il se trouvait indisposé ! Je frappai à la porte. Aucune réponse ne me parvint. Peut-être s'était assoupi ? Je frappai une fois encore. Toujours rien. Finalement, je poussai la porte restée entrouverte.

« Jaime ? Tu n'as pas fa... »

Le spectacle qui s'offrit à moi me coupa le souffle et je me précipitai vers Jaime qui gisait sur le sol, inconscient. Je tentai de le secouer, doucement, le giflai même, mais ses paupières ne bougèrent même pas d'un millimètre. Je hurlai à un garde d'aller chercher le meilleur médecin de la ville sur le champ, même plusieurs, et portai aisément mon amour sur le lit moelleux. Je posai ma main sur son torse, puis sur sou pouls. Son cœur battait encore, mais faiblement. Je lui ouvris sa chemise et fus horrifié de constater sa maigreur. L'on voyait ses os, il n'avait plus aucune trace de graisse, seule sa peau saillait sur ses os.  Je fondis en larmes. Comment avais-je pu être si aveugle ? Je refermai doucement sa chemise pour ne plus avoir sous les yeux cet abominable spectacle. Ce n'était pas Jaime qui me dégoûtait, c'était de savoir que je n'avais rien fait pour l'aider et que tout cela, il l'avait uniquement fait – ou presque – pour me plaire. J'essuyai mes yeux et attendis que les médecins arrivent.

Lorsqu'ils furent là, ils auscultèrent chacun leur tour le corps de Jaime, sous tous les angles, pendant que je mon rongeai les oncles en faisant les cent pas en face de son lit. Finalement, les deux hommes, après s'être concertés quelques minutes, vinrent me voir et m'annoncèrent que Jaime avait un très grave problème de santé lié à son poids. Cela l'avait affaiblit dangereusement, et s'il  ne reprenait pas très vite quelques kilos, il dépérirait lentement, dans son sommeil. J'eus pour consignes de l'alimenter avec une serviette imbibé d'eau et de sucre, et, si cela ne marchait pas, il me donnèrent quelques seringues vitaminées en m'assurant qu'ils repasseraient chaque jour, de toute façon.
Je fermai la porte de la chambre dès le départ et entrepris de nettoyer moi-même le sang sur le miroir et de ranger la pièce. Chose faite, je fis les cent pas devant Jaime, toujours inconscient. Commença alors un long état de veille, jour comme nuit, où je ne dormais plus que quelques heures. Je ne participai plus aux conseils, et ne désirais voir personne, pas même mes fils. Je perdis quelques kilos, à mon tour, et entrepris de le nourrir au mieux, en plantant les seringues dans ses veines. Il ne fallait pas qu'il meurt ! Il ne pouvait pas mourir ! Il ne pouvait pas... Le cinquième jour, je me blottis contre lui et chuchotai à son oreille :

« Je t'en prie, Jaime, si tu m'entends, tu dois te réveiller. Tu dois me revenir... Ne pars pas déjà, alors que nous n'avons pas encore vécu notre vie ensemble... Je t'en supplie... Reste pour moi... »

Je fondis en larmes et me blottis contre lui, serrant fortement sa main dans la mienne. Je finis par m'endormir, au bout de quelques minutes, avec un migraine atroce. Je ne rêvais pas, mais fus appelé par une voix lointaine. Si lointaine qu'elle me paraissait irréelle. Je m'agitai légèrement et finis par ouvrir les yeux, car la voix lointaine insistait. Je redressai la tête, et je reconnus cette voix. C'était celle de Jaime ! Je me réveillai tout à fait et plongeai mes yeux dans les siens. Je ne sus rien faire que de fondre en larmes, une nouvelle fois, en le serrant dans mes bras. Il n'était pas mort !! Il était revenu pour moi ! Il m'avait entendu ! La gorge serrée, je réussis à prononcer plus ou moins distinctement :

« Jaime ! Oh ! Jaime !! Ne meurs pas ! Ne refais jamais ça ! Jaime !! »
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