The Mysteries of Paris
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 John Around, because it's elementary !

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Jonathan Around

Jonathan Around

Messages : 99

Feuille de personnage
Votre job : Détective privé consultant.
Arme(s) : Une canne épée, et deux armes à feu.
Vos relations :

John Around, because it's elementary ! Empty
MessageSujet: John Around, because it's elementary !   John Around, because it's elementary ! Icon_minitimeSam 31 Aoû - 4:25

Jonathan Antoine Around



INTRODUCE YOURSELF


•PRENOM P2 NOM : Jonathan Antoine Around.
•SURNOM : John.
•ÂGE : 37 ans.
•LIEU DE NAISSANCE : Londres.
•DATE DE NAISSANCE : 29 février 1853.
•GROUPE : Les neutres.
•CLASSE SOCIALE : Ancien héritier du comte Antoine Around.
•NIVEAU DE RICHESSE : Élevé.
•COMPOSITION DE LA FAMILLE : Un frère cadet, Nathanaël...
•FIANCÉ(E) OU ÉPOUX(SE) : Certainement pas !
•ARMES POSSÉDÉES : Une canne épée et plusieurs armes à feu.
•MÉTIER : Détective privé consultant.
•CAPACITÉ UN PEU PARTICULIÈRE ? : Vous voulez parler de mon sens de l'observation sur-développé ?
•ORIENTATION SEXUEL : Asexuel...
•SI JE TE PINCE, TU DIS ? : Est-ce compulsif ? ~
•SUCRÉ OU SALÉ ? : Salé.
•EAU OU WHISKY ? : Whisky.
•COUP D'UN SOIR OU MARIAGE ? : Ni l'un, ni l'autre.
•COUP DE FOUET OU FESSÉE ? : ... Ces questions sont d'une stupidité affligeante.
•CIGARETTE OU BONBON ? : Cigarette.
•DOMINANT OU DOMINÉ ? : Pardon ? En quelles circonstances... ?
•AFFECTUEUX OU DANGEREUX ? : Je ne réponds pas lorsque la question est dénuée d'intérêt.
John Around, because it's elementary ! 31.12

BEAUTIFUL, ISN'T IT ?



•PHYSIQUE :

•SUR TON AVATAR : Robert Downey Jr.
•COULEUR DES YEUX : Bruns/noisettes.
•COULEUR DES CHEVEUX : Bruns/noirs.
•COULEUR DE PEAU : Blanche, de toute évidence.
•TAILLE : 1 mètre 86.
•POIDS : 65 kilos.
•MUSCULATURE : J'ai pas mal de muscles, contre toute attente ; et ils font au moins la moitié de mon poids.
•GESTUELLE ? VIGOUREUSE ? MOLLE ? COMPULSIVE ? LÉTHARGIQUE ? : Vigoureuse.
•A L'AISE OU MAL-A-L'AISE VIS A VIS DE TON PHYSIQUE ? : Je n'ai aucun avis.
•STYLE VESTIMENTAIRE : Tout dépend des circonstances : je peux très bien m'habiller correctement pour les occasions particulières et pour mon travail. Il m'arrive même de mettre une cravate lorsque je rends visite à mon frère et me mêle aux aristocrates. Cependant, j'ai tendance à me laisser aller et à ne pas prêter grande attention à ce que j'enfile. Tant que je suis habillé, je suppose que c'est bon, non ? Pourquoi tant de chichis ?
•SIGNE PARTICULIER : Aucun, physiquement.


•DETAILS:

•QUEL EST TON PLAT PRÉFÉRÉ ? : Les pâtes.
•QUELLE EST TA BOISSON PRÉFÉRÉE ? : Le bourbon.
•QUEL EST TON LIVRE PRÉFÉRÉ ? :  Sherlock Holmes de Sir Arthur Conan Doyle.
•EST-CE QUE TU AIMES TON TRAVAIL ? : Oui, bien sûr.
•QUELLES LANGUES PARLES-TU ? : Français, anglais, italien, allemand.
•A QUOI RESSEMBLE TA DEMEURE ? : Il s'agit d'un appartement dans un désordre phénoménal. Enfin... Selon les dires.
•AS-TU DES SECRETS ? COMMENT LES CACHES-TU ? : Des secrets ? ~
•QUELLE EST TA RELIGION ? : Athée.
•CONSOMMES-TU DE LA DROGUE, DE L'ALCOOL, DU TABAC ? : Affirmatif.
•QUEL EST TON AVIS SUR L’HOMOSEXUALITÉ ? : ... Cela ne me regarde pas.
•QUEL EST TON AVIS SUR L’INFIDÉLITÉ ? : ... Je n'en ai cure.
•AIMAIS-TU L'ECOLE ? TES PROFESSEURS ? TES CAMARADES ? : Je ne suis pas allé à l'école, j'avais des précepteurs que j'écoutais bien que j'en sache plus long qu'eux sur la plupart des sujets. Ma soif de connaissance m'empêchait sans doute de les rabaisser. Quant à des camarades... Quelle utilité ?
•A QUEL TYPE DE DISCIPLINE AS-TU ÉTÉ SOUMIS ETANT ENFANT ? STRICTE OU COULANTE ? : Stricte du côté de ma mère, coulante du côté de mon père.
•T'ES-TU SENTI CHÉRI OU REJETÉ ETANT ENFANT ? : Les deux... Je suppose.
•TES RELATIONS AVEC TES FRÈRES ET SŒURS ? : Je n'ai jamais vraiment parlé avec mon petit frère... Mais je l'aime beaucoup, contrairement à ce que l'on pense.
•TU MEURS DEMAIN, QUE FAIS-TU AUJOURD'HUI ? : Je ne réponds pas aux questions dénuées d'intérêt.
•QUEL EST TON PLUS GRAND RÊVE ? : ... Je n'en ai pas. Ma vie me suffit.
•QU'EST-CE QUE TU AIMES LE PLUS AU MONDE ? : Moi-même. Ou, plutôt, mon intelligence, mon cerveau, ma capacité de déduction et d'observation... Ma logique... Oui, moi, en somme !
•QUELLE EST TA PLUS GRANDE PEUR ? : J'ai... Hem... J'ai peur du noir.
•QUELS SONT LE PLUS BEAU ET LE PIRE JOURS DE TA VIE ? : Rolling Eyes
•SI TU POUVAIS CHANGER UNE CHOSE DE TON PASSE ? : Ҩ Je ne bois que du thé anglais et du café français Ҩ Il m'arrive souvent de jouer du violon tard dans la nuit, au grand damne de mes voisins de palier Ҩ Je picore plus que je ne mange Ҩ Je ne dors presque pas, où il faut que mon esprit soit au bout du rouleau Ҩ Il m'est déjà arrivé de résoudre trois enquêtes en une nuit Ҩ J'ai une cicatrice en bas du dos. Anecdote : je courais dans la forêt aux abords de la ville en poursuivant un tueur et suis passé sous des fils barbelés. Ҩ Je ne fume que la pipe, assez souvent, lorsque je réfléchis. Ҩ J'ai horreur des tisanes Ҩ Je déteste l'art de la peinture et tout ce qui s'y rapporte Ҩ Je n'admire que les personnes ayant un semblant de génie Ҩ  


•CARACTERE :

•TA PLUS GRANDE QUALITÉ : Mon intelligence.
•TON PLUS GROS DÉFAUT : Mon... narcissisme, mon égocentrisme... Enfin, il paraît.
•UN TIC, UNE MANIE :
En éternel loup solitaire, cela fait des années que John vit seul dans son appartement, sans personne pour lui tenir compagnie. Il est beaucoup mieux ainsi, voyez-vous, c'est son côté misanthrope. Il déteste la présence des gens... A long terme, du moins. De plus, l'idée qu'un inconnu puisse pénétrer dans son appartement et toucher à ses objets le rend malade. En effet, un brin paranoïaque, il a souvent l'impression qu'on l'observe et ne supporte pas que l'on vienne déranger sa routine lorsqu'il est chez lui. Son habitat est l'une des choses la plus importante à ses yeux, car il lui est familier et rassurant. Avec cela, vient le travail. Il passe ses journées et ses nuits d'insomnies à travailler sur des dossiers de la police, résolvant des cas par poignées entières. Le travail lui permet de ne pas penser à d'autres choses désagréables. Des choses qu'il voit dans ses cauchemars, dès qu'il ferme les yeux, des choses qui se cachent dans le noir et qui appartiennent à son passé. Lorsqu'il travaille, il a pour mauvaise habitude de fumer de façon excessive, cela l'aide à réfléchir, comme s'il entrait en transe. Et, au contraire, lorsqu'il ne travaille pas, il se drogue à la cocaïne, par injections. Cela a pour but de stimuler son cerveau, sans quoi il s'ennuie énormément et menace de tomber en dépression. Mais la dépression est également l'un des effets secondaire de la cocaïne... En effet, il n'échappe pas aux effets de la retombée de la drogue et, au final, a quelques problèmes cardiaques - le rythme s'emballe facilement - et de fortes périodes de dépression où il reste assit dans son fauteuil sans bouger d'un pouce, les volets et les rideaux fermés. De plus, il peut se montrer extrêmement irritable, mange très peu, et a la sensation d'avoir la gorge sèche. Malgré cette apparente stupidité dans ses actions et ses décisions concernant sa propre vie, John est un homme remarquablement intelligent. A la manière de Sherlock Holmes de Sir Arthur Conan Doyle, il arrive à déduire énormément de choses du plus petit des détails. Sa capacité d'observation, mêlée à sa logique développée, est impitoyable contre tout et n'importe quoi. Il arrive facilement à connaître la personnalité d'une personne en se focalisant sur ses vêtements, sa façon d'être, etc...

Si John est déjà très intelligent, cela ne l'empêche pas d'apprendre toujours d’avantage. C'est un homme cultivé qui a presque toujours réponse à tout. Sauf dans les domaines qui ne l'intéressent pas comme la géographie ou l'art du dessin et de la peinture. En compensation, c'est un joueur d'échec hors paire, et il est doué dans les jeux de cartes tels que le poker, car il arrive à lire sur le visage de ses adversaires aussi facilement que dans un livre ouvert. Ce n'est pas tout, il a une autre qualité : c'est un musicien dans l'âme, et le violon - qu'il pratique jour comme nuit, au grand damne de ses voisins - est la seule chose qui lui permet d'exprimer ses sentiments. Souvent, les airs sont tristes et déchirants, sauf lorsqu'il vient de résoudre une enquête. On entend alors de joyeuses mélodies qui s'échappent de son appartement. C'est bien les seuls moments où John exprimera ouvertement un sentiment. Les sentiments, parlons-en... Ils lui répugnent. Il déteste ça. Il voudrait les effacer, ils entravent son travail, ils entravent sa concentration, ils l'entravent lui-même, l'enchaînent, le bloque, mais, par dessus tout, lui font peur. John n'a aucune envie de ressentir de la joie, de l'amour, de la compassion. La tristesse et la mélancolie l'effraient autant que l'ennui le dégoûte. Pourtant, même si cela l'agace, John est un être humain. A force de ranger ces sentiments au fond de son cœur, il ne fait que se blesser d'avantage, de se brûler encore, et encore à la même flamme, et il n'arrive pas à vaincre, à dépasser, les démons qui viennent sans cesse le hanter durant son sommeil et parfois même éveillé. Cette aversion pour les sentiments l'a rendu froid, distant, et l'a poussé à se renfermer sur lui-même, si bien qu'il n'arrive pas à se lier avec d'autres personnes à cause de son excentricité, de sa solitude, de ses petites manies et, surtout, de son caractère impossible à supporter au quotidien. N'oublions pas d'omettre que John est extrêmement égoïste : tout va dans un sens, pas dans l'autre. Si on lui donne, il ne faut pas s'attendre à ce qu'il donne en retour. Il n'a pas se réflexe, et ça ne lui paraît pas normal. D'ailleurs, le tact n'est pas son domaine de prédilection, car il est de nature plutôt impatiente dans les relations humaines. Il ne comprend pas, par exemple, que des personnes peuvent être plus lentes d'esprit que lui, ce qui le pousse à se placer au-dessus des autres, d'où son côté narcissique. Il lui est très difficile d'admettre qu'il ait pu avoir tort, et il n'ira pas s'excuser tout de suite, sans y avoir mûrement réfléchi avant.

Il apparaît presque comme un maniaco-dépressif, de par ses sautes d'humeur. Lorsqu'il travaille sur une enquête, John est d'une humeur merveilleuse, presque joviale, alors qu'une fois cette adrénaline retombée, il n'est qu'un corps vide, sans motivation particulières si ce n'est s'enfermer dans le noir et traficoter des formules chimiques et expérimentales.

misogyne, buveur d'alcool forts, anorexique, sportif,  peur du noir, calme, bafoue la loi, bon menteur & comédien, tricheur, habile, vif, méticuleux, passionné, réaliste, susceptible, paradoxal.

• TON HISTOIRE :

Chapitre 1
Charles Delmar
« Je ne guérirais pas de cet amour. Tu m'as pris ma lumière, ma sève, ma confiance. Mes jours sont vides, ma vie est morte. Je fais juste semblant.  »

« Je ne connais pas grand chose de Jonathan Around... Aussi étrange que cela puisse paraître, puisque nous nous connaissons maintenant depuis une bonne quinzaine d'années, au bas mot. Lorsqu'il est arrivé en France et qu'il s'est déclaré avec son accent prononcé et ses r roulés qu'il était détective et qu'il s'installait ici, nous l'avons tous prit pour un fou, dans la police. A cette époque, j'étais jeune, et je ne portais pas encore la bedaine ! Ah, oui... Sacrée belle époque... Enfin, passons... Je me suis rendu compte, au fil de ses années, que seuls les fous étaient des génies puisque, malgré les moqueries, M. Around n'a jamais eu froid aux yeux, à ma connaissance. Il ne fonçait pas tête baissée, comme nous l'avons tout d'abord cru en le fréquentant, nous, policiers... Non, il avait toujours une idée précise derrière la tête. Quelque chose de toujours faramineux, ce qui le poussait à dégoter les criminels avant nous autres. Les rares fois où je le voyais sourire, c'était pendant les enquêtes qu'il menait. A bien ou à mal... Quoiqu'il y ait toujours eu plus de mal que de bien. Peu importante le temps que prenait la résolution d'un meurtre, il le prenait et s'acharnait. Un véritable entêté...
Je fus rapidement monté au grade de commissaire, alors que Jonathan en était encore à devoir faire ses preuves. J'avoue ne pas avoir été très clément avec lui... Sans lui mettre des bâtons dans les roues, il était clair que je refusais qu'un détective vole sans cesse la vedette à la police. Pourtant, ce jeune homme ne cessait de venir me tourner autour, sachant que je finirais tôt ou tard par céder. Mon entêtement était égal au sien, et nous avons alors commencé à jouer au chat et à la souris. Qui était le chat, qui était la souris ? Je n'en sais rien, même aujourd'hui encore ! Les rôles variaient selon la tournure des événements, mais il finissait toujours pas arriver à ses fins... Oui, au final j'étais peut-être le chat qui se faisait lamentablement avoir par une souris bien plus maligne que je ne l'étais – et que je ne le suis toujours. Pourtant, toute cette mascarade cachait ma profonde admiration pour lui. Car, oui, derrière ce masque de cynisme et de supériorité, c'était un véritable génie.

Je ne pense pas que je puisse me considérer comme l'un de ses amis. Tout simplement parce qu'il n'a pas d'amis. Pas à ma connaissance, en tout cas, mais je suis presque sûr de ce que j'avance. Je l'ai toujours vu agir seul, et vivre seul dans son appartement en désordre. J'y suis rentré, quelques fois. Non par pure politesse de ma part, mais par sympathie. Jonathan n'est pas un homme facile à aborder, je vous l'accorde... Aussi lunatique qu'un dépressif, et drogué jusqu'au bout des ongles. Oui, monsieur, je connais mon affaire, dans les histoires de drogue ! Je suis loin d'être aussi stupide qu'il semble le penser. Je sais que Jonathan n'aime pas du tout la police, qu'il en méprise les officiers, et je partage malgré moi son point de vu. La plupart de nos hommes sont corrompus et aveugles, des brutes ou des idiots qui se croient au-dessus des lois puisqu'ils la font respecter aux autres. Des sorte d'intouchables prenant un malin plaisir à frapper, torturer, emprisonner... Bref. Jonathan n'a pas tort. Mais il y a tout de même quelques perles qui ne se laisseront jamais marcher sur les pieds. J'espère en faire partie !
Pour en revenir à John, comme il se fait communément appelé, je le soupçonne fortement d'être dépressif. Je me demande aussi pourquoi il prend de la drogue... Il ne réussira qu'à détruire son cerveau de génie. En dehors de travail, je le vois très rarement, évidemment, mais il semble vide lorsqu'il n'a rien à faire. Je ne l'ai vu qu'une seule fois dans cet état, et cela m'a effrayé... C'était un soir, alors que je passais dans son quartier. J'ai frappé à sa porte et, n'entendant nulle réponse, j'ai tout de même essayé d'entrer, par simple curiosité... Figurez vous que la porte était ouverte ! Quelle n'en fut pas ma surprise ! Je passai la tête dans l'entrebâillement et vit le détective affalé sur l'un des deux fauteuil, le regard vide de toute expression, les bras ballants. Il a lentement tourné la tête vers moi, et je pus voir un infime éclat d’intérêt naître dans ses yeux bruns ; il lâcha d'une voix aussi morne que sa posture :

« Bien le bonsoir, commissaire... Une enquête requérant de mon brillant intellect se profilerait-elle à l'horizon ?» 

Lorsqu'il vit ma muette négation, l'éclat d'intérêt disparut au fond de ses yeux et il lâcha un long soupir. Le même soupir qu'aurait poussé un condamné à mort : résigné et profondément las. Je n'osais pas rester plus longtemps et, de toute façon, je ne pense pas qu'il aurait été capable de suivre le fil d'une discussion. Bref. Il faisait peine à voir, et je me suis souvent demandé quelles étaient la cause de sa dépression. Cela faisait-il seulement parti de son tempérament ? Vif et intelligent dans son travail, léthargique et dépressif dans l'oisiveté ?
Enfin, somme toute, j'aime beaucoup cet homme. Malgré son cynisme désagréable et sa supériorité parfois écrasante, je sais que ce n'est pas un mauvais bougre. Je l'ai déjà vu rassurer un enfant, une fois, qui s'était fait sauvagement agressé et violé par un malade de plus. J'ai aperçu, pour la première fois, un cœur au fond de lui.

D'ailleurs, je ne vous l'ai sûrement pas dis, mais c'est une chose étrange de plus : autrefois, Jonathan était un noble. L'héritier du comte Around... Mais, paraît-il, il aurait été déshérité. Personnellement, je suis de ceux qui pense qu'il a tout simplement refusé le titre. Je fronce les sourcils, encore aujourd'hui, à essayer de l'imaginer au sein de cette noblesse oisive et l'image de cet homme, affalé dans son fauteuil, le regard vide, me frappe alors de plein fouet. Il aurait dépéri, en acceptant le titre que son père lui léguait, ça n'en fait aucun doute.

En résumé, John n'est pas un mauvais bougre, loin de là, et c'est un homme que j'admire énormément, pour son intelligence. Et je sais qu'il m'estime suffisamment pour me tirer du pétrin, si jamais quelqu'un se décidait à m'entourlouper. »

Chapitre 2
Alexis Lecomte
« Ce que tu ressentons, voyons, goûtons ou respirons, ne sont rien que des impulsions électriques interprétées par notre cerveau. »

« Cela fait huit ans que je fréquente Jonathan. Je l'ai rencontre quand j'avais dix-sept ans, j'en ai aujourd'hui vingt-cinq. A l'époque, j'aspirais à devenir policier, ce qui faisait la plus grande fierté de mon père... Pour un bourgeois, ou des personne de la basse société, c'était un honneur de voir un membre de la famille devenir membre des force de l'ordre. Chose beaucoup moins dégradante que simple travailleur... Bref ! On ne parlait pas de moi, à la base !
Je ne sais pas trop ce qui a poussé John à me fréquenté. Sûrement mon charisme naturel ! … Non, ça va, je plaisante ! Quoique je possède tout de même un charme non négligeable... Enfin bref !! Quoiqu'il en soit, John n'était plus tout jeune, déjà à l'époque... Bon, je ne dis pas qu'il est vieux, mais il commence à faire son temps, le papy... Bon, ça va, je plaisante encore ! John n'a rien d'un papy, mis à part son attitude mordante... Quoiqu'il a toujours été comme ça... Peut-on donc considéré qu'il a toujours été un papy ? Ouais, ça a du sens !
Doooonc... John... Je l'admire beaucoup, comme tant d'autres ! Il y a deux catégories : ceux qui en sont jaloux, et ceux qui l'admirent, comme moi et mon supérieur, Charles Delmar. La première impression qu'il me fit fut très brève : gros con. Parce que bon, même si je l'aime beaucoup aujourd'hui, je dois dire que ce ne fut pas du tout le cas au début de notre relation. Je me souviens, c'était la première fois qu'on me demandait mon avis pour une affaire de meurtre. J'étais fier, et je fis de mon mieux pour étayer une théorie plausible... Le petit problème, c'est que John est arrivé derrière et a démonté mot pour mot ce que je venais de dire. Dépité, j'étais la honte du commissariat. Je me mis à vouer une haine féroce pour ce « détective privé consultant », comme il se présente toujours, et fis de larges recherches afin de pouvoir surpasser sa prétention. Sauf que je n'y parvins pas. Je crois que personne n'est jamais arrivé à le démentir complètement, d'ailleurs, au sujet de ses enquêtes et de son travail. Il est très souvent sur de bonnes pistes, et lorsqu'il émet des hypothèses, elles sont nombreuses et variées, si bien qu'elles débouchent finalement sur une théorie dont la simplicité paraît alors frappante.

Ma haine envers John a duré le temps de cette enquête, alors que je cherchais à lui arriver à la cheville. Il remarqua sans doute mes efforts pour aller de droite à gauche, en ville, et je me demanderai toujours ce qu'il a alors pensé de moi. Mais je sais que ce n'était pas par pitié qu'il est venu me voir ; il est venu directement vers moi, à la fin de l'enquête, le criminel derrière les barreaux, et a plongé ses yeux infiniment bruns dans les miens avant de déclarer :

« Beau travail. »

Il m'a empoigné la main et l'a brièvement serré avant de s'en aller. Je n'en revenais pas ! Moi qui pensais faire face à un type si orgueilleux qu'il ne voyait que son image, partout où il passait... Je me suis alors intéressé de prêt à lui, brûlant, non plus de haine, mais d'admiration. Et cette admiration ne faisait que grimper de jours en jours, au fur et à mesure que je l’espionnais discrètement pour savoir ce qu'il faisait de ses journées, etc. Il les passait à travailler, essentiellement. Sinon, il restait chez lui à faire des expériences, à jouer du violon ou à se droguer. J'appris rapidement qu'il avait une façon de vivre extrêmement solitaire, et jamais je ne le vis se mêler aux femmes qu'il méprise énormément.
Comme on ne peut jamais rester caché très longtemps aux yeux de John, je ne fus pas surpris qu'il me dise, un jour, en toute franchise, qu'il savait ce que je faisais et qu'il me serait gré d'arrêter. Et j'arrêtais, obéissant. En échange, il commença à réclamer que je vienne avec lui sur les enquêtes qu'il s'appropriait dans la police, et il essayait de m'apprendre quelques rudiments de son art, de manière assez indirect et souvent en me traitant d'idiot.

Épilogue
Ben ♥
« Ça a un coût d'apprendre à voir le puzzle en toutes choses. Ils sont partout. Une fois que vous commencez à regarder, il est impossible de vous arrêter. Il semble que les personnes, avec toutes les déceptions et les désillusions qui déterminent leurs actes, soient les puzzles les plus fascinants. »

Du deuxième étage de l'appartement quatre-quatre, dans le sixième arrondissement de Paris, une mélancolique et déchirante mélodie de violon se déversait dans la rue. Assit dans son fauteuil, le détective privé Jonathan Around jouait, les yeux fermés, son archer représentant la flamme de vie qui s'était depuis longtemps éteinte au fond de ses yeux bruns. Lorsque la dernière note s'échappa de l'instrument, le jeune homme resta quelques minutes en suspension, les gestes figés, les paupières étroitement closes, comme s'il eut souhaité que cet instant précis s'éternise. Finalement, il posa précautionneusement son violon sur le sol, et se leva dans l'intention de prendre une tasse de café froid qui reposait sur la table de la petite cuisine. Il s'y arrêta quelques minutes pour ouvrir le journal à la première page. Pas de nouvelles intéressantes, simplement d gros titres concernant des nobles, ainsi que la condamnation à mort d'un prénommé Benjamin Anderson, fils du représentant de la Justice. Intéressant. Mais pas assez pour que John y prête le moindre intérêt. Cela faisait quatre ans qu'il habitait en France à temps plein, et il avait légué une bonne partie de la fortune de son père à son frère cadet, Nathanaël, qui avait donc hérité du titre de comte à sa place. Jonathan n'avait aucune envie de le devenir à son tour. Il préférait sa vie recluse au fond de son appartement, tapie dans l'ombre en attendant de décrocher une enquête intéressante.
Une heure plus tard, il descendit dans les rues de Paris, souhaitant se rendre au commissariat où on le consultait régulièrement en tant que détective. Arrivé à l'angle de la rue, le lieutenant Charles Delmar lui rentra dedans. Un homme plutôt fin et musclé, à la moustache apparente et à l'air sérieux. John haussa un sourcil, et l'ombre d'un sourire passa sur son visage. Il avança :

« Vous me cherchiez, inspecteur ? »

Ce dernier, remettant convenablement sa casquette sur sa tête, grommela :

« Pas du tout, en fait. Nous allons au procès du meurtrier Anderson. Vous ne lisez donc pas les journaux ? »
« Si, bien sûr. Je viens avec vous ! »
« Très bien. » soupira Delmar qui se serait bien passé de la présence de John dans ses pattes. Mais peu importait.

Ils descendirent la rue jusqu'au tribunal et y prirent place. Jonathan croisa les jambes et attendit patiemment que le procès commence. Il ne savait pas pourquoi il avait tenu à suivre l'inspecteur Delmar. Il voulait simplement voir si ce meurtrier avait le profil. Et par profil, John entendait qu'il soit coupable. Il aimait bien « jouer » à ce petit jeu. La police était si négligeant, après tout... Il n'était pas improbable qu'elle se trompe souvent sur le compte des mécréants. L'accusé entra finalement. Il était plus jeune que ce à quoi John s'était attendu. Il se redressa légèrement dans son siège et le détailla d'un œil expert. Ce Benjamin avait une silhouette fine et élégante, mais semblait un peu négligé sur les bords. Face à son père, il semblait nerveux. Oh ! Certes, cela n'était perceptible que par le léger spams au coin de ses lèvres et ses mains agitées dans son dos. Mais personne, dans l'assemblée, ne sembla le remarquer. L'autorité paternelle avait du être dure. Et ce n'était pas un euphémisme car, par-dessus la nervosité, il y avait aussi la haine. Comme une décharge électrique entre eux. John se leva et changea de place. Il fut fusillé du regard par plusieurs personnes, et on le remarqua beaucoup durant quelques minutes, le temps qu'il trouve un siège avec une meilleure vue sur l'accusé.
Le procès se déroula avec une lenteur feinte, et une hypocrisie notable. L'accusé était coupable aux yeux de ces paires, et il serait condamné à mort sans qu'on ne lui accorde le bénéfice du doute. Une méthode peu orthodoxe. John était prêt à le lui accorder, ce bénéfice du doute. D'autant plus qu'il était persuadé d'une chose : cet homme n'était pas coupable. Encore faudrait-il prouver pourquoi il se trouvait sur les lieux du crime, mais un meurtrier n'aurait certainement pas appelé la police sur place. Avait-on fait une expertise approfondie des lieux ? Il était trop tard pour que John s'y intéresse, et on ne lui en donnerait certainement pas la permission, par ailleurs. Depuis quand ai-je besoin de la permission de la police pour enquêter ? Cependant, à cette époque, Jonathan était jeune. Mais cela ne l'empêcherait pas d'avoir le fin mot de l'histoire. Tout cela l'avait grandement intéressé. Assez pour qu'il y fourre son nez, en tout cas, et comme il n'avait rien de plus urgent à faire...

En sortant de la salle d'audience, Jonathan avait une certitude : Benjamin était tout sauf un meurtrier. Il pouvait avoir commis quelques autres crimes dans sa vie, mais pas celui d'avoir tuer quelqu'un. Il se dirigea donc vers le commissaire, n'ayant guère d'espoir... Mais savait-on jamais ? A l'époque, ce commissaire s'appelait Henri Duprès. Un pince sans rire toujours pressé.

« Monsieur Duprès, excusez-moi ! »

L'homme se tourna vers John. Il portait un chapeau haut de forme qui ne lui allait pas du tout, une veste en tweed brune et une mallette dans sa main droite. D'une voix lente et traînante, il s'adressa au détective :

« Oui, qu'y a-t-il ? Faites vite, je vous prie, je n'ai pas beaucoup de temps. »
« Monsieur le commissaire, vous faites une erreur, et je ne me trompe pas en disant que Benjamin Anderson n'est point du tout l'assassin de cette personne. »

Duprès haussa les sourcils, presque moqueur et méprisant devant ce jeune homme aux cheveux noirs, à la barbe un peu mal rasée et aux habits négligés qui était le détective consultant de la police. Il savait que des affaires n'étaient résolues que par lui, mais il ne lui accordait aucun crédit.

« C'est cela oui. Allez fanfaronner ailleurs, M. Around, personne ne vous en voudra. En attendant, moi, je suis pressé. Bonne journée. »

Sans attendre de réponse, Duprès s’éclipsa et disparut dans la masse qui sortait du tribunal. Jonathan aperçut les deux gardes qui entraînaient Benjamin dans la diligence dont la carriole était grillagée. Il le détailla une dernière fois avant qu'il ne disparaisse. John regarda la voiture s'éloigner dans la rue pavée et, d'un geste expert, mit son chapeau sur sa tête avant de tourner les talons. Ca ne s'arrêterait pas là. Il savait qu'il ne pourrait pas sauver la vie de cette homme, il n'était pas assez connu dans le domaine pour qu'on lui accorde assez d'importance. C'était ainsi que la société fonctionnait. Mais au moins pourrait-il résoudre ce mystère, cela l'occuperait un peu.

To be continued...



BEDIND THE SCREEN




PRENOM; Mathieu
ÂGE; 28 ans
CODES DU REGLEMENT; [Validé par ...]
TON AVIS SUR LE FORUM; Il est PARO !
MOT DE LA FIN; CQFD.


©️ maxou'
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