•TA PLUS GRANDE QUALITÉ : Mes grandes connaissances.
•TON PLUS GROS DÉFAUT : Mon côté lunatique.
•UN TIC, UNE MANIE :
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Annabella est née à Naples, sous le règne du roi Humbert Ier, son père, qui l'éleva seul car sa femme mourut en donnant la vie. Naples était, et est toujours, l'une des plus belle ville d'Italie, avec Venise et ses gondoles. Annabella eut une enfance dorée, sans soucis majeurs, avec un père aimant, la couvrant de petits cadeaux, plus préoccupé par son bonheur que par son éducation. Très vite, l'enfant développa un caractère plutôt farouche et indomptable : elle aimait les grandes étendues, courir dans les couloirs du château et dans les immenses jardins... Une petite pleine de vie et d'entrain qui chantonnait gaiement de petites mélodies improvisées. Ses pitreries faisaient rire son père mais rougir les invités qui la trouvaient mal éduquée. Alors que tous les autres enfants de son âge savaient se tenir à peu près correctement, elle mangeait avec les doigts, parlait la bouche pleine, et ne savait même pas ce que le mot « bienséance » pouvait signifier. Au bout de quelques années, sont père fut bien obligé de se résoudre à lui faire prendre des cours, car de biens mauvaises rumeurs commençaient à courir les rues quant à la façon du roi d'éduquer la princesse. Ainsi, la petite fille commença à apprendre à se tenir correctement, et elle n'aimait pas beaucoup ça... Mais elle le faisait car son père semblait y tenir.

L'éducation d'Annabella fut lente dans ce domaine, mais c'était une petite fille extrêmement curieuse qui s'intéressait à tout et n'importe quoi. Cependant, sa manière d'apprendre était bien particulière : dès qu'elle commençait à s'intéresser à quelque chose, son attention se portait sur un autre sujet, puis sur un autre, et ainsi de suite... Son attention majeure fut toutefois destinée aux  plantes qu'elle appréciait tout particulièrement. Elle fit même son propre herbier et apprit d'elle-même les bases du Latin. Elle se développa très bien et, malgré de bonnes manières qui commencèrent à s'installer, elle ne faisait jamais de chichis avec ses proches. Sa suivante, qui la gardait depuis toute petite, savait à quoi s'attendre avec elle et était d'une patience extrême. Elle semblait ne plus faire attention aux sautes d'humeur d'Annabella, ni à sa façon de passer du coq à l'âne lorsqu'elle parlait.

Lorsque la princesse eut neuf ans, son père se remaria à une femme issue de la royauté allemande. Elle était blonde et maniérée. Annabella ne l'aimait pas trop et fut extrêmement distante avec elle, dès le premier jour. Que dire de leur relation ? Pas grande chose... La petite fille n'avait jamais connu de figure maternelle et sa belle-mère ne réussi jamais à apprivoiser cette enfant farouche.