The Mysteries of Paris
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 C'est un complot du Gouvernement... [Pv : Zach]

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MessageSujet: C'est un complot du Gouvernement... [Pv : Zach]   C'est un complot du Gouvernement... [Pv : Zach] Icon_minitimeJeu 30 Mai - 8:12

« Je suis comme vous dites : paranoïaque ! »

Cela ne faisait pas longtemps que j'étais enfermé entre ces quatre murs. Je me sentais à la fois oppressé et en sécurité. Quoique... En sécurité, était-ce vraiment le cas ? Non. Rien n'était moins sûr, justement. J'étais dans l'une de leur base. En plein milieu de la fourmilière. Tous ces infirmiers étaient leurs alliés. Je le savais. D'un autre côté, c'était flagrant. Ils me faisaient bien rire avec leurs airs condescendants et faussement désolé quand je leur parlais de l'attaque qu'Ils allaient lancer, un jour ou l'autre, sur eux. Mais l'un faisait semblant de me croire – cela se voyait à son sourire hypocrite – et l'autre me contredisait gentiment avant de me demander de prendre mes médicaments. Cet endroit était à la fois un lieu sûr – car les autres ne pouvaient pas m'atteindre aussi facilement que dehors – et une véritable prison sous surveillance. Il y avait une caméra dans ma chambre ! Ils pensaient que je n'allais pas le remarquer ? Je l'avais cachée avec un bout de tissu le premier soir. Je les avais regardé s'énerver avant qu'ils ne l'enlèvent et me grondant comme s'ils étaient supérieurs. Tu parles, ils ne comprennent rien. J'avais recommencé. Hors de question de me laisser surveiller aussi facilement ! Voyant que les remontrances ne servaient à rien, ils avaient pris des airs de gentils maîtres qui promettaient un su-sucre en récompense d'un bon comportement. Ca ne prenait pas avec moi ! Comme s'ils allaient m'acheter avec quelques cigarettes ou un peu de nourriture supplémentaire... Je n'étais pas ce genre de « pensionnaire ». De toute façon, il fallait que je trouve un moyen de m'enfuir discrètement de cette base. Sinon, ils allaient me rendre fou. Ils pensaient soigner une soi-disant paranoïa . Pfff ! Y connaissaient-ils quelque chose, au moins ? Il fallait à tout prix que je trouve une faille dans leur façon d'agir. Et ce serait gagné pour moi. Perdu pour eux. Seulement pour une bataille.

Je sortais déjà victorieux de quelques batailles personnelles, cela dit... Je ne prenais pas les cachets qu'ils me donnaient. Ca non ! J'utilisais une technique que j'avais apprise, en prévision. J'avais eu peur, à une époque de ma vie – je ne sais plus exactement laquelle – que l'on me fasse avaler une pilule empoisonnée de force. Ils seraient bien capable de telles choses ! Quoiqu'il en soit, j'avais appris à ne pas les avaler. Je coinçais le cachet au fond de ma gorge avant de le retirer avec mes doigts. Et tout ça sans vomir, s'il vous plaît ! Si j'avais vomis, ils auraient compris. Il ne fallait pas que ça se sache, sinon j'étais cuit et bon pour l'isolement. Je savais ce que c'était que cet « isolement » : une petite pièce dans le bâtiment des « soins intensifs », comme ils disaient. Une petite pièce reculée avec un lit seulement. On ne parlait à personne pendant un temps indéfinis, on mangeait ce que le gardien apportait sur son plateau et on prenait ses médicaments avec le peu d'eau qu'ils nous donnaient. Je n'y étais encore jamais allé, moi, mais j'avais entendu dire. J'espérais ne jamais y aller : j'y serais alors une cible facile. Je savais aussi qu'ils faisaient passer ce lieu pour un asile psychiatrique. Oh ! Il y avait de vrais malades, j'en avais vu certains, mais ils n'étaient que des cobayes. Ils ne comprenaient pas que le monde courait à sa perte. Et ce n'était pas faute d'avoir essayé d'en parler... Mais Ils me faisaient vraiment trop peurs... J'avais décidé que c'était tant pis pour eux. Je ne leur adressais donc jamais la parole et prévoyais mes plans tout seul, dans ma tête.

Ce jour-là, j'étais assis sur mon lit. Je ne mangeais pas beaucoup depuis mon admission. Je les soupçonnais de mettre de la drogue dans les aliments. Ils pouvaient très bien en verser dans l'eau, également. Je n'avais pas envie de perdre connaissance et de me retrouver attaché sur une table pour qu'on m'implante une puce électronique dans le cerveau ensuite... ! Très peu pour moi... Enfin bref. Tout ça pour en venir à un seul et unique fait : je maigrissais à vue d’œil. Je m'en inquiétais un peu mais moins que d'être drogué à mon insu. Nerveusement, je passais une main dans mes longs cheveux noirs. Ils avaient beaucoup poussés depuis mon admission, comme nous n'avions pas le droit – sauf pour quelques-uns – de nous les faire couper. Ça ne me dérangeait pas. J'aimais bien les avoir aussi longs dans un tel lieu, cela me permettait de cacher une partie de mon visage dans l'ombre, ce qui était une manière de me protéger d'autrui, de me fermer radicalement au monde qui m'entourait. Et ça décourageait immédiatement la discussion ; personne ne venait me déranger au milieu de mes ébauches de plan. Le sweat qu'ils m'avaient donné – devenu trop long au fil du temps, comme je maigrissais – tombaient sur mes mains et gênaient mes mouvements. Mais je n'y prêtais pas trop d'importance. C'était même utile ! En cas de besoin, je pourrais y cacher une lame, ou quelque chose comme ça... Une fourchette peut-être ? C'était toujours une arme efficace. Ils n'en donnaient qu'aux plus stables pendant les repas. Par chance, j'en faisais parti selon leurs critères... Je me demandais sur quoi ils se basaient...

J'avais essayé d'en parler à l'homme qui me recevait souvent dans son bureau... Enfin plutôt sa salle d'interrogatoire car le lieu était froid et austère. Il me demandait de l'appeler par son prénom, « James » mais je préférais me borner à utiliser le mot «docteur » comme c'était inscrit sur sa blouse. Ce soit disant docteur, j'avais essayé de le prévenir lui aussi. Il faisait parti des condescendants. Il semblait comprendre ce que je lui disais, mais n'y croyait pas le moins du monde. J'étais contraint de le voir une fois par semaine. Et, une fois par semaine aussi, on m'obligeait à suivre une « thérapie de groupe ». Ça aussi, c'était un mensonge. En fait, cette thérapie de groupe avait été mise en place pour que le Surveillant (ou la Surveillante, ça dépendait des semaines), celui (ou celle), qui surveillait le groupe que nous formions sur des chaises disposées en arc de cercle, évalue lequel serait le prochain à servir de cobaye. C'était une sorte de test. J'avais déjà vu deux filles et un homme qui étaient là pour tentative de suicide. J'avais vu leurs poignets affreusement tailladés et avais caché les miens avec honte – une honte de ressembler à des gens qui ne savaient pas. J'avais vu aussi une anorexique. C'étaient ces gens-là qu'ils prenaient en premier. Ils demandaient à ce que nous racontions notre histoire, que nous parlions de nos peurs, de ce que nous pensions. J'y avais vu une opportunité de parler ouvertement des complots que le Gouvernement préparait. Mais, voyant leurs grands airs, quelques rires dissimulés, j'avais renoncé. Et puis, c'était une sage décision : ils ne devaient pas savoir que je savais, ok ? Cinq, sur cinq, Capitaine. Durant ces thérapies, lorsqu'ils voulaient que je parle, parfois je restais muet. Mais lorsqu'ils se faisaient insistants, je finissais par grommeler quelques phrases en rapport avec le travail que je faisais avant. Lorsque le Surveillant – ou la Surveillante – voulait plus de précision, je me bornais à ne dire que des choses superficielles, sans rapport précis avec sa question.

Tout cela était mon quotidien depuis deux mois, environ. C'était comme si mon ancienne vie n'avait jamais exister. Je me souviens encore du mois dehors , mais par quelques flash lointains. Deux mois... Ca ne paraît pas très long, comme ça, mais j'avais l'impression qu'une vie entière s'était écoulé. Une vie... Qui me séparait de mon autre vie. Mon autre moi. Car je savais que j'avais changé – un peu, du moins – depuis que j'étais là. Entre ces murs, avec ces malades, entouré de ces gens. J'avais failli tué une femme. On m'avait jugé pour cela. Mon père avait dû rassembler le peu d'économie qu'il avait pour me payer un avocat. Cet avocat avait lui-même fait appel à un « spécialiste »... Encore un médecin. Devant le juge, ils avaient dit que j'étais malade que j'avais besoin d'être soigné.

« Mais je ne suis pas malade , merde ! » chuchotais-je sans m'en rendre compte.

Tout le monde me croyait fou. Je devais être soigné, une évidence. Mais ils ne comprenaient pas. Ils ne me croyaient pas ! Personne ne voulait se donner la peine de savoir ce que le Gouvernement préparait. Ils sont tous de leur côté, c'est normal. On me reprochait de ne pas faire confiance aux gens qui voulaient, soit disant, m'aider... Mais comment pouvais-je leur faire confiance ? Je ne pouvais tout simplement me fier qu'à moi-même, comme toujours. On n'est jamais mieux servi que par soi-même. Dicton tout à fait verdict. Il n'y avait rien de plus pertinent, de plus vrai. J'étais chargé de cette mission, celle de sauver le monde. Et c'est bien connu, les héros se battent toujours seuls. Je n'avais pas besoin d'alliés. Ni de gens à qui faire confiance... Même si j'aurais bien aimé que tout ne repose pas sur mes seules épaules. J'avais besoin d'au moins un confident. Mais qui me croirait ? Qui ne faisait pas parti du Gouvernement, de cette Organisation ? Je l'ignorais. Un infirmier entra dans ma chambre. Sans se donner la peine de frapper, bien sûr. Les malades se fichent pas mal des règles de politesses, pas vrai ? Je lui lançais un regard vide et indifférent. Dans ses mains, il tenait un plateau où plusieurs petits gobelets remplis de pilules de couleurs différentes se serraient les uns contre les autres. Il me tendit celui où était marqué mon nom. Je tendis très lentement la main, suspicieux avant de prendre le gobelet et de le regarder sous tous les angles. Je n'avais pas fini mon analyse que l'infirmier grommela avec impatience :

« Tu vas les avaler tes putains de cachets ?! J'ai pas toute la journée, merde ! »

Tu veux quoi ? Que j'avale ça comme un gentil toutou ? Je ne lui accordais même pas un regard. Je terminais mon analyse aussi lentement que possible – bien fait, connard ! – et finis par avaler les pilules et les coincer dans ma gorge, comme je l'avais appris jadis. D'une main ferme, il attrapa mon menton entre deux doigts et tira ma mâchoire vers le bas. Il le fit avec une telle violence que je crus qu'il allait me la déboîter. Il inspecta ma bouche avec minutie avant de sortir sans un mot de plus. Je dressais l'oreille en me massant le menton et, une fois que je fus sûr qu'il était parti, je plongeais min index et mon majeur dans ma gorge afin d'en retirer les précieux cachets. Je manquais de m'étouffer et retins un haut le cœur. Je l'avais fait trop précipitamment. Je faillis vomir mais ravalais ma bile – non sans dégoût. Après m'être assuré que le bout de tissu cachait toujours convenablement la caméra, je mis les cachets dans ma poche. Un brin paresseux, je me levais, m'étirais avec précaution, et sortis de ma chambre. Nous avions le droit de nous promener dans les couloirs et dans la cours de quinze heures à dix-huit heures – l'heure du repas. Puis nous devions rejoindre nos chambres. Je pouvais m'estimer heureux, certaines chambres n'étaient pas individuelles. Mais on avait jugé mon cas assez « dangereux » et « imprévisible » pour que j'ai le droit à mon « appartement privé » comme ricanaient les infirmiers. Certains étaient plus sympa que d'autre. Il y avait Neal, que j'aimais beaucoup, et Chris. C'étaient les deux seuls que j'appelais par leurs prénoms. Ils ne semblaient pas faire parti des « alliés » mais ne m'avaient tout de même pas cru quand je leur avait parlé des complots du Gouvernement... Tant pis pour eux. Je serais là pour déjouer les pièges tout seul et ils me remercieraient plus tard, quand ils comprendront que j'avais raison. Ils viendraient s'excuser. Pour le moment, j'avais d'autres chats à fouetter que de les convaincre ! J'allais jusque dans les toilettes de mon pavillon et, après m'être assuré que je tournais le dos à la caméra, je fis mine de défaire ma braguette et lâchais la pilule verte et le cachet rose dans le petit trou de la pissotière avant de tirer la chasse. Je n’eus même pas le temps de refermer ma braguette, je sentis une présence derrière moi ; d'instinct, je me retournais et fis face à un homme relativement grand, les cheveux blonds gominés, musclé, portant une blouse d'infirmier. Merde, il m'a vu ? J'espérais que non... Je n'aimais pas l'air qu'avait cet infirmier. Je reculais contre le mur – ce fut sans doute ma première erreur – et il appuya sa main au-dessus de ma tête, m'empêchant de m'enfuir sans le bousculer. Et je ne souhaitais pas le bousculer ou j'allais avoir des problèmes, je le sentais...

« Alors, on se promène dans les couloirs sans permission ? »
Je le regardais droit dans les yeux.
« C'est l'heure de sortir. J'ai pas besoin de permission. »
Il m'adressa un sourire narquois :
« Mais ce qu'il a du répondant le petit. Allez, va, je te laisse partir, fais pas cette tête. »

Il retira son bras. Soulagé, ma respiration se fit plus calme et je fis mine de vouloir m'en aller. Ses yeux tombèrent sur ma braguette ouverte et un nouveau sourire se peignit sur ses lèvres. Mais, à choisir, je préférais lorsqu'il faisait son sourire narquois. Celui-là ne me plaisait absolument pas... J'essayais tranquillement de me dégager, portant mes mains à ma braguette pour la refermer, mais il fut plus rapide. Je sentis ses mains chaude se poser sur mon entrejambe. Un courant électrique me parcourut l'échine et se fut bien malgré moi que mon membre réagit et commença à se durcir. En même temps, c'était une réaction tout à fait normale. Depuis que j'étais ici, je n'avais assouvi aucun désir sexuel et ne m'étais donc pas masturbé depuis deux mois. Cela parut plaire à l'infirmier qui me plaqua définitivement contre le mur et plongea sa main dans mon caleçon pour y empoigner mon pénis. Une nouvelle décharge électrique me parcourut le corps. Ma tête se rejeta en arrière sans que je l'y autorise. L'infirmier rit doucement et baissa son propre pantalon ainsi que son caleçon. Il érigea devant mon son sexe durci et le frotta doucement contre ma cuisse. Je voulus reculer d'effroi mais me souvins que j'étais déjà contre le mur. Il me demanda – m'ordonna – de m'agenouiller devant lui pour la sucer. Je secouais la tête. Négatif. Je ne sucrerai rien du tout. Ses joues s'empourprèrent et il me gifla. « Suce ! » Non. « Tu vas la sucer, oui ?! » Nouvelle gifle. D'accord, je vais te la sucer, connard. Je m'agenouillais face à lui et prit son membre dans ma bouche. Je n'avais jamais fait ça. C'était.. Bizarre. Presque dégoûtant. Non pas presque... C'était dégoûtant. Je commençais à faire des va et vient avec ma bouche. Il gémissait. Ce connard osait gémir. Il posa ses mains sur ma tête. J'eus envie de lui mordre sa putain de queue. Mais je n'osais pas savoir ce qui m'attendait s'il disait que je l'avais agressé. C'était sa parole contre la mienne et je savais d'ors et déjà qu'on ne me croyait jamais... J'avais perdu d'avance. On ne croyait jamais un « malade ». Parce qu'un malade ça se soignait. Il ne fallait pas croire quelqu'un sous traitement, ce serait foutrement irresponsable, tout de même !

Il m'ordonna d'arrêter. J'arrêtais. Il m'ordonna de me relever. Je me relevais. Il baissa mon pantalon et mon caleçon. Je le laissais faire. Depuis quand es-tu devenu un petit chien-chien obéissant ? Oh, si tu savais ! Depuis toujours. Je ne cherchais pas les emmerdes, tout simplement. Et je savais que si je tentais quoique se soit, tout pourrait très mal se terminer pour moi. Vraiment très mal. Le mieux était de ne rien dire... Pour le moment. Tu verras, un jour. Tu mourras dans d'atroces souffrances. Si atroces que tu souhaiteras ne jamais être né. Il m'ordonna de me retourner. Je me retournais. Je ne comprenais pas pourquoi je bandais encore. Je n'avais pas envie de ça. Mais mon corps si, visiblement. Il me plaqua violemment contre le mur et attrapa mes poignets qu'il releva au-dessus de ma tête pour y prendre appuie. Il me pénétra si brusquement que je ne pus retenir un hurlement de douleur. Il plaqua aussitôt sa main contre ma bouche. Si très peu de monde passait par ici durant la journée, il ne fallait alerter personne. Je jetais un coup d’œil en coin vers la caméra. Des cons allaient forcément voir ça et venir. Il me baisa. Littéralement. Il me défonça, comme on dit. Cela me fit très mal. Pour finir, il éjacula dans mon cul. Ce n'est pas très ragoûtant, n'est-ce pas ? Ni très poétique. Mais c'était la réalité. Mon estomac se souleva sans que je m'y attende mais rien ne sorti de ma bouche, bien que j'eus envie de vomir. Il finit en beauté en me suçant et j'éjaculais dans sa bouche, retenant avec difficulté les larmes qui me brûlaient les yeux. Il s'essuya les lèvres, remonta son pantalon et son caleçon et sortit des toilettes en m'enjoignant d'en faire autant et qu'il « n'oublierait pas ce bon plaisir ». Quand il fut parti, je me laissais glisser le long du mur, plongeais la tête dans mes mains et pleurais silencieusement. Il fallait bien que mon trop plein de tension s'évacue.

* * *

Assis derrière le bureau du pénitencier, Raphaël et Jerry regardaient les vidéos de surveillance des toilettes, bites en main, les pieds posés sur la petite table. Ils n'arrêtaient pas d'encourager Nick qui était en train de prendre un de ces malades – qui était bien monté et pas mal foutu du tout – par derrière. Lorsque Nick éjacula dans le cul de ce dégénéré, Jerry poussa un Putain de merde ! avant de jouir. Rapidement suivit par Raphaël qui tint jusqu'au bout avant de lâcher son « jus » dans un petit soupir de plaisir. Rapidement, ils nettoyèrent leurs vêtements et la table avant de rembobiner la cassette qui avait enregistré cette petite partie de jambe en l'air et de l'effacer de la mémoire des ordinateurs.

* * *

Au bout de plusieurs minutes je trouvais la force de me relever. Les mains serrées contre ma taille, je sortis des toilettes en boitant légèrement. J’avais l’impression d’avoir eu dans les fesses un manche à balai. Je me demandais quand est-ce que je pourrais m’asseoir correctement. C’est humiliant comme situation. Je passais une main dans mes cheveux. Les mèches – un peu grasses car je n’avais pas de shampoing ici – retombèrent instantanément devant mes yeux bleus. Je déambulais ainsi dans les couloirs pendant plusieurs minutes sans savoir où j’allais. L’idée me vint de retourner dans ma chambre car je croisais les regards de tous ces malades et ça me mettait mal à l’aise. T’as honte, en fait. Ouais, c’était ça. La honte. Je regardais autour de moi. Le monde semblait reprendre un peu de ses couleurs. Où étais-je arrivé ? J’étais toujours dans le bâtiment des soins intensifs – là où étaient les dortoirs – mais je ne savais pas . J’avais trouvé le moyen de me perdre ! Je m’arrêtais devant une fenêtre et regardais dehors quelques instants. Instinctivement, et pris d’une soudaine panique, je me baissais comme un soldat à la guerre. Ils vont me tirer dessus ! Une main se posa alors sur mon épaule. Je sursautais et me dégageais avant de lever la tête vers cette personne. C’était un malade, vu ses habits. Les infirmiers ou les médecins avaient tous des blouses et certains arboraient des cravates. Lui, il avait une gueule d’ange. Mais j’étais sûr qu’il n’en était pas un. Mes yeux plongèrent un instant dans les siens, comme si j’essayais de le sonder. Que me voulait-il ? J’étais sûr qu’il était avec eux. Il avait une tête à être avec eux. Je ne pouvais pas lui faire confiance. Tu ne peux faire confiance à personne, de toute façon, ne l’oublie pas. Il paraissait pourtant gentil… Les gens qui ont [i] l’air gentils ne le sont généralement pas. C’est comme ces plantes carnivores… Elles semblent jolies et délicieuses pour mieux attirer les insectes dans leurs filets… Avant de les dévorer. Il s’agenouilla devant moi. Je n’avais cessé de le fixer en silence. Ne quitte jamais ton adversaire des yeux. Il me sourit… Et cela me fit encore plus peur. Personne ne m’avait sourit avec une véritable sympathie que j’étais ici… De toute évidence, il était hypocrite.

« Tu vas bien ? Tu veux un câlin ? »

J’eus un brusque mouvement de recul. Trop d’émotions en une seule journée. Normalement, elles étaient plutôt calmes, ponctuées par les habitudes. Je venais de me faire violer. Et voilà qu’un étranger me proposait un câlin. Il en profiterait très certainement pour me poignarder pendant qu’il me serrait dans ses bras. Qui me disait que ce n’était pas lui qui avait essayé de me tirer dessus pendant que je regardais par la fenêtre ? Je reculais un peu plus. Ne surtout pas le lâcher des yeux… Ne surtout pas cesser de le regarder… Sinon, je serais un homme mort. Et j’avais encore tant de choses à accomplir…

« Non. Je ne veux pas que tu me touches. Tu vas m’implanter une puce électronique, c’est ça ? Ou me poignarder ? Je te vois venir, comme tous les autres ici. Vous ne m’aurez pas si facilement si c’est ce que vous pensez ! »

Je lui fis un regard féroce. Je ne me laisserai pas faire… Je ne me laisserai pas faire… On ne me toucherait plus. Pour couronner le tout, j’avais horriblement mal aux fesses et j’étais assis dessus. J’avais envie de pleurer. Tu vas chialer, comme une petite fillette d’amour. Comme c’est mignon ! Je refoulais cette envie avec dégoût et trouvais la force de cracher furieusement non loin de cet homme. Qui était, de toute évidence, mon ennemi. Ils sont tous mes ennemis ici. D’une voix plus plaintive que la fois précédente, je lui demandais :

« Pourquoi tu pars pas ? Fiche-moi la paix, je t’ai rien fait. Je vous ai rien fait… »

Je le regardais de mes grands yeux bleus, espérant qu’il allait partir. Je n’avais pas envie de pleurer devant un ennemi.
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C'est un complot du Gouvernement... [Pv : Zach]

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