The Mysteries of Paris
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 Lawrence... Can you see me ?

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MessageSujet: Lawrence... Can you see me ?   Lawrence... Can you see me ? Icon_minitimeJeu 16 Juin - 22:54


Once upon a time ...


~ LAWRENCE KEYNES ~
28 ans.

Surnoms :
Law'

Origines (Où es-tu né(e) ?) :
Burbank, Californie

Date de Naissance :
16 Mai 1984

Métier :
Garagiste

Groupe :
Criminel

Orientation sexuelle :
Homosexuel

Si je te pince, tu dis ? :
Aïe ! Faites attention...

Plutôt Sucré ou Salé ? :
Sucré. :3

Plutôt Eau ou Whisky ? :
Whisky.

Plutôt Coup d'un soir ou Mariage ? :
Mariage.

Plutôt Coup de fouet ou Fessée ? :
Fessé. oO

Plutôt Cigarette ou Bonbon ? :
Bonbon. **

Plutôt Dominant ou Dominé ? :
Dominé.

Plutôt Dangereux ou Affectueux ? :
Affectueux...

Que trouverait-on dans ton casier judiciaire ? :
Vol à main armé et un séjour de deux ans à l'hôpital Psychiatrique, mais le dossier a été effacé.

A criminal and a cop...




~ Physique ~
Andrew Cooper

Couleur des yeux :
Bruns

Couleur des cheveux :
Bruns-blonds.

Couleur de peau :
Blanche

Ta taille :
1 mètre 85

Ton poids :
70 kilos.

La partie de ton corps que tu détestes ? :
Mon nez, je pense...

La partie de ton corps que tu préfères ? :
Mes cheveux. 8D Ou mon p'tit cul. ♥

Quelle partie du corps t'excites le plus chez ton partenaire ? :
Hum... Son torse, s'il est bien musclé et qu'il fait rouler ses muscles. *w* Sinon, restons banal, ses fesses. ♥

Style vestimentaire :
Ah... Lawrence n'est pas un gros richou alors il ne se plaint pas trop de ses tenus souvent un peu usées. Il n'est qu'un simple garagiste, vous savez.

Signe particulier :
Aucun notable oO

~ And more... ~
It's useless but...

Quel est ton plat et ta boisson préférés ? :
La bière.

Quel est ton film, ou ton livre, préféré ? :
Le silence des agneaux.

Quelle est ta fleur préférée ? :
Le lys.

Tu meurs demain, que fais-tu aujourd’hui ? :
Je me soul et je m'amuse comme un fou...

Ta religion ? :
Si Dieu existe, c'est un sacré enfoiré.

Consommation de drogue, d’alcool, de tabac ? :
Je ne fume ni ne me drogue, mais je bois beaucoup...

Ton avis sur l’avortement ? :
Aucun, les femmes font ce qu'elles veulent ce n'est pas mon problème.

Ton avis sur l’homosexualité/ La bisexualité ? :
Vous croyez que j'ai quelque chose à dire ? Moi-même étant homosexuel.

Ton avis sur l'infidélité ? :
Oh, bien... Personnellement je pardonnerai si la personne m'aime.

L'Abstinence, combien de temps tu peux tenir ? :
Hum... J'ai tenu deux ans en étant à l'hôpital psychiatrique, vous savez..

La chose la plus folle que tu aies faite au lit ? :
Hum... Hé bien j'ai déjà sucer deux queues en même temps, si vous voulez tout savoir.

La phrase que tu aimes dire après l'acte ? :
C'était bon, mon chou... ♥

Ton plus grand rêve ? :
Réussir à faire quelque chose de bien !

Quel a été le plus beau et le pire jour de ta vie ? :
Oh... Je ne sais vraiment pas ! Le plus beau quand je suis allé à New York avec ma tante, le pire... Quand mon père c'est taillé.

Ce que tu aimes le plus au monde ? :
Heu... L'alcool, je dirais !

Quelle est ta plus grande peur ? :
Ma mère.

Si tu pouvais changer une seule chose dans ton passé, ça serait ? :
Je n'en sais rien.


CE QU'IL SE PASSE DANS TA TÊTE :

- Ta plus grande qualité : Ma tendresse.
- Ton plus gros défaut : Je suis tueur en série, mais je ne sais pas si c'est un défaut ? Rolling Eyes
- Un Tic, une manie ? : M'essuyer les lèvres avec un mouchoir.

Lawrence n'est pas quelqu'un de méchant, loin de là. Les montres ne sont pas tous si horribles, vous savez... Parfois des choses ignobles les conduit à faire telle ou telle chose et... C'est comme ça. Law' hais profondément et par dessus tout sa mère, ils se disputent sans arrête d'autant plus que, parfois, lorsqu'il n'a pas assez de tune, il est obligé d'aller vivre chez elle. Mais à part ça, il est quelqu'un sans haine. Il ne déteste personne en particulier sauf si vraiment on cherche la merde ou alors que quelqu'un cherche à faire du mal à ses amis. Il a plusieurs amis dans la police parce qu'il est de temps en temps passé au poste pour quelques diverses raison. On le trouve sympathique et sociale malgré sa grande timidité. Sa gentillesses ne veut pas dire que l'on peut en abuser, il ne se laisse pas marcher sur les pieds pour autant. Il aime néanmoins rendre service et dépanner des personnes, n'importe lesquelles. Il a un volonté de fer et il l'a montré lorsqu'il était en hôpital psychiatrique. Lawrence est assez bien vu chez les filles car il a un physique qui ne laisse pas indifférent. Néanmoins le jeune homme assume entièrement son homosexualité, il n'a pas goût pour le physique et la mentalité des filles, il en a même un peu peur car il voit en chacune d'elle l'image cachée de sa mère et aussi celle de sa grande sœur qui s'amusait à l'habiller en fille, se qui le terrifie et le ronge. Law' garde une profonde blessure du fait que son père l'est complètement abandonné lorsqu'il était petit, lui et ses deux sœurs. Il a peur également de se qu'il a souvent envie de faire, des pulsions... Incontrôlable... Il aurait aimé que les choses soient toutes autres et il en a souvent des remords mais pas assez pour arrêter.


UNE JOLIE PETITE HISTOIRE :
Roulé en boule dans son lit, Lawrence pleurait. Il se sentait tout petit. Il était petit. Mais encore plus qu'il ne l'était déjà. Il entendait des hurlements en bas. Il les entendait depuis tout à l'heure. Ils étaient horribles, c'était insupportable. Plusieurs objets tombèrent au sol et se brisèrent. La voix de sa mère montait dans les aiguë, une vraie furie hystérique. Celle de son père éclatait par moment puis redescendait, calme. Lawrence plaqua ses mains contre ses oreilles. Fort. Fort. Encore plus fort. Mais ça ne suffisait pas à assourdir les sons. Les murs étaient fins dans ce petit appartement miteux au cinquième étage – et le dernier – d'un immeuble peuplé de vieux séniles et de putes qui devaient vendre leurs corps pour pouvoir se nourrir et payer leurs bières. Et puis soudain, une porte claqua et tout redevint calme. Bien trop calme. Certes, la dispute avait été plus violente que d'habitude mais... Law' ferma étroitement les paupières et tendit l'oreille. Il entendit soudain un grand bruit : quelqu'un frappant les murs et cassant encore du mobilier. Le petit garçon roulé en boule ce mit à trembler. Il savait ce qui était arrivé, cela c'était déjà produit une fois. Son père était parti, il en avait marre de ces disputes incessantes, du caractère si instable de sa femme brusque, cruelle, blessante, impulsive et surtout folle à lier. Mais ça, personne ne le devinait vraiment tout de suite. Lawrence le savait, lui. Il en portait les marques sur tout son corps. De gros bleus verdâtres sur l'une de ses cuisse – la droite pour être précis – le long de son bras gauche et plusieurs rougeurs sur son torse. Les poings de sa mère fusaient comme l'éclair et avec une violence inouïe. Chose étrange, Law' savait de source sûre qu'elle ne s'en prenait qu'à lui avec ce genre de méthode. Si elle criait après ses deux filles, elle frappait le petit garçon de la famille. En effet, Mandy, sa sœur aînée – de quatre ans plus vieille que lui – n'avait pas peur de leur mère, était en quelque sorte la chouchoute, le modèle à suivre. Elle était méchante avec Lawrence, suivant l'exemple maternel. Quand à Moly, sa sœur cadette – de trois ans plus jeune – c'était une menteuse de la pire espèce qui l'accusait à tort et à travers pour ne pas se faire punir elle. Law' les détestait toutes les deux. Elles ne lui faisaient pas peur mais elles étaient cruelles et sans pitié. Non. La seule personne qu'il craignait réellement c'était sa mère. Son impitoyable mère.

Les pas se rapprochèrent dans le minuscule couloir qui séparait la salle de séjour des chambres. Mandy et Moly partageaient la même tandis que lui avait hérité de l'ancien placard où s'entassaient autrefois une pile de vêtements inutiles. ( Vous savez les placards dont les portes sont dans le murs.) Il n'était pas très petit pour un ancien placard, mais pas très grand pour une chambre d'enfant. Un lit, un pupitre en bois, une chaise en acier, un petite commode où ranger des vêtements. Ni jouets, ni peluches ni rien du tout. Une petite lampe était fiée au plafond et clignotait, ce qui avait tendance de vriller les pupilles de Lawrence et le petit grésillement qu'elle produisait le stressait au plus haut point. Il se recroquevilla d’avantage sur ses couvertures en entendant les bruits de pas se rapprocher et s'arrêter juste devant la porte de sa chambre. La menace planait au-dessus de sa tête. Cette perfide savait que son fils avait une peur bleue de sa venue, elle faisait planer l'attente. L'attente retournait le cœur de Law' qui palpitait à une vitesse effroyable. Il aurait aimé se fondre dans son matelas, disparaître dans le décor à la manière d'un caméléon. Mais elle entrerait. Et elle le verrait, bien visible, petite boule sur son lit. Dieu seul savait ce qu'elle allait dire ou faire. La porte s'ouvrit et sa mère entra. Ce n'était pas un petit bout de fan, ça vous pouvez en être sûrs. Sa carrure était impressionnante, gigantesque, on pouvait la qualifier de grosse dame aux seins ronds, deux grosses collines sur son ventre. Ses bras plein de muscles n'étaient pas humains, et son visage sévère dégageait une forme de respect pour elle. Un homme aux atouts féminins. D'une petite voix mielleuse elle appela Lawrence.

« Laaaawreeence. Viens voir Maman. Allez, viens. »

Tremblant, Lawrence se redressa et s'avança vers sa mère, les pieds traînants sur le sol. La tête baissée, il renifla et attendit que sa mère parle. Cette dernière le regarda de toute sa hauteur, menaçante, un rictus aux lèvres. Mais elle continua sur le même ton que tantôt :

« Tu sais ce qu'il vient de se passer, Lawrence ? Ton père vient de partir. Ca te rend triste ? C'est pour ça que tu pleures comme une petite fillette ? ♥️ Tu ne dois pas pleurer parce que s'il est parti c'est entièrement de ta faute !! »

Son ton avait changé du tout au tout. Il était dur maintenant, sans pitié, menaçant. Lawrence redressa la tête, sans oser fixer sa mère dans ses yeux. Il s'efforça de ne plus pleurer. Sa mère n'aimait pas quand il pleurait, il devait être un homme, un vrai homme. Mais il n'arrivait pas à calmer ses sanglots. Irritée, Sacha administra une royale gifle à son fils. Lawrence hoqueta de surprise, vacillant. Sa mère le regarda, méprisante, avant de le saisir par les cheveux, de le tirer jusqu'à son lit, et de le soulever de terre pour le mettre dessus. Lawrence crut qu'on lui arrachait la peau du crâne. Il hurla de douleur, ne cherchant pas à se débattre, sachant que dans ce cas, le mal serait plus fulgurant encore. Lorsqu'elle le lâcha, Law' ne voyait plus que des petits points qui dansaient devant ses yeux, tout étourdi. Sa vision était brouillée pour ses larmes qui coulaient toutes seules. Sa mère le gifla une seconde fois. Lawrence était sûr qu'il y avait la marque de sa main rouge sur son visage et qu'un jour elle lui arracherait la peau. Les mains de sa mère s’abattirent sur ses épaules et elle le secoua comme un prunier, de toutes ses forces – et autant dire qu'elle avait de la force.

« Tu vas te taire, oui ? Sale poule mouillée, t'as peur de quoi ?! Tais-toi, allé, arrêtes de chialer ! Sois un homme, tais-toi ! Tais-toi !! »

Elle le poussa avec violence sur son lit et sortit de la pièce en claquant la porte. Lawrence se recroquevilla sur ses couvertures, posant ses mains sur sa tête douloureuse. Quelle harpie. Il ne la détestait pas. Selon lui, toutes les mères agissaient de la sorte avec leurs petits garçons. Mais ça ne l'empêchait pas d'en avoir une peur bleue. Law' détestait avoir mal, pourtant avec elle, c'était tout les jour une raclée pour un oui ou pour un non. Dès qu'il ne se comportait pas comme un homme. Mais qu'est-ce qu'un petit garçon de sept ans pouvait bien y faire ? Il replia ses genoux contre sa poitrine, roulé en boule, et ferma les yeux.

- - -

« Ecoutes fiston, je suis juste passé reprendre des affaires pendant que ta mère n'était pas là. Tu vas être un grand garçon et être sage, d'accord ? »

Lawrence serra son père dans ses bras et s'accrocha à lui avec la force du désespoir. Jack lui tapota la tête.

« Je veux venir avec toi, Papa. »
« Je ne peux pas faire ça. »

Lawrence commença à pleurer dans les bras de son père. Ce dernier attrapa les mains de son fils et les décrocha de sa chemise. Law baissa la tête et Jack ébouriffa ses cheveux avec gentillesse.

« Pas tout de suite. Mais je reviendrais, ne t'inquiète pas. Sois courageux, mon grand garçon. Et ne dis pas à ta mère que je suis passé sinon je ne pourrais pas revenir te prendre. »

Les yeux de Lawrence s'illuminèrent. Il hocha vivement la tête et le laissa partir avec sa valise. Il croyait dur comme fer que son père allait venir le chercher. C'était le meilleur des pères du monde, c'était un héros sans peur. Mais il n'est jamais revenu.

Lawrence faisait la cuisine lorsque sa mère rentra de son travail le soir. Elle était concierge dans une école. Law' n'allait pas en cours ces derniers temps parce qu'il était un peu malade. Son père était venu ce matin et il ne comptait rien dire à sa mère, sinon il ne reviendrait pas le chercher. Ses deux sœurs ne faisaient jamais la cuisine. La grande était trop occupée à lire des magazine qu'elle volait dans les magasins et l'autre était trop petite. Contre toutes attentes, lorsque Lawrence était malade, sa mère était douce avec lui. Elle l'embrassa sur la joue en rentrant et ébouriffa ses cheveux en chantonnant et en disant que ça sentait très bon. Ces moments là, Law' les adorait. Il avait le sentiment d'être aimé de sa mère. Enfin... Il savait qu'elle l'aimait même quand elle était en colère. C'était de sa faute si elle était méchante, elle le lui disait souvent. « Tu as vu dans quel état tu me mets, fils indigne ! Ta pauvre mère qui se tue à la tâche pour vous nourrir, c'est comme ça que tu la remercie ? Sale égoïste, oiseau de malheur ! » Lawrence fit un doux sourire à sa mère et continua d'agiter l'eau dans la casserole avec la cuillère. Les pas de sa mère s'éloignèrent jusque dans sa chambre et elle cessa de chantonner. Law' tendit l'oreille. Il était malade : elle n'allait pas le frapper. Elle ne le frappait jamais lorsqu'il était malade. C'est pour ça que Law' s'arrangeait pour avoir une santé fragile, il aimait bien être malade. Aussi, il retourna à la cuisson de ses pâtes sans faire attention au reste : grossière erreur. Faire confiance à sa mère en était une terrible. Elle l'attrapa par la peau du cou – littéralement – et le tourna face à elle. Lawrence grimaçait de douleur, les yeux de sa mère laçaient des éclairs, elle semblait hystérique.

« Toi qui était là toutes la journée, dis-moi où est allé ton père ? »
« Papa ? Mais je ne l'ai pas vu, Maman ! Il n'est pas parti l'autre soir ap- »

Sa mère le lâcha et lui donna une violente gifle qui eut pour effet de faire saigner du nez Lawrence. Sa mère s'agenouilla pour être à sa hauteur – car elle était très grande – et lui lança un regard mauvais.

« Je n'aime pas les menteurs. Et tu es un menteur ! Tu étais là toute la journée, tu as forcément vu quelqu'un prendre les affaires de ton père. »
« Je jure que non, je n'ai vu personne, je ne sais rien ! »

Lawrence se mordait la lèvres inférieure mais il songeait à son père qui viendrait le chercher demain, peut-être, ou bientôt. Law' eut un petit pincement au cœur en songeant quitter sa mère, parce qu'elle était gentille mais il lui mentait, et ça la mettait en colère, c'était normale chez les mamans, n'est-ce pas ? Sa mère eut un rire sec.

« Tu vas me dire tout ce que tu sais, Lawrence. Ne sois pas comme ton père qui n'est pas un homme et refuse d'affronter la réalité en face ! Allé, craches le morceau, honey. »
« Mais je ne sais rien, Maman ! »

Les joues de Brenda s'empourprèrent et elle gifla furieusement son fils, encore une fois. Son nez c'était arrêté de saigner mais la douleur était présente dans son visage engourdi. Il posa sa main droite sur sa joue et sa mère ricana.

« Ca fait circuler le sang et ça te fera réfléchir à deux fois avant de me mentir. Alors, tu n'as toujours rien à me dire ? »
« N-non, Maman. »

Qu'il était désagréable de mentir à sa mère. Lawrence s'en voulait, elle ne lui ferait plus confiance ensuite, n'est-ce pas ? Mais il avait promis à son père comme ce dernier lui avait promis de venir le chercher. Brenda saisit la casserole sur le feu où l'eau était en train de bouillir et elle lança le contenu sur Lawrence avant de faire de le frapper dans les cotes avec l'ustensile. L'eau bouillante fit hurler Law' de douleur, et les coups encore plus. Il tomba à terre, recroquevillé, et plaça ses mains sur sa tête, espérant que cela cesse. L'objet bouillant lui causait une torture constante, lui arrachant d'incessant hurlements. Lorsque sa mère se lassa, elle laissa tomber la casserole à présent tiède. Elle fut soudain affolée que les hurlements de son fils puissent être entendus dans la rue ou dans l'immeuble. Elle se précipita jusqu'à Lawrence et tapota sa joue.

« Allé, tais-toi, maintenant, arrête de pleurer c'est finit. Viens. »

Avec précaution elle le souleva comme s'il n'était qu'une plume et l'emporta jusque dans sa propre chambre où le lit était plus grand. Lawrence avait cessé de hurler mais son corps était secoué par des sanglots et il tremblait. A cet instant précis, il aurait aimé mourir. A sept ans, il voulait se laisser glisser dans les ténèbres de la mort plutôt que de continuer à respirer et de sentir ses poumons s'enflammer de la pourriture de cet endroit malfamé avec cette horrible sorcière qu'était sa mère.

« Tu vois comment tu me fâches. C'est e ta faute, si tu ne m'avais pas menti je ne t'aurais pas frappé. J'ai fait ça pour ton bien, crois moi. »

Et caressa ses cheveux et appliquait des bandages sur le corps meurtri de son fils. Lawrence la crut. Plus âgé, il lui aurait sans doute craché au visage, tout en sachant que c'était faux. Même s'il avait dis la vérité, elle aurait trouvé une autre raison de le frapper. « Mais pourquoi ne l'as-tu pas retenu ? Tu voulais qu'il parte espèce de sale oiseau, tu n'aimes pas tes parents, ingrats ! » Voilà le genre de discours qu'elle aurait sans doute tenu. Mais il avait sept ans. On croit sa mère quoiqu'il arrive. Et puis, si elle ne l'aimait pas, elle ne serait très certainement pas entrain de le soigner. De toute façon, Jack allait venir le chercher et même s'il aimait bien Brenda, il partirait avec son héros. Mais le héros n'apparut jamais.

- - -

« Qu'est-ce que tu veux, Mandy ? »

Lawrence, âgé de neuf ans, se tenait sur le seuil de la chambre de ses deux sœurs. Moly jouait dans le salon et sa mère dormait. Elle avait pris la fâcheuse habitude de boire depuis quelques mois ce qui la rendait irritable et boudeuse. Law' s'occupait de tout, c'était l'homme de la maison. Repassage, cuisine, lessive, ménage. Il n'avait pas le temps de faire ses devoirs pour l'école, les cours ne l'intéressait pas il avait bien d'autres préoccupations ! Mandy rentrait à pas d'heure, elle traînait dans les rues avec une bande d'amis, elle courait les trottoir. Elle avait déjà eu des relations sexuelles alors qu'elle n'avait que quatorze ans. Lawrence ne l'aimait pas, elle ne faisait aucun effort et elle était cruelle avec lui. Quand à sa petite sœur, Moly, il l'aimait beaucoup au contraire. Si, plus jeune, elle ne cessait de mentir pour que Law' soit puni à sa place, elle avait cessé de le faire et était vraiment mignonne. Ceci dit, elle ne l'aidait en rien. Mais elle était encore petite. Mandy lui fait un grand sourire et s'assit en tailleur sur son lit, lui faisant signe d'approcher. Lawrence le fit très prudemment, on ne savait jamais avec elle !

« Approches plus près encore, je ne vais pas te manger... ♥️ Enfin à toi de voir. Je lisais un magasine et regarde, mon beau petit frère, je ne sais pas faire certaines positions et Lee me propose de gagner du blé en satisfaisant des personnes comme ça. Il paraît que certains aiment les jeune fille comme moi. ♥️ J'ai besoin que tu m'aides à tester, et puis tu es tout beau. »

L'esprit de Lawrence était confus. Il n'avait jamais parler de sexe avec quiconque et ne savait même pas qu'elle parlait de ça à dire vrai. Il était encore un peu naïf, mais cela serait rapidement réglé... Il s'approcha, curieux qu'elle lui demande de l'aide. Mandy posa sa main sur son épaule et lui ordonna de fermer la porte. Toujours un peu méfiant mais plus détendu par la sympathie dans les proles de sa sœur, Law' s'exécuta, toujours soumis. Puis il revint vers sa sœur qui était désormais en sous-vêtements. Il cligna des yeux.

« Pourquoi tu te déshabilles ? »

Moly rit à gorge déployée.

« Que tu es bête, Lawrence ! Tu ne crois tout de même pas que ce genre de chose ce fait habillé ? »
« Ce genre de chose ? »
« Donner du plaisir aux hommes. »

Lawrence écarquilla les yeux. Elle s'avança vers lui après s'être dénudée entièrement. Les rideaux étaient fermés, la lumière brillait doucement, le magasine était posé sur la table de nuit. Moly s'avança vers lui et lui ordonna d'enlever ses vêtements aussi. Law' écarquilla les yeux mais le ton autoritaire que prit sa sœur lui fit obéir. Elle se colla alors à lui et fit rouler sa poitrine naissante sur son torse. Law' voulut se dégager, mal à l'aise. Mais qu'est-ce qu'elle faisait donc ?! Cependant, la poigne de Moly sur son bras l'empêcha de partir. Elle le jeta sur le lit et se plaça au dessus de lui, sensuelle pour son âge. Elle jeta un coup d'oeil au magasine et s'empressa de tenter les mêmes choses. Enfin non, pas tout de suite, en réalité. Elle entreprit déjà ce qu'elle savait faire. Ses doigts d'adolescente glissèrent le long du torse de son frère pétrifié. Ce dernier sentait une espèce de tourbillon dans on bas ventre, c'était étrange. Il ne comprenait pas ce qu'il se passait. Un homme et une femme n'étaient-ils pas comme ça lorsqu'ils voulaient faire des bébés ? Oh mon Dieu ! Moly voulait faire ce genre de chose avec lui ? Ses yeux se remplirent d'effroi et sa sœur lui fit un immense sourire presque sexy. Lawrence ne voulait pas. Il commença à gigoter mais Mandy enfonça ses ongles dans son avant bras.

« Tu as intérêt à trouver ça bien et à y prendre du plaisir sinon je dirais à maman ce que tu as fait ! »

Lawrence cessa de gigoter. Il ne voulait pas que Brenda apprenne cette honteuse chose. Satisfaite, Mandy repris ses caresse jusqu'au sexe de son petit frère qu'elle empoigna doucement. Les larmes de l'enfant coulaient sur ses joues. Il retenait de gros sanglots, de peur d'avoir mal par la suite. Le pire pour lui, c'était sans doute que son corps réagissait positivement à ce que lui faisait sa sœur alors qu'il ne comprenait rien, qu'il était effrayé. Et cela dura un temps qui parut infini à Lawrence. Elle testa d'étranges positions qu'il fut obligé de tenir. Certaines lui faisaient mal, d'autre, bien que cela le répugne, lui faisait du bien, le renversait de plaisirs. Law' baignait dans la plus grande des confusions. Mandy le força à lécher sa poitrine, lui expliquant que les hommes faisaient ça pour faire plaisir aux femmes. Lawrence avait envie de vomir, il trouvait cela dégoûtant. Jamais il ne ferait plaisir à des femmes, c'était tout bonnement... horrible. Elle poussa des soupirs d'aise, massait son sexe et puis... Et puis tout fut enfin finit. Couverts tout deux de sueurs, ils se regardèrent et ils surent que cela resterait secret entre eux. Pas question d'en parler à Brenda. Ce secret rongeait déjà Lawrence tout entier. Il avait la nausée. Vacillant, il attrapa ses vêtements et se dépêcha de se rhabiller. Sa sœur, doux sourire aux lèvres fit de même et arracha ses draps à son matelas en les donnant à Law.

« Tu ferais mieux de laver ça. Si Maman découvre quoique ce soit, tu es le seul responsable. »

Lawrence sortit en courant et se précipita jusqu'aux machines à laver au sous sol. Il pleura, adossé contre l'une d'elle et serra les dents pour ne pas vomir. S'il le faisait, sa mère ne serait pas ravie. L'alcool lui faisait perdre le peu de gentillesse qu'elle avait lorsque l'un de ses enfants était malade. Elle râlait alors en les maudissant, comme si elle n'avait pas fait assez de choses pour eux, … En tout cas, dans la tête de Law' tout était clair : les femmes étaient dégoûtantes. La notion « d'amour » perdit tout son sens dans la tête de l'enfant qui savait au fond de lui que jamais plus il ne ferait cela avec une femme. Jamais. C'était trop horrible...

- - -

Lawrence ne pouvait plus plier les genoux, ne pouvait plus s'asseoir. Chaque geste semblaient être une torture. Que c'était-il passé ? La bar de fer ! Law' frissonna de tout son corps, quelle horrible souvenir. Les larmes coulaient sur ses joues alors qu'il regardait la rue. Cela faisait combien de temps que son Papa devait venir le chercher ? Il voulait partir loin d'ici. Sa mère ne l'aimait plus comme avant. Depuis l'incident avec Mandy, Law' était souillé et sa mère le savait d'une quelconque manière. Il était sûr. Il avait mal aux pieds à force de rester debout...

Hier matin, Lawrence avait remonté le linge du sous-sol. Malheureusement, depuis quelques jours, il était malade. Il prenait des médicaments mais l'odeur de la nourriture lui donnait la nausée. Cependant, sa mère travaillait ou buvait et ses deux sœurs ne savaient pas faire la cuisine. Alors il était obligé. S'il leur donnait des glaces, sa mère le grondait. « Où est l'homme dans cette maison, où est-il, non de Dieu ? Tu ne sais rien faire, après tout ce que je fais pour vous ! Tu veux tuer tes sœurs espèce d'ingrat, égoïste ? » Et ce matin, elle avait surgis derrière lui alors qu'il ramenait le linge. C'était son jour de congé. Law' avait eut un haut le cœur en sentant le gratin cuir au four et il avait vomi dans le linge propre. Ca n'avait pas loupé. Sa mère l'avait saisit par les cheveux comme lorsqu'il était plus jeune et l'avait rapproché de la bassine de linge.

« Tu as vu ce que tu as fait ?! Allé, mange puisque ça vient de toi !! Tu ne veux pas ? Ooouh. Très bien ! Monsieur se rebelle. Tu vas voir ce que j'en fais des fortes têtes, moi. »

Elle l'avait jeté dans un coin de sa chambre et avait saisit la barre de fer qu'elle avait ramassé lors 'un accident de voiture dans la rue. Elle avait décrétée fièrement : « Personne ne nous agressera dans l'appartement, je m'en irais te l'assommer ! » Brenda avait levé cette barre et l'avait abattue sur Lawrence avec violence. La douleur était telle que le jeune garçon, âgé alors de onze ans, croyait qu'on venait de lui briser les os de tout son corps. Mais, miracle, il n'avait rien de cassé. Simplement d'énormes bleus sur tout le corps et les articulations grinçantes.

Lawrence cacha son visage dans ses mains et pleura toutes les larmes de son corps. Il voulait partir d'ici. Il en avait marre de pleurer tout les jours. Il ne voulait pas se défendre et ne pouvait pas, de toute façon. Il mesurait un mètre 50 et pesait 31,5 kilos tout mouillé.

- - -

New York. Le plus beau jour de la vie de Lawrence Keynes, treize ans. En compagnie de sa tante Agathe, il courait dans les rues en riant, les cheveux aux vents. Sa tante avait proposé de l'amener parce qu'il semblait pâle et maladif. Brenda avait accepté, qu'elle fasse ce qu'elle veut : une charge en moins sur les bras. Si au moins il agissait comme un homme et non comme une petite fillette, comme elle disait si bien. Ce que voulait Brenda c'était quelqu'un qui remplace Jack. Quelqu'un qui ait du répondant lorsqu'elle criait dessus. Lawrence aurait été tout désigné mais il baissait la tête plutôt que de répondre. Ce n'était pas un homme. Pas l'homme que voulait Brenda.

Mais aujourd'hui, Lawrence ne pensait plus à l'appartement où ils vivaient. Il ne pensait plus à rien d'autre que la liberté qui lui tendait les bas. Malheureusement, il savait qu'il ne pourrait partir de chez lui avant sa majorité... Mais qu'importe. Il riait aux éclats. Et Lawrence n'avait encore jamais rit aux éclats, c'était la première fois. La première fois aussi qu'on lui achetait de belles affaires, et pas de vieux habits sales et puants d'occasion. C'était la première fois qu'il mangeait au restaurant. Il mangea jusqu'à en être malade. Sa tante riait. Elle comprenait bien qu'il n'était pas heureux. Sa sœur avait toujours eu un grain. Elle, elle aurait aimé prendre soins de Law' dont elle était la tante et la marraine. Mais elle savait qu'elle n'aurait jamais l'accord de Brenda et qu'elle n'aurait jamais pu prouver le malheur de ces enfants. Et puis elle avait d'autres soucis... Autant qu'il profite de cette journée. Elle lui acheta quelques jouets, des petits figurines de soldats, une petite voiture rouge ainsi qu'un pistolet en plastique.

Lorsque Lawrence rentra avec toutes ces belles choses et que sa tante repartit, sa mère lui lança un regard mauvais mais le laissa retourner dans sa chambre sans rien lui prendre. Le jeune homme cacha ses jouets avec précaution, peureux que Brenda ne les lui confisque. Ses habits neufs, il les rangea avec les autres plus vieux. Les pantalons et les hauts avaient appartenu à sa sœur. Des habits de fille qui efféminait beaucoup Lawrence. Il avait repris les cours mais avait du mal à se concentrer et à apprendre. Il se dirigeait déjà vers des études professionnels afin d'apprendre directement un métier avec des stages plutôt que de faire de grandes études. Il ne s'en sentait pas capable et puis, à quoi bon ? Il n'aurait aucun soutient famillialeet aucun argent. Il se coucha sans manger, il ne voulait pas briser le bonheur qu'il ressentait encore. C'était triste, tout de même, que la plus belle journée de sa vie se fut passé en compagnie de sa tante dans une ville lointaine à la sienne. Il s’endormit, des étoiles plein les yeux.

- - -

« Y'en a marre, Maman ! Poses cette bouteille et écoutes moi. »
« Tu me donnes des ordres, maintenant ? »
« Oui. Je ne me gênerait pas ! Moly a besoin d'une meilleure éducation que celle d'une alcoolique. Regarde-là, elle a treize ans et elle s'habille comme une pute. »
« Tu traite ta sœur de pute, maintenant ? »
« Mais toutes les filles sont comme ça dans la famille. Moly commence, Mandy a commencé il y a des années (frisson de dégoût) et toi tu as dû commencer y'a plus de soixante balais. »
« Tu oses traiter ta mère de pute ?! »
« Oui. Sale pute égoïste et alcoolique ! »
« Tu veux qu'on parle de l'âge où tu as commencé à boire, oiseau de malheur ? »
Touché.
« … Là n'est pas la question, je ne suis pas le père de Moly, toi tu es sa mère et... »
« J'ai très bien réussi avec Mandy. »
« Si bien qu'elle est enceinte pour la deuxième fois, oui bravo on peut t'applaudir ! »

Brenda voulut donner un coup de bouteille sur la tête de Lawrence mais celui-ci esquiva habilement. Il avait aujourd'hui seize ans. Cela faisait une petite année que les disputes avec sa mère étaient de plus en plus constantes. Law' lui fut un doigt d'honneur et sortit en claquant la porte. Il fit la sourde oreilles aux hurlements de sa mère qui le suppliait de revenir avant de le traiter de lâche comme son père. Lawrence détestait qu'elle le compare à son père. Il dévala les escaliers quatre à quatre et sortit dans la rue. Sa mère avait vu juste quand à son alcoolisme. Il avait commencé très tôt. A treize ans, peu après être allé à New York. Il avait fouillé dans les réserves de sa mère. Son enfance avait définitivement pris fin. Mandy l'avait violé encore une fois. Elle les avait enfermé dans sa chambre et, encore, l'avait forcé à se mettre dans des positions odieuses. Lawrence n'était pas plus fort que sa sœur, maigrelet comme il était, et sa sœur aurait dit à sa mère que Law' aurait tenté de le violer. Et sa mère croyait toujours ses sœurs plutôt que lui. Donc il c'était laissé faire, éprouvant malgré lui du plaisir. Il avait vomi après l'acte, dans la salle de bain. Il détestait toucher un corps de femme, encore plus cela de sa sœur. Il ne pouvait en regarder une sans frissonner et penser que chacune d'elle était un être dégoûtant. Pourtant, au fond de lui, il savait que ce n'était pas vrai. Il savait que certaines femmes étaient gentilles et raffinées. Mais le dégoût était constant.

Lawrence entra dans le bar habituel. Il gagnait de l'argent en y faisant des petits boulots depuis ses quatorze ans. Il pouvait ainsi se payer à boire. Il aimait beaucoup la bière, elle avait un goût certain et elle saoulait un peu moins vite. Lawrence aimait garder les idées clairs le plus longtemps possible et le patron n'acceptait de lui vendre que ça jusqu'à ses seize ans. Qu'il avait eu sous peu. Il pouvait ainsi s'acheter n'importe quel alcool maintenant. Law' salua le patron et commanda du rhum. Il avait goûté ça chez un ami. Oui, Law avait des amis. Peu, mais il en avait. Souvent des profiteurs car en société, Lawrence était un vrai petit ange plein de bonnes intentions et d'une gentillesse adorable. Il s'en foutait qu'on profite de lui, c'était mieux que d'être seul en permanence. Il but cul sec sous l'oeil dépité du barman. Law' resta là plusieurs minutes à boire et à ruminer ses pensées. C'était l'été et il était censé être heureux, aller à la plage avec ses copains, partir avec une belle fille sous le bras. Sauf qu'il n'était pas heureux, qu'il n'avait pas de copains pour aller à la plage et que les filles le dégoûtait. Il sortit lourdement du bar, déboussolé, un peu pompette. Il remonta à l'appartement, vacillant, se vautra dans les escaliers une ou deux fois mais arriva sans trop de dommage. Il ouvrit la porte. Sa mère l'attendait. Elle l'attendait toujours... Elle lui donna un coup de poing dans le ventre. Lawrence ne s'y attendait pas à celui-ci. Il tomba en arrière et heurta la porte. Il fit une grimace, son dos avait craqué dans la chute. Il s'essuya les lèvres d'un revers de main et leva ses yeux sur sa mère. Soumis. Voilà ce qu'il était, une merde que sa mère écrasait avec un malin plaisir. Et Lawrence ne se défendait jamais. Il n'aimait pas la violence, était convaincu qu'on ne réglait rien comme ça. Enfin... En tout cas, il n'oserait jamais frapper sa mère. Lentement, il se redressa et elle le prit dans ses bras pour s'excuser. Law' lui rendit son accolade. Les disputes se passaient toujours comme ça. Ils s'engueulaient, il partait, elle le frappait, il se réconciliaient. Law lui tapota le dos et alla s'enfermer dans sa chambre. La vie serait toujours la même ?

- - -

Du monde s'agitait autour de Lawrence. Il les entendait. Il les voyait aussi. Mais tout, devant ses yeux, bougeait au ralentit. Il ne faisait plus parti du même monde. C'était son impression. Que faisait-il ici ? Il tourna la tête à droite. Un flic était là. Il essaya de bouger mais il s'aperçut qu'il était menotté. Il tourna la tête à gauche et vit, à travers la vitre, sa mère qui parlait avec la police. Qu'était ce bordel ? Lawrence ne gardait aucun souvenir, de rien... Il avait trop bu. Un homme s'avança vers lui et ce fut le noir.

Lawrence était en prison. Il y était depuis deux jours, on ne lui avait rien expliqué. Les flics l'avaient malmenés, on l'avait interrogé puis, comme il ne comprenait pas, on avait fait venir un avocat pour lui, lui disant que le jugement était demain. Law' renvoya son avocat. S'il avait fait quelque chose... Il savait que, lorsqu'on était complètement cuit, le lendemain au réveil, on ne se souvenait pas des choses qu'on préférerait oublier. Un flic s'avança vers lui ordonna de se lever. Law' le suivit, tout penaud. Ils arrivèrent dans une salle d’audience.

« Mr.Keynes. Vous savez pourquoi vous êtes ici ? »
« Je... Non. »
« … Vous avez été arrêté dans les rues de la 5ème d'après la description d'une jeune femme qui avait été agressée, qui est à l'hôpital à ce moment même et qui est gravement blessée. Elle vous a reconnu. Cela vous rafraîchit-il la mémoire ? »

Lawrence cligna des yeux.

Flash.

Lawrence marchait dans la rue, une bouteille à la main. Il venait de fêter ses dix-sept ans. Plus qu'une putain d'année et il allait se barrer vite fait. Il chantonnait doucement. Il c'était encore disputé avec sa mère qui hurlait dans l'appartement lorsqu'il était parti. Une femme le prit soudain par le bras. Lawrence se retourna et leva un sourcil. Elle était sexy avec son short très court, ses cheveux bruns bouclés, son décolleté... Mais Law se dégagea brusquement. Il détestait les femmes et n'aimait pas le contact, surtout par surprise comme ça. La femme lui sourit doucement et passa son bras autour de sa taille, chuchotant au creux de son oreille qu'elle pouvait lui donner du plaisir. Elle parlait comme Mandy. Du plaisir... Lawrence avait envie de vomir rien qu'en y pensant. Les seuls rapports qu'il avait eu depuis Mandy furent pendant des soirées, lorsqu'ils étaient tous cuits. Law' baisait des mecs, c'était la seule chose qui ne le dégoûtait pas. La seule façon de prendre du plaisir, la seule façon de ne pas être dégoûter et d'avoir envie de vomir ensuite. Lawrence avait compris dès que Mandy l'avait eu la deuxième fois qu'il n'aimerait jamais les femmes. Il c'était fait à cette idée, et de toute façon, qui aurait contesté dans sa famille ? Tout le monde s'en fichait... Sa mère l'aurait très certainement traité de tapette, de mauviette, de chochotte, de pédale, enfin de toutes ces insultes destiné aux gay. Mais cela n'aurait rien fait de plus à Lawrence que les mots qu'elle lui servait déjà chaque jour.

Penser à sa mère le mettait en rogne. Il avait envie de hurler, d'arracher la tête de quelqu'un. Ses yeux s’abattirent sur la jeune fille. Arracher la tête de quelqu'un... Son souffle se fit plus court alors que son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine. Elle lui chuchota quelques paroles que Law' ne comprit pas. Il se contentait de la regarder fixement. Une envie folle de la frapper fit trembler ses mains. Il lui sourit doucement et posa sa main sur ses fesses et tapotant la poche où il avait son portefeuille. Elle était comme sa sœur... Une pute. Une sale pute dégoûtante. Elle le fit monter à l'étage et commença à se déshabiller en embrassant Lawrence. Ce dernier la laissait faire, immobile, les yeux dans le vide. Il frissonnait de dégoût et d'horreur. Elle le poussa doucement sur le lit, le déshabilla doucement. Lawrence lui saisit les poignets lorsqu'elle caressa son torse et la regarda droit dans les yeux avant de lui donne un violent coup de poing en plein visage. Et ensuite... Il allait l'étrangler, déchiqueter sa poitrine, couper ses lèvres, faire couler son sang. Cette salope. Mais...


Fin du Flash.

« Vous avez raté votre coup, Mr.Keynes. »
« Je ne... Voulais pas...»
« Alors vous plaidez coupable ? »

Lawrence baissa la tête. Mentir et recommencer ? Parce qu'il avait eut tellement de plaisir à frapper cette catin... Non... Cette jeune femme. Il avait eu tellement de plaisir à frapper cette jeune femme que... Que peut-être, une prochaine fois, il en tuerait une ? Mon Dieu.

« Je plaide coupable, Votre Honneur. »

Coup de marteau.

« L'audience est levée jusqu'à la décision du Jury sur votre sentence, Mr.Keynes. »


« Demande l'admission à l'hôpital de... Lawrence Keynes
de... Burbank
né(e) le... 16 Mars 1975
demeurant à... Burbank
profession... Etudiant
Fait à … Burbank le 15 juin 1992 Signature -- »


[center] - - -

Après une enquête menée, Lawrence fut déclarée instable psychologiquement. Ainsi il échappa à la prison mais fut placé en psychiatrie jusqu'à ce que des spécialistes le juge apte à revenir dans la société. Sa mère ne lui adressa pas un mot. Ce fut elle qui lui apporta ses affaires mais il n'y eut ni regard, ni paroles. Law' avait peur de découvrir dans son regard un « Je savais que tu n'étais qu'une source d'ennui, meurtrier. » Au moins n'avait-il pas tué cette femme !

A l'hôpital, Lawrence se montra très coopératif dès le premier jour. Il se plia à toutes les règles, absolument toutes. Il n'y avait que des hommes dans son pavillon, normal on avait précisé qu'il avait tenté de tuer une femme dans son dossier. Il eut des rendez-vous avec des spécialistes. Lawrence ne savait pas quoi leur dire, alors les premières séances ils parlèrent des garçons, car Law' avait tout de suite avouer être homosexuel. Il ne l'avait jamais dis à personne alors... Et puisqu'il fallait commencer par quelque chose et que le psychiatre lui avait conseillé de parler de ce qui lui venait en tête... Le psychiatre, le Docteur Cambell, comprit rapidement qu'il ne parlait jamais à personne de ses secrets, de ses angoisses, de ses joies, etc... Il comprit aussi que le problème de Lawrence n'était pas son homosexualité, que son patient aimait bien être gay et n'était pas mal vis à vis de ça. Ce qui gênait Law' c'était les femmes. Ils en parlèrent et Law' décréta qu'il les trouvait dégoûtantes. De fil en aiguille ils en vinrent à parler de sa mère. Lawrence ne lui parla que de leurs disputes, jamais des coups donnés. Il avait bien trop peur.

Au bout de deux ans de travail et de soins, Lawrence fut autorisé à être réintégré dans la société. Il devait finir sa dernière année d'étude pour être garagiste et trouver un appartement dès qu'il sortirait. Le Docteur Cambell précisa dans le dossier de ne pas le renvoyer chez sa mère, de lui trouver un autre endroit où loger. Mais on avait pas que ça à faire... Et on le renvoya chez sa mère. Parce qu'on écoute jamais l'avis des psy. On se fiche de savoir pourquoi les gens sont amenés à tuer. On se fiche de savoir s'ils sont plus des victimes que des monstres. Alors Lawrence arriva chez sa mère, à la fin de l'été, dans le même appartement où il avait grandit. Il aurait préféré rester à l'hôpital.

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La porte claqua derrière Lawrence. Il avait ses valises à la main. Pas grand chose. Juste deux, trois affaires, les jouets que lui avait offert sa tante petit, de l'argent qu'il avait mis de côté durant les années où il avait travaillé au bar, caché dans le fouillis de sa chambre, et c'était tout. Il attrapa les clés de la voiture qu'un ami lui avait donné en dédommagement d'un gros service rendu. Elle n'était pas neuve mais il avait fait quelques réparations, garagiste depuis maintenant quatre ans. Il allait enfin se tailler de chez sa mère. A vingt-quatre ans, il était temps ! Mandy vivait chez son mari, ils avaient déjà quatre enfants, et Moly était partie de la maison, émancipée. Il ne restait donc plus que Brenda et son fils. Son fils qui venait de partir définitivement. Enfin... Elle savait qu'il viendrait comme un chien si elle l'appeler, et c'était vrai, Lawrence le savait aussi. Il démarra. Il avait loué un nouvel appartement assez loin dans le centre ville, près de son lieu de travail. L'appartement était extrêmement petit mais il ne coûtait pas cher au moins ! Et comme Law' n'était pas un gros mangeur et n'utiliserait que le nécessaire en électricité et en eau... Il vivrait assez bien.

- - -

Lawrence était assis dans un bar. Sa mère venait de l'appeler et une violente dispute avait éclaté au téléphone. Il buvait comme un trou pour oublier sa mauvaise humeur. Depuis deux ans, Law' faisait de la musculation et mangeait bien. Ce n'était plus le petit enfant maigre de l'appartement 225. C'était Lawrence Keynes, le plaisant garagiste aimable et serviable de Burbank. Il passa une main dans ses cheveux et poussa un soupire. Une femme vint s'asseoir à côté de lui, souriante. Law' le lui rendit timidement. Son rapport avec les femmes ne c'était jamais arrangé mais à présent il savait faire des efforts pour être aimable avec elles. Ils bavardèrent même un petit moment. Le cœur de Lawrence se mit à battre plus vite lorsqu'il entendit son rire. Ce rire qui parut hystérique aux oreilles de Law'. Il lui sourit aimablement, ses mains tremblaient. Il lui proposa de passer chez lui pour continuer leur discussion et boire un verre. Elle accepta. Grossière erreur. Ils entrèrent dans le petit appartement de Lawrence. Cette fois, il ne se raterait pas. Il ferma discrètement la port à clé et assomma la jeune femme par derrière. Lâche. Elle ne se réveilla jamais. Law' l'étrangla à l'aide d'un fil qu'il utilisait pour les voiture et il taillada sa poitrine ainsi que sa bouche dégoûtante. Il la traita de salope durant toute l'opération. Se débarrasser du corps. Law' garda tout son sang froid alors qu'il n'avait réfléchit à rien, qu'il ne savait pas s'y prendre. Il la découpa tout simplement avec un gros couteau de boucher qu'il avait gagné au concours de la grande surface voisine et la rangea dans des sac poubelles. Il irait tranquillement les jeter tout à l'heure. Il nettoya pendant des heurs les sol, ses vêtements, ses mains, jusqu'à ce que tout soit impeccable comme jamais. Ce ne fut que le lendemain que Lawrence se mit à pleurer. Qu'avait-il fait ? Il avait tué cette pauvre femme... Et il avait ressenti un tel soulagement ! Il prit une grande inspiration et tâcha de sa calmer. Il avait des remords certes, mais pas assez pour arrêter...

Elles ne repartiraient jamais vivantes. Ces salopes.



In real life,

.


Ton pseudo : Law'
Ton âge : 16 ans
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MessageSujet: Re: Lawrence... Can you see me ?   Lawrence... Can you see me ? Icon_minitimeSam 18 Juin - 15:38

Jolie Fiche =D !
Validé Lawrence ♥
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Lawrence... Can you see me ?

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