"On fait tous des mauvais choix.... Mais certains, en font de très mauvais."
• Âge: 31 ans
• Origine {Où es-tu né?}: Galway En Irlande
• Métier: Une sorte de Traducteur au FBI, il s'occupe surtout des affaires de Terrorisme, donc il parle beaucoup de langue différente.
• Groupe : Agent du FBI
• Relations: Peu de gens.
• Si je te pince tu dis... ? Haramda ! -Connard en Pakistanais, si vous préférez-
• Plutôt Sucré ou Salé ? Sucré -Il adore les sucettes.
• Que trouverait-on dans ton casier judiciaire ? (Plutôt pour les criminels.) : Rien, que dal, nada, nothing.

Pseudo : Harley

Niveau de Rp? Correct
Où avez vous découvert le forum? Sur un Top site
Qu'en pensez-vous? La bannière est un peu trop rouge. xD
Le mot magique du réglement:[Okay by Morgan <3]

Quelques renseignements supplémentaires ?

Quel est ton plat préféré ? Les hamburgers
Quelle est ta boisson préférée ? Le Rhum Coca
Quel est ton film, ou ton livre, préféré ? Hannibal Lecter, les origines du mal.
Quel est ton pays préféré ?Le Japon
Quelle est ta fleur préférée ? Les Iris
Tu meurs demain, que fais-tu aujourd’hui ? J'emmène ma fille dans ses endroits préférés.
Ta religion ? Catholique, pratiquant depuis le réveil de ma fille.
Consommation de drogue, d’alcool, de tabac ? Un peu d'alcool, une cigarette de temps en temps.
Ton avis sur l’avortement ? Je suis contre, les enfants sont une source de joie.
Ton avis sur l’homosexualité/ La bisexualité ? Je m'en fiche.
Ton plus grand rêve ? Voir ma fille grandir.
Quel a été le plus beau et le pire jour de ta vie ?Le plus beau, quand mes parents m'ont adopté, quand ma fille s'est réveillée. Le pire, quand j'ai tué ma femme.
Quelle est ta plus grande peur ?Que ma fille meurt.
Si tu pouvais changer une seule chose dans ton passé, ça serait ? Recevoir de l'amour de ma femme.

Jun est quelqu’un de gentil. Il a énormément d’affection à revendre mais aucune femme ne lui a jamais laissé l’occasion de l’aimer. Alors il donne tout l’amour qu’il a, à sa petite fille Mysha, qu’il aime plus que tout et qui est sortie du coma depuis quelques mois. En effet, avec les femmes, il n’a pas beaucoup de chance, ou peut-être qu’il ne veut pas revivre la même chose qu’avec son épouse ? Et il couche à droite et à gauche, c’est aussi le seul moyen qu’il a trouvé pour réussir à dormir la nuit. Il adore sa fille, il fait toujours tout ce qu’elle a envie de faire et il essaye même de réduire son nombre de conquête. Jun aime beaucoup son travail, les langues le fascinent et il parle souvent dans les langues étrangères. D’ailleurs, il est très fier d’être agent du FBI et il travaille toujours très sérieusement. Le problème, maintenant qu’il a sa fille c’est qu’il doit concilier les deux. Et au FBI, on ne peut pas toujours sortir à l’heure pour aller chercher son enfant à l’école. Ainsi, il ne la voit pas souvent et il a été dans l’obligation d’engager une nounou. Mais c’est aussi quelqu’un de très sociable, il sait se faire des amis, même sans le vouloir. Surtout que Jun sait se montrer plutôt railleur avec les gens par contre il n’aime pas qu’on se moque de lui, il est très susceptible. Jun ne se laisse jamais marcher sur les pieds et il sait se défendre, enfin plus verbalement qu’avec les poings. Il est souvent de bonne humeur, surtout lorsqu’il a vu sa fille avant de partir au travail, elle a le don de toujours lui remonter le moral. Il aime énormément ses parents adoptifs. D’ailleurs, dès ses 10 ans, sa mère lui a enseigné le Kendo, un sport de combat japonais consistant à se battre au bâton et ensuite au sabre. Et il se débrouille très bien.

▪ Couleurs des Yeux ? Bleu
▪ Couleurs des cheveux ? Châtain
▪ Couleur de peau ? Blanche
▪ Quelle taille et quel poids ? 1m85 et 80 kilos tout en muscle.
▪ Tenue vestimentaire? Aaaah, alors là, la première chose qu'on peut remarquer chez Jun, c'est qu'il a un sens de la mode presque exacerbé, il aime être classe et stylé en toute circonstance. Il adore les cravates et les chapeaux panama. Il porte absolument de tout -ça dépend de la mode du moment. Et puis de toute façon, tout lui va, les blousons en cuir comme les costards. Il est sexy, et il en profite.

On dit que dans un couple il y en a toujours un qui aime plus que l'autre,
J'aurais préféré que ce ne soit pas moi ...

-Tu devrais consulter un psy !

Jun leva les yeux sur son collègue, brun, la trentaine, un homme vraiment très sympa mais là, il n’avait pas besoin de ses conseils. Surtout des conseils de ce style là. Il baissa la tête sur la lettre en arabe qu’il était en train de traduire.

-Ca me touche que tu te soucies de moi mais je vais très bien.

Son collègue posa une main sur ses dossiers, l’empêchant de travailler. Qu’est-ce qu’il était collant. Jun soupira et planta ses yeux dans les siens, de quoi se mêlait-il ?

-Ta fille est dans le coma, Ta femme vient de mourir et les seuls mots que tu as prononcé sur la tombe de ton épouse étaient « je la détestais » alors non, tu ne vas pas bien. Et prends des jours de congés, bon sang !

Il glissa une carte de visite dans la main de Jun et s’éloigna, quel emmerdeur ! L’agent regarda la carte et ne put se résoudre à la jeter. Il la mit dans sa poche et continua à travailler. A la fin de la journée, il apprit que s’il n’allait pas voir une psy, ce n’était pas la peine de revenir le lendemain. Et qu’il avait aussi gagné une à deux semaines de congés, pour mettre tout ça au clair. Il quitta son bureau le cœur lourd, voir une psy ? Comme s’il avait besoin de ça. Il rentra chez lui, dans sa grande maison, déserte. Il était pourtant vrai que le merveilleux rire de sa fille lui manquait. Il prépara son diner et manger devant la télé, seul. Il se coucha toujours aussi seul. Il dormit mal, même après plusieurs comprimés. Vers 11 heures du matin, il fut dérangé par un coup de téléphone, son collègue lui annonçait qu’il avait rendez-vous avec la psy à 14heures 30. Il était énervant ce mec, même si ça faisait plaisir qu’on s’occupe de lui. Jun prit une douche et se rendit chez cette nana à l’heure dite. Il poussa la porte du cabinet de mademoiselle Grandger. C’était une jeune femme très belle, des cheveux blonds bouclés, des yeux bleus, une fille comme on en voyait dans les films. Elle lui tendait la main, Jun la serra. Elle lui proposa de s’assoir et il s’installa dans un fauteuil de velours bleu.

-Alors qu’est-ce qui faut que je dise ?
-Ce que vous voulez, parlez moi de vous.

-Je suis né à Galway en Irlande, mes parents biologiques s’appelaient Lisa et Edouard Flynn, d’après ce que je sais, ils étaient respectivement femme au foyer et dessinateur. Lorsque j’eus environ 2 ans, ils m’abandonnèrent dans un orphelinat. Quelques mois plus tard, mes parents m’ont adopté, ils étaient en vacance dans la région et ils m’ont toujours dit qu’en me voyant, ils avaient eu un coup de foudre. Ils ne pouvaient pas avoir d’enfant alors j’étais fils unique. Ma mère s’appelle Emi, et mon père Alois. Elle était japonaise, une femme magnifique, si elle n’avait pas été ma mère, j’en serais tombé amoureux. Mon père était à moitié Allemand, et à moitié Américain, d’où notre nom de famille, Harryson. Emi commença très vite à m’appeler Jun, je crois que c’était le prénom de son frère mort très jeune, et je devins Jun Jack, mon véritable prénom, Harryson. Ma mère a toujours été une femme très douce et particulièrement attentive, mon père avait du mal à me montrer ses sentiments mais je savais que comme ma mère, il était fier de moi et il m’aimait et m’aime toujours. J’appris plus tard que mes parents biologiques m’avaient abandonné parce qu’ils n’avaient pas les moyens de s’occuper de moi convenablement. Je ne leur en veux pas, ma famille adoptive m’a apporté tout l’amour dont j’avais besoin. D’ailleurs j’entretiens de bonnes relations avec eux, et avec ma petite sœur. Voilà, ça vous va ?

-Et vous ça vous va ?
-Hein ? Ben, oui, je n’ai aucun problème de ce côté-là.
-C’est parfait alors, la prochaine fois, demain même heure, vous me parlerez de cet accident ?

Jun hocha la tête, même si parler de l’accident n’était pas du tout dans ses plans. Il sortit de chez sa psy et il rentra chez lui. Sautons quelques jours si vous le voulez bien, car Jun ne parlerait de cet accident que 5 jours plus tard. Il ne se sentait pas prêt. Pendant ses vacances forcées le rendez-vous chez sa psy était sa seule sortie par jour, de 14heures 30 à 15heures 30. Il s’était rendu chez elle, encore une fois, il entra dans le cabinet. Toujours accueilli par ce canon blond. Il s’installa sur le fauteuil bleu.

-De quoi parle t-on aujourd’hui ?
-L’accident.
-Vous ne voulez pas plutôt que…
-Non, il est temps d’avancer Jun.
-Bon. Il faisait beau ce jour là. Ma femme Claudia conduisait, j’étais à la place passagère et ma fille Mysha jouait sur le siège arrière. On allait chez mes parents –Je parle de mes parents adoptifs. On se disputait encore avec ma femme.
-Cela arrivait-il souvent ?
-Les disputes ? Constamment.
-Sur quoi portait-elle cette fois ?

Jun ferma les yeux en tentant de se souvenir de cette journée.

-Laissez-moi vous raconter. Claudia conduisait vite, elle a commencé à m’engueuler parce que mes parents gâtaient trop Mysha. Ma fille adorait ses grands-parents, mais Claudia trouvait qu’ils la pourrissaient. Je me retournais et voyais que Mysha n’avait pas sa ceinture.

« Mysha met ta ceinture. »
Elle me sourit et fit monter sa barbie sur un cheval.
« Oui papa. »
Ma femme se tourne vers moi, elle commence à gueuler.
« Quoi ?!! Ils lui ont encore offert une peluche ?! »
Je n’en avais rien à foutre en vérité, ma fille était heureuse et mes parents aussi.
« Ce sont des grands-parents, ils font des cadeaux. »
Elle me gonflait, cette femme me gonflait profondément, toujours en train de chercher une raison pour gueuler et pourtant, on ne se quittait pas.
« C’est facile d’acheter l’amour d’une gamine de 7 ans ! »
Elle pouvait parler, Claudia était née dans une famille richissime, on avait couché ensemble, elle était tombée enceinte, j’avais été contraint de l’épouser. Je ne voulais pas attiser sa colère, alors je n’ai rien dit de désagréable.
« Mais ils ne font pas ça du tout ! »
Elle donna un brusque coup de freins pour s’arrêter au feu rouge et repartit. Elle me regarda avec un sourire mauvais.
« Toi aussi, t’as toujours été un gamin pourri gâté ! »
Là, elle m’énervait, pourri gâté, n’importe quoi.
« Tu peux parler ! La gosse de riche ce n’est pas moi ! »
Elle le prit mal, elle me donna une gifle, je savais qu’elle ne s’entendait pas bien avec ses parents qui n’avaient jamais été là pour elle, et elle ne voulait pas que sa fille soit comme elle, couverte de cadeau pour compenser l’absence.
« Je n’ai jamais été pourrie gâtée ! »
Mais elle n’aimait pas avoir tort. Je renchéris,
« C’est ça ! Tes poneys et ton voilier c’était pour la déco alors ?! »
Là, elle ne savait plus quoi dire, elle détestait avoir tort, mais elle détestait encore plus que j’ai raison.
« Et alors ?! Tu avais bien un chien toi ! »
Elle était à court d’argument et disait n’importe quoi, ça me fit rire. Je me tournais vers Mysha, sa ceinture n’était toujours pas autour d’elle mais je ne m’énervais pas. Jamais, je ne m’énervais contre elle.
« Mysha, attache ta ceinture s’il te plait ! »
Claudia quitta la route des yeux, juste une demi-seconde, elle me cria dessus.
« Tu te moques de moi en plus ! Espèce d’enfoi…. »

Je crois qu’on a foncé dans un camion. Notre voiture a fait plusieurs tonneaux, on s’est retrouvé dans l’herbe, j’avais mal partout. Je ne pouvais même pas regarder derrière moi. Je me détachais, je voulais voir Mysha. Je ne l’entendais plus jouer. J’avais tellement peur qu’elle soit morte. Je me retournais, elle ne bougeait plus, elle saignait. J’essayais d’aller la chercher. J’avais mal aux côtes. J’entendis quelqu’un crier que les secours arrivaient. Je réussis à toucher les cheveux de mon bébé, je lui disais de se réveiller, que tout allait bien, que papa était là. Après je suis tombé dans les pommes. Je me suis réveillé à l’hôpital. Et vous ne me croirez peut-être pas mais je n’ai pas demandé une seule fois des nouvelles de ma femme. C’est mon infirmière qui m’a annoncé sa mort. Et je n’ai pas pleuré une seule fois, je m’en fichais. Par contre, dès mon réveil, je demandais des nouvelles de ma fille. Après l’opération elle est tombée dans le coma. J’étais anéanti. Je ne passais pas pour un salop puisque je pleurais, les gens pensaient que c’était pour ma femme et pour ma fille. Ces pleurs n’étaient destinés qu’à Mysha. Je m’en voulais, je n’avais que quelques côtes fracturées, une jambe cassée et les deux poignets fracturés. Alors que ma femme était morte, ma petite fille dans le coma. Et c’était à cause de moi qu’on avait eu cet accident. Je m’en veux toujours terriblement. Pourquoi m’obliger à me rappeler de ça ?

-Pour vous faire avancer Jun, Vous ne pouvez pas effacer ce souvenir de votre mémoire comme si ça n’était jamais arrivé. Il faut que vous fassiez votre deuil.
-Ma fille n’est pas encore morte !
-Je parle de votre femme.
-Ma femme ne me manque pas.
-Que vous le vouliez ou non, votre femme vous manque, vous me l’avez dit vous-même, vous vous en voulez pour cet accident. Vous dormez mal, vous vous sentez mal.
-Non… Ma femme me détestait et je la détestais.
-Pourquoi avez-vous couché avec elle ?
-La séance est terminée. A demain docteur.

Elle regarda Jun avec un sourire en coin et lui dit au revoir. Qu’est-ce qu’elle était pénible. Toujours à se mêler de ce qui ne la regardait pas ! Et puis pourquoi son ****** de bureau l’avait forcé à la voir ? Il n’était pas dingue, il avait juste besoin de somnifère pour dormir. Tout le monde prenait des somnifères. Il monta sur sa moto et rentra chez lui. Demain était sa dernière séance. Il devait faire le deuil, hein ? … Une fois chez lui, Jun emballa toutes les affaires de sa femme, ses vêtements, ses bijoux, les photos d’elle. Il n’en garda qu’une, celle où il y avait Claudia, lui et Mysha lorsqu’elle avait 3 ans. Une belle photo, la seule. Elle était belle, seulement elle était toujours en colère, c’était elle qui avait tout gâché. Jun l’aimait, bien sûr qu’il l’aimait…. Au début. Elle avait tué tout l’amour que Jun avait pour elle. Alors il l’avait donné cet amour à sa petite fille. Cette nuit là, il avait trouvé une jeune fille pour ne pas dormir seule. La compagnie est le meilleur des remèdes aux insomnies.
Le lendemain, rebelote, la psy, même heure. C’était sa dernière séance. Il devait parler de l’enterrement. En vérité, c’était sa dernière séance parce qu’il ne voulait pas la revoir. Il entra dans le cabinet, comme d’habitude. Les politesses et tout le tralala.

-Comment c’est passé l’enterrement ?
-C’était un Jeudi. J’étais en retard.
-Que faisiez-vous pour être en retard ?

-J’étais avec ma fille. Bon, je vous raconte qu’on en finisse. J’avais amené des ballons, une boîte de chocolat, son ours en peluche préféré. Ses poupées. Je voulais que si elle se réveille pendant mon absence, elle ne soit pas complètement perdue. Je me suis assis près d’elle, j’ai caressé ses cheveux.
« Papa est là ma chérie. Aujourd’hui, je vais à l’enterrement de maman. Je t’ai apporté Teddy. Je suis désolé de ne pas être venu hier, j’avais plein de chose à préparer, les habits de maman pour qu’elle soit aussi belle que la première fois qu’on s’est rencontré. Regarde, je t’ai apporté notre photo aussi. Je m’excuse encore une fois qu’on se soit disputé, je suis un papa horrible. J’espère que tu me pardonneras. Tu sais que j’ai vu mamie Emi hier ? Elle m’a dit qu’elle allait venir, elle t’apportera la peluche qu’elle avait achetée. J’ai travaillé ce matin, j’ai fait arrêter un méchant monsieur qui en voulait à notre pays. Tu serais fière de moi ma puce ! J’ai commandé une pizza pour ce soir, je n’ai pas envie d’aller à cet enterrement, ta maman… elle m’énervait, je n’ai pas envie de semblant. Toi par contre, tu me manques terriblement, je veux que tu reviennes ma chérie. Je t’en prie… C’est l’heure, je dois y aller, je reviens demain avec mamie et papi. Je t’aime plus que tout au monde ma puce. » Je posais un baiser sur son front et sortis de l’hôpital, j’avais une demie heure de retard. Ma femme ne m’en tiendrait pas rigueur cette fois. Lorsque j’arrivais, la cérémonie avait commencé, mes beaux parents étaient là. Ils me regardèrent d’un air mauvais. Je m’asseyais en face de sa tombe. Lorsque ce fut mon tour de jeter ma fleur, je prononçais juste quelques mots, « Je la détestais. ». Les gens me regardaient, avec des yeux comme des billes. J’étais l’enfoiré de service, celui qui avait provoqué la mort de sa femme et qui en plus, ne l’aimait pas. Mon Dieu, en plus, je critiquais une morte. J’étais le diable, je m’en fichais, je n’allais plus voir ces gens de toute façon. A part mes collègues de bureau, venus ici pour me réconforter, ce qui vraisemblablement n’était pas nécessaire. J’ai rapidement quitté la cérémonie. Et je suis rentré chez moi.

-Vous reniez vos sentiments.
-J’ai donné les affaires de ma femme à une association ce matin. J’ai gardé une seule photo. J’ai fait comme vous avez dit, je lui ai dit au revoir.
-Qu’avez-vous ressenti en faisant ça ?
-Je me sentais plus léger. Mais mon cœur n’est pas totalement soigné encore… je veux que ma fille revienne.
-Je ne peux rien pour votre fille si ce n’est vous souhaiter Bonne chance. J’espère de tout cœur que votre fille se réveille.
-Merci beaucoup pour votre aide, j’espère que nous pourrons nous revoir.

Elle tendit la main, Jun la serra. Il avait rempli son contrat, il avait vu une psy. Il avait aussi trouvé comment il pourrait dormir sans prendre de cachet, en invitant une fille. Il recommença à travailler.

\1 an et 8 mois plus tard./

-Ma chérie, c’est papa, tu as 9 ans aujourd’hui tu te souviens ? On est le 19 Avril. Je t’ai apporté des cadeaux… Je les mets avec ceux de l’an dernier. Ma puce, tu me manques tellement. Ca fait déjà deux ans que je t’ai perdu. Tout le monde a perdu espoir mais je ne veux pas que tu partes. Mamie Emi vient pense à toi tout le temps, elle aussi sait que tu vas revenir. Je suis perdu sans toi mon bébé. Je veux que tu me reviennes. Les médecins veulent te débrancher, je ne peux pas faire ça. Ma chérie, parlons de chose plus joyeuse. J’ai rencontré une fille très gentille hier, elle s’appelait Emma. Tu l’aimerais beaucoup, elle travaille avec moi. Je suis allé sur la tombe de maman aussi, elle dort paisiblement ne t’inquiète pas pour elle. Je ne sais pas ce qui te retiens dans ce monde entre la vie et la mort mais je t’aime, tu es trop jeune pour mourir. J’ai envie de t’acheter des robes, de te faire faire des balades en poney, de t’amener à la plage, de te voir jouer avec des poupées, de te voir rire, de t’entendre me parler de tes petits amis. Reviens.

Jun resta plus d’une heure, comme tous les jours Mysha ne donna aucun signe de vie. Jun posa un baiser sur son front et partit, il ne voulait pas la débrancher. Elle allait se réveiller, une petite fille ne peut pas mourir, Dieu ne pouvait pas laisser faire ça. Jun promit de devenir croyant si sa fille s’en sortait. Il priait tous les soirs mais il ne croyait pas. Il voulait juste que sa fille revienne et il faisait tout pour ça. Il rentra chez lui, il se coucha. A 3 heures du matin, il fut réveillé par un coup de téléphone.

« Votre fille vient de se réveiller, elle est en parfaite santé. Elle vous réclame. Félicitation monsieur Harryson. »